Manjaro Linux LXQt 16.03 : Appelez-moi 10, MS-Windows 10 :(

Derrière ce titre provocateur se cache une vérité visuelle. Je dois dire que j’ai toujours envie de dire pis que pendre des versions communautaires de la Manjaro Linux. À croire qu’en dehors des versions utiles comme la Manjaro OpenRC, les autres se la joue « plus moche que moi, tu meurs ».

Le dernier exemple en date étant la Manjaro Linux i3 qui n’était pas des plus réjouissants. Mais avec la Manjaro Linux LXQt, on arrive dans le grand n’importe quoi en édition luxueuse. L’annonce est disponible sur le site officiel, et c’est dommage, je vais peut-être me brouiller avec un des membres fondateurs du forum manjaro.fr qui semble être dans l’équipe de la Manjaro Linux LXQt.

J’ai donc récupéré l’image ISO en 64 bits, et j’ai lancé VirtualBox pour voir ce que cette dérivée à dans les tripes.

Rien que la présentation générale me rappelle MS-Windows 10 que j’ai eu le malheur l’opportunité de dépanner chez des ami(e)s. Je sais, « On ne juge pas un livre sur sa couverture » comme chantait Bo Diddley en 1952… Mais ça pique les yeux ! Je vous laisse apprécier.

J’ai donc lancé Calamares pour installer la distribution. L’installateur dérivé de Cnchi (Antergos) répond aux abonnés absents. Est-ce à dire que ce sera aussi bientôt le cas pour la Manjaro Linux officielle ? Ou simplement un choix de l’équipe de la Manjaro Linux LXQt ?

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Arch-Anywhere, de la concurrence sérieuse pour Architect Linux ?

Archlinux est réputée pour être une distribution difficile d’accès, pour ne pas dire réservée à une élite – coucou Cyrille ! – de linuxiens aimant masturber leur clavier avec des lignes de commandes dont l’obscurité n’a d’égale que l’anglais utilisé.

J’avais déjà parlé d’une manière assez claire de la fête du caleçon qu’est le monde des installateurs conviviaux pour Archlinux, en septembre 2015. J’y évoquais rapidement Arch-Anywhere.

[…]Bref, dernier projet que je vais aborder, c’est Arch Anywhere. C’est un projet très jeune qui propose d’installer une archlinux en un claquement de doigt ou presque. Merci à Nicolas Roelandt pour un article posté sur le réseau social fantôme, j’ai nommé Google Plus. Sans cet article, je n’aurais jamais entendu parlé de ce projet qui veut proposer des ISOs deux fois par mois.[…]

Le projet a pas mal évolué, et il est sorti en version 2.1.5 le 13 mars 2016. J’ai donc récupéré l’ISO et fait une installation en direct d’une Archlinux avec Mate Desktop. Vous la trouverez ci-dessous.

Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par le résultat. Voici donc les points faibles que j’ai noté :

  1. Le franglais omniprésent par moment.
  2. La non-installation de cups par défaut, du moins avec Mate Desktop.
  3. L’agencement du clavier qui peut provoquer des calvities précoces.
  4. L’absence de certaines traductions de logiciels.

On peut dire que c’est une concurrence sérieuse à la Architect Linux. On verra bien laquelle des deux tiendra sur le long terme.

En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Le billet sera relativement court, car j’ai une crève monstrueuse 🙁

Commençons par le logiciel libre.

Côté musique ?

  • Alors que les campagnes de financement participatif pour Dear Pariah et les Corbeaux continuent et se termine bientôt… Du moins pour les Corbeaux. Dernière piqûre de rappel, donc !
  • Tal Wikenfield n’est pas qu’une grande pointure dans le domaine de la basse – il suffit de la voir en compagnie de Jeff Beck pour comprendre qu’elle maitrise son instrument – mais aussi une chanteuse. Son nouvel album est en cours de financement sur Pledge.
  • Amanda Palmer est de retour et nous propose, après son album hommage à David Bowie, un nouveau titre. J’avoue que j’ai bien aimé 🙂

Bon week-end.

SolusOS 1.1 : près de 3 mois après la sortie de la version 1.0, quoi de neuf ?

