LibreOffice 4.0 beta 1 : un aperçu.

Hier, j’ai récupéré les fichiers pour compiler la première version béta de LibreOffice 4.0, et aujourd’hui, de haute lutte (à la troisième tentative), j’ai réussi à créer le paquet pour la traduction française.


La liste des nouveautés prévues est impressionnante
, et celle qu’on peut voir, c’est déjà une interface plus léchée, et surtout, une vitesse accrue.


Avec une sortie prévue en février prochain
, il apporte certaines nouveautés intéressante, dont le support amélioré des fichiers visio, des styles plus « visibles » dans le traitement de texte, une amélioration du support des fichiers de MS-Office, etc…

paquets de LibreOffice 4.0 beta 1

Installation de LibreOffice 4.0 beta 1

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Frugalware Linux 1.8 pre2 : pour une fois Frugal’Hamon ne m’ennuie pas trop ;)

Le 15 octobre dernier, je faisais un article sur la Frugalware Linux 1.8pre1. A l’époque, le travail d’intégration graphique de Gnome 3.6 était à peine entamé. J’ai donc voulu voir, presque deux mois après où en était la Frugalware 1.8 dans son développement.

La Frugalware Linux 1.8pre2 est sortie le 9 décembre, et propose quelques nouveautés dont, les principales sont :

  • Un noyau Linux 3.6.6
  • Gnome 3.6, KDE SC 4.9.3
  • Xorg 1.13.0
  • LibreOffice 3.6.3
  • Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird 17.0.x

J’ai donc installé la Frugalware Linux 1.8pre2, dans une machine virtuelle, en utilisant les mêmes base que dans le précédent article. A noter que l’installateur est toujours en mode texte, et n’a pas changé d’un iota. Donc, inutile de s’apesantir dessus.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create disk-frugal.img 128G
Formatting 'disk-frugal.img', fmt=raw size=137438953472
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-frugal.img -cdrom frugalware-1.8pre2-
x86_64-net.iso -boot order=cd &

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ArchBang 2012.12 : en progrès, mais c’est pas encore ça.

Un an après une première tentative assez décevante, j’ai voulu donner une deuxième chance à la ArchBang Linux, qui est une Crunchbang à la sauce Archlinux.

J’ai donc récupéré l’ISO la plus récente, la 2012.12, et j’ai lancé une machine virtuelle.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archbang-2012.12.03-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

L’interface d’installation uniquement en anglais, reprenant celle de l’ISO archboot.

Le partitionnement à faire à la main. Et à moins que je n’ai pas trouvé la bonne option, par défaut, le clavier utilise un agencement Qwerty. En clair, faut faire gaffe au niveau des touches utilisées, surtout pour le mot de passe sous peine de ne pas pouvoir ouvrir sa session.


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En vrac’ rapide et libre dominical.

Pourquoi ? Parce que c’est dimanche, et que j’ai la flemme 🙂

C’est tout pour aujourd’hui. Bonne journée 😉

Manjaro Linux 0.8.3 : vers une uniformisation des interfaces graphiques ?

Manjaro Linux, la dérivée d’Archlinux qui monte en popularité en ce moment, est dans le développement de sa version 0.8.3. Même si la version principale est toujours celle utilisant Xfce, la version Gnome / Cinnamon prend du galon petit à petit. Et surtout, une lente uniformisation apparait.

Ouvrons une parenthèse :

Cet article n’a pas pour but de se plonger dans les profondeurs de cette version, mais prévu pour plus tard, pour la sortie de la Release Candidate de la 0.8.3, d’ici une grosse dizaine de jours environ.

Fermons la parenthèse 🙂

Pour montrer ceci, j’ai pris des ISO de la version 0.8.3pre2, officiellement disponible le 8 décembre, (une 0.8.3pre1 à jour conviendrait aussi) aussi bien pour Xfce que pour Cinnamon. J’ai installé les deux dans des machines virtuelles, et j’ai installé sur les deux le noyau linux 3.6.8 en lieu et place du 3.4.20, avec la commande :


sudo mhwd-kernel linux36 rmc

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Bridge Linux 2012.12 : Dommage, on est presque dans l’utilisable.

En mars dernier, j’avais étrillé la Bridge Linux, car elle n’était pas vraiment bien finie. La sortie d’une version en ce début décembre m’a donné envie de lui redonner une nouvelle chance, histoire de voir les évolutions accomplies en l’espace de 9 mois.

J’ai donc pris l’ISO xfce en 64 bits, car à l’origine, la Bridge Linux proposait Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.12-x86_64.iso -no-frame --boot order=cd &

L’installateur est en grande partie le même, bien qu’amélioré au niveau de la gestion des traductions et des langues. Cependant, si vous utilisez une machine avec un UEFI, il faudra mettre les mains dans le cambouis pour installer le gestionnaire de démarrage, comme indiqué dans le fichier « README » disponible sur le bureau.

Très bon point, l’installateur est traduit, et il se résume à suivre les étapes les unes après les autres.