SolusOS est une des distributions indépendantes dont l’histoire est la plus mouvementée, depuis l’époque où elle s’appellait encore EvolveOS. La version 1.1 est sortie récemment. Affublée du nom de code Shannon, elle a été surtout développée pour corriger des bugs de la version 1.0, mais aussi apporter des changements, comme l’abandon de GDM au profit de Lightdm, l’ajout du support des imprimantes (qui était un point faible de la version 1.0), et le démarrage sur UEFI semble être corrigé.

Dans mon article de fin décembre 2015, je concluais ainsi :

[…]
Mon avis final sur cette première version ?

Une distribution qui a du potentiel et qui ne demande qu’à faire ses preuves. Vu le boulot énorme qu’a été la création d’une distribution depuis la feuille blanche avec un gestionnaire de fenêtres dédié, on peut dire que le pari est en grande partie réussi.

L’arrivée de la version 1.1 est l’occasion de voir comment évolue la distribution… Et si elle est toujours aussi agréable d’emploi tout en améliorant son « moteur ». Même sa majesté Manuel Dorne en a parlé en bien, c’est dire ! 🙂

Bref, revenons à nos pingouins manchots. J’ai utilisé Transmission pour récupérer l’image ISO de la SolusOS 1.1. Autant dire qu’elle a été pas mal demandée 🙂

Étant d’un naturel joueur, j’ai décidé de faire une installation dans une machine virtuelle handicapée d’un circuit UEFI. Vu que c’est une galère monstrueuse à gérer, j’ai voulu voir si le wiki de la SolusOS dédié à cette plaie m’aura permis de contourner l’obstacle.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Commençons par le logiciel libre.

Côté littéraire ?

Côté musique ?

Bon week-end.

Hypra Linux : Non, l’accessibilité n’est pas une grossièreté.

J’ai été contacté fin février 2016 par le directeur général d’Hypra, une petite entreprise sociale et solidaire qui part d’un principe basique : Tout le monde n’a pas une vue parfaite, même avec des verres correctifs aussi épais que des culs-de-bouteille. C’est encore une fois mon étiquette de blogueur influent – les personnes qui rient au fond de la salle, veuillez sortir ! – qui m’a permis d’être contacté par Hypra.

L’informatique est aussi utilisée par des personnes dont la vue est très faible, voire inexistante. Ce n’est pas parce qu’on est aveugle que l’on doit se passer d’informatique. Il y a des outils d’accessibilité dans les principaux environnements de bureaux libres.

Si la société Hypra propose une Debian GNU/Linux Jessie avec Mate et un affichage adaptée aux personnes à faibles vues et aux personnes ayant perdu l’usage de leurs yeux, ce n’est que le haut de l’iceberg.

Si on va sur le site d’Hypra, on s’aperçoit que cette volonté de rendre accessible l’informatique via le logiciel libre passe aussi par la vente d’ordinateur avec Hypra Linux préinstallée, l’installation de la distribution par l’équipe d’Hypra, l’achat d’un DVD ou d’une clé USB démarrable, sans oublier l’option de demander à une personne qui s’y connait de récupérer l’ISO et de la faire installer par le geek libriste de service 🙂

Le but est de rendre l’informatique accessible au plus grand nombre, sans laisser sur le bord de la route des personnes malvoyantes ou non-voyantes, sans oublier les personnes d’un certain âge qui ont souvent besoin d’un apprentissage plus long que des personnes nées avec l’outil informatique dans les mains. Ce qu’Hypra appelle le « Système à accès universel ».

Avant que vous ne gueuliez à l’article sponsorisé, je n’ai rien touché pour écrire cet article, et de plus, j’ai aidé l’équipé à trouver un bug bien vicieux… Comme rémunération, y a mieux, non ? Cet article est la suite d’une entrée dans mon en vrac’ du 27 février 2016.

Maintenant que ce point est éclairci – et bien que je me prépare à de basses attaques dans les commentaires – passons au vif du sujet. J’ai récupéré l’ISO de la Hypra Linux sur le site officiel, et je l’ai fait s’installer dans une machine Virtuelle VirtualBox.

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Vieux geek, épisode 56 : Incredimail, le « merdiciel » par excellence.