Et surtout – j’ai pu vérifier cela hier soir dans un test préliminaire – il ne faut pas créer de partition /boot séparée, la distribution ne démarrera pas, le noyau étant déclaré comme introuvable. De plus, il faut partitionner à la main, alors que la plupart des autres dérivées d’ArchLinux propose un partitionnement automatisé 🙁

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Siduction 2012.2 : un version qu’aurait pu utiliser Mr. Mojo Risin’ ?

La Siduction 2012.2 avance petit à petit et nous propose actuellement sa version RC2.

Dérivée communautaire de l’Aptosid qui a sorti très récemment sa première version pour l’année 2012, Siduction propose une version plus avancée du principe proposée par l’aptosid : une Debian GNU/Linux unstable (alias Sid), avec soit KDE, soit RazorQT, soit Xfce (le 4.10, et non le 4.8 comme pour Aptosid) soit une version lxde.

Du nom de code « Riders on the storm » -d’où le clin d’oeil aux Doors dans le titre de l’article), la 2012.2 arrive petit à petit. J’ai donc voulu voir où en était cette version communautaire de la Aptosid. En mai dernier, je parlais de la sortie de la version 2012.1 de la Siduction.

J’ai récupéré l’ISO de la version Xfce 64 bits en utilisant le protocole bittorrent, puis j’ai créé une machine virtuelle classique pour installer la distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom siduction-12.2.0~rc2-ridersonthestorm-xfce-amd64-201212022325.iso -boot order=cd &

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Bilan de l’année 2012, mes « prédictions » à l’épreuve des faits.

Je sais, il reste 28 jours avant la fin de l’année (ou 18 avant la fin du monde selon les fanatiques de l’Apocalypse), et j’ai donc voulu faire le bilan final de mes prédictions faîtes fin 2011 pour l’année qui se termine.

Commençons par Ubuntu et Linux Mint. C’est un peu le statu quo. Ubuntu ne s’est pas effondrée, et la Linux Mint n’a pas pris le monde des distributions GNU/Linux d’assaut pour s’imposer en tant que distribution incontestable.

Si on prend le classement de Distrowatch (qui vaut ce qu’il vaut), si vous en connaissez un autre plus fiable je suis preneur, sur les 12 derniers mois, nous avons le classement suivant :

  1. Mint
  2. Ubuntu
  3. Mageia
  4. Fedora
  5. openSUSE
  6. Debian
  7. Arch
  8. CentOS
  9. PCLinuxOS
  10. Puppy

Et en le comparant à l’année 2011 :

  1. Mint
  2. Ubuntu
  3. Fedora
  4. Debian
  5. openSUSE
  6. Arch
  7. PCLinuxOS
  8. CentOS
  9. Puppy
  10. Mandriva

On constate deux choses : le podium est quasi-identique, et seul l’arrivée de Mageïa en force, et la descente aux enfers de la Mandriva sont les faits les plus notables.

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En vrac’ rapide et libre dominical

En ce pluvieux premier dimanche du mois de décembre 2012, un en vrac’ rapide et libre.

Pour finir, je voudrais remercier l’association Giroll de m’avoir gentiment accueilli à leur Quetzal Party, qui a eu lieu hier à Bordeaux. Au plaisir de revoir Yorick, Gaël, Mathieu alias Stricore et tous les autres.

Et enfin, un remerciement à Agnès de Destination Passions qui comprendra pourquoi je lui envoie, qui m’a fait découvrir quelques oeuvres sous licences libres.

C’est tout 😉

Un mûrissement du marché des distributions GNU/Linux dérivées en route ?

Dans le petit monde de GNU/Linux et de ses distributions, il y a toujours eu des distributions dérivées d’autre, dont la plus célèbre au niveau du grand public est aussi une dérivée. Sans la Debian GNU/Linux, Ubuntu n’irait pas très loin.

Jusqu’il y a quelques mois, il ne se passait pas une semaine sans que l’on entende parler d’une nouvelle distribution dérivée d’Ubuntu. Au point, que Distrowatch aurait pu faire une section « La distribution dérivée d’Ubuntu de la semaine » dans sa gazette Distrowatch Weekly.

J’ai remarqué la montée en puissance progressive de distributions dérivées qui prennent une autre base que Ubuntu. Si on prend sur les dernières semaines, on pourrait citer, et je suis désolé pour les oublis :

Sans oublier des distributions dérivées plus anciennes, comme la Chakra Linux (basée à l’origine sur ArchLinux), Fuduntu (basée à l’origine sur la Fedora Linux) pour ne citer que les premières qui me viennent à l’esprit.

De part leur nombre important, les distributions dérivées d’Ubuntu, la Linux Mint en première, monopolisent l’actualité. Mais cela fait plaisir de voir que d’autres bases sont proposées, car ce serait dommage de limiter le monde des distributions GNU/Linux à Ubuntu et ses innombrables versions dérivées.

Ce ne serait pas rendre service des projets comme la SalixOS, la Siduction, ou encore la Manjaro Linux, pour n’en citer que trois.

Maintenant, c’est vous qui voyez, mais il faudra me dire où se trouve l’intérêt de certaines versions dérivées d’ubuntu qui ne propose qu’un fond d’écran alternatif, des dépots tiers activés, bref des choses faisables en 3 clics sous la distribution d’origine.

Seulement le plaisir de se dire en flattant son égo : super, j’ai sorti une distribution ?