N’ayons pas peur des mots. Il y a des logiciels bons, moyens, mauvais, voire merdique, tellement le niveau est bas. Dans cette catégorie, qui pollue les magasins en ligne comme le Google Play Store, il y a des champions hors-catégorie. L’exemple le plus frappant est Incredimail.

Suite à une vidéo de Fabien alias Electronik Heart qui parlait des cartes mères basées sur des circuits VIA et d’une remarque de John-John (dont je vous conseille la chaîne sur Youtube soit dit en passant) sur les pilotes 4in1 (qui m’avait inspiré un article rageur en décembre 2014), j’ai senti que j’étais dans l’obligation de parler de la plus grosse bouse jamais produite pour gérer le courrier électronique en local. Non, je ne parle pas d’Outlook Express qui était encore utilisable.

Non, je parle de l’immondice qu’est Incredimail. Né à la fin des années 1990, c’est le client courrier le plus lourd qui existe. Aussi le plus incroyablement tape à l’oeil jamais produit.

Rien que la page d’accueil – que je vous montre dans la vidéo – donne une idée du genre de produits. Il est tellement lourd, que le moindre message même basique voit sa taille décuplée. Mais ce ne serait rien sans le côté espiogiciel de l’ensemble. Je vous renvoie à la fiche que consacre assiste.com à ce logiciel, mis à jour en 2014 ou 2015.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de mars 2016.

Voici la vingt-neuvième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de février 2016.

Côté environnements : Gnome 3.18.2, Plasma 5.5.5, Xfce 4.12.0, Mate Desktop 1.12.1. Le noyau linux 4.4.2 fait aussi parti des invités de cette mise à jour. J’ai enlevé le duo Lxde/LXQt car les deux projets n’avancent que très lentement.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Commençons par le logiciel libre.

  • Toutes les distributions GNU/Linux ne se la joue pas « tape à l’oeil » ou encore « améliorée par rapport à l’existant ». Il y a aussi des distributions GNU/Linux utiles, comme la Hypra Linux, qui se définit aussi comme un « Système à Accès Universel » à destination des personnes malvoyantes ou non-voyantes. Un article plus complet à prévoir dans le courant de la première semaine de mars 2016.
  • Vous aimez les distributions GNU/Linux vraiment minuscule ? Alors la TinyCore Linux 7.0 sera pour vous. L’image ISO la plus complète pèse… 106 Mo !
  • C’est bien connu, les chats règnent sur l’internet. Alors, pourquoi ne pas évoquer la Pisi Linux 2.0 alpha 7, distribution d’origine turque, continuation de la Pardus Linux ? Pour l’info, Pisi en turc, ça veut dire… minou !

Côté musique ?

Bon week-end.

Mate-Desktop 1.13.0 : un aperçu rapide ? :)

Alors que Mate-Desktop continue son bonhomme de chemin, j’ai appris l’existence des premières versions de développement 1.13.x des différents outils de l’environnement, en suivant le compte du projet sur le réseau à l’oiseau bleu.

J’ai donc voulu voir à quoi ressemblait cette première version de développement qui donnera Mate 1.14.x dans le courant de l’année 2016. J’ai donc farfouillé sur le wiki, et en utilisant les paquets de sources disponibles ainsi que les recettes officielles pour Archlinux – adaptées pour la nouvelle génération – j’ai lancé la compilation de Mate Desktop 1.13.0. Étant d’un naturel joueur, j’ai décidé de faire compiler la version expérimentale, celle basée sur GTK3. Je l’utilise déjà avec Mate Desktop 1.12.x sur mon ordinateur portable et mon eeePC… Donc 🙂

Pour me simplifier la tâche, j’ai cloné une machine virtuelle Archlinux basique (avec un Xorg préinstallé) dont je me sers pour mettre à jour mon tutoriel d’installation mensuel.

Après avoir récupéré chacun des paquets de la liste ci-après avec l’outil yaourt, j’ai modifié le PKGBUILD et mis à jour les sommes de vérifications pour compiler les logiciels. J’étais ainsi certain d’avoir toutes les dépendances. En gros, la commande suivante avant de lancer la compilation des éléments constitutifs de Mate :

makepkg -g >> PKGBUILD ; makepkg -s ; sudo pacman -U nom-du-paquet

À chaque fois que cela a été possible, j’ai utilisé le paquet en « -gtk3 ». La liste est quand même assez longue…

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