LXQt pré-0.11 : quel bilan pour l’environnement de bureau, sept mois après la sortie de la version 0.10 ?

L’environnement de bureau léger basé sur QT n’a plus connu de version stable depuis début novembre 2015, avec la sortie de sa version 0.10.

J’ai eu envie de voir où en était l’environnement, sept mois après sa dernière version stable. Pour arriver à ce but, j’ai donc repris une recette appliquée en février 2015. J’ai donc pris une Archlinux avec un xorg préinstallé, et j’ai fait recompilé (en dehors des lignes marquées par des étoiles) les paquets dans l’ordre suivant :

  1. libqtxdg-git
  2. liblxqt-git
  3. lxqt-globalkeys-git
  4. lxqt-common-git
  5. lxqt-notificationd-git
  6. libsysstat-git
  7. libstatgrab *
  8. libdbusmenu-qt5
  9. lxqt-panel-git
  10. lxqt-session-git
  11. lxqt-runner-git
  12. lxqt-qtplugin-git
  13. lxqt-policykit-git
  14. lxqt-openssh-askpass-git
  15. lxqt-powermanagement-git
  16. system-tools-backend
  17. liboobs
  18. lxqt-admin-git
  19. lxqt-config-git
  20. lxqt-about-git
  21. libfm-qt-git
  22. pcmanfm-qt-git
  23. lximage-qt-git
  24. lxqt-desktop-git
  25. qastools-qt5
  26. qtermwidget-git
  27. libqxt
  28. qterminal-git (émulateur de terminal)
  29. notepadqq-git (éditeur de texte)
  30. screengrab-git
  31. xarchiver *
  32. qps *
  33. gvfs *
  34. openbox *
  35. xscreensaver *
  36. oxygen-icons *
  37. xcursor-themes *
  38. sddm *

En bonus, j’ai fait compilé la version QT5 de Clementine (encore non officialisée) et recopier les 80 Go de ma musicothèque pour savoir comment le logiciel se comportait 🙂

Continuer la lecture de « LXQt pré-0.11 : quel bilan pour l’environnement de bureau, sept mois après la sortie de la version 0.10 ? »

Solus Project 1.2 : simple évolution ou version majeure de la distribution ?

Depuis la sortie de la version 1.1 du Solus Project (que j’avais intitulé SolusOS dans l’article de mars 2016), trois mois et demi se sont écoulés, et voici qu’une nouvelle version de la distribution GNU/Linux vient de pointer le bout son museau.

D’après les notes de publication, on apprend que c’est une version de peaufinage de la distribution. Mais pas seulement, le projet ayant désormais un support officiel du client Steam – sympa pour les amateurs de jeux – et que le centre de gestion des logiciels a été retravaillé, sans oublier des améliorations au niveau de l’installateur (UEFI, gestion des langues à l’installation).

Je concluais mon précédent article ainsi :

[…]C’est une distribution qui se bonifie, même si sa logithèque est encore un peu petite. Mais il ne faut pas oublier qu’elle est entièrement indépendante, donc un tel résultat est plus qu’honorable.

Ma conclusion est très simple : la version 1.2 de la SolusOS sera une étape décisive dans l’histoire de ce projet. Autant dire qu’il sera très attendu au tournant.

J’ai donc décidé de faire une vidéo pour montrer directement la Solus Project en action. Ne serait-ce que pour voir si les promesses ont été tenues au niveau de l’installateur. Comme pour l’article du mois de mars 2016, je suis parti d’une machine virtuelle proposant l’UEFI, mais cette fois avec Qemu en lieu et place de VirtualBox qui plante comme un MS-Windows Millenium sous amphétamine avec un noyau linux 4.6.x.

Continuer la lecture de « Solus Project 1.2 : simple évolution ou version majeure de la distribution ? »

En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Même si l’article est un peu tardif, le publiant le 19 juin vers 18 heures.

Côté logiciel libre :

Côté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeable.

Côté musique ? Rien cette semaine pour me caresser les oreilles… Si ce n’est que le groupe Elfika propose une version physique de sa première démo. J’avais déjà parlé du groupe dans un billet en vrac’ d’août 2015.

Bon semaine de… À vous de compléter ! 🙂

Obarun : un nouveau concept, la non-distribution :)

J’avoue que j’aime me détendre les neurones le matin en allant sur les commentaires de la gazette de Distrowatch. Cela me permet de voir la bétise humaine enfermée dans l’idéologie et le « théorisme » le plus puissant s’exprimer.

Dans la gazette du 13 juin 2016 de Distrowatch, je suis tombé sur un commentaire (le 52) qui outre les classiques attaques en dessous de la ceinture concernant Red Hat, parle d’une distribution qui propose une version de son ISO avec l’init plus que confidentiel s6. Cf la capture d’écran ci-dessous.

obarunJe suis donc allé sur le site de l’Obarun qui m’a fait un peu penser à « Alice au pays des merveilles » ou plutôt à sa suite « De l’autre côté du miroir » avec l’idée du non-anniversaire.

On peut lire, outre le fait que le projet mené par Eric Vidal (dixit la page de contact) ne propose pas « le système d’init dont il ne faut pas prononcer le nom », que ce n’est ni une distribution, ni une pure Archlinux.

Obarun is neither a distributionof its own, is nor is it pure Archlinux. Obarun is based on Archlinux, but incorporates several changes.

Voulant rester avec un système d’init un peu plus répandu, j’ai récupéré l’ISO de la Obarun avec runit. La dernière version en date de cet article, le 15 juin 2016, étant la 0.5.3.

J’ai ensuite fait chauffer mon ami Qemu pour montrer le concept un peu bizarre derrière le projet Obarun. Ainsi que mon ami Kazam, car le mieux était de montrer l’ensemble depuis le premier lancement.

Continuer la lecture de « Obarun : un nouveau concept, la non-distribution 🙂 »

Manjaro Linux 16.06 OpenRC : un an après, quel état des lieux ?

La dernière fois que je parlais de la Manjaro Linux OpenRC, c’était en juin 2015. Ma conclusion était des plus enthousiastes :

La Manjaro Linux OpenRC est une option plus qu’envisageable pour les personnes désirant une distribution à publication en continu sans systemd ni avoir à se farcir des heures de compilations comme avec une Gentoo Linux ou une Funtoo Linux.

Difficile de faire plus enthousiaste. J’ai pu apprendre l’arrivée de la version 16.06 OpenRC à la fois en version installation par le réseau et avec Xfce. J’ai donc récupéré la version la plus conviviale. Comme pour la version 0.8.13rc2 de juin 2015, l’ISO est toujours aussi légère. En gros, dans les 500 à 600 Mo de moins que la version classique.

Il faut dire qu’elle ne propose pas multilib et n’inclue pas certains logiciels comme Steam par exemple. J’ai donc fait chauffer mon ami wget pour récupérer l’énorme ISO :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjaro-openrc/16.06/xfce/manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso
–2016-06-12 11:09:34– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjaro-openrc/16.06/xfce/manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 790626304 (754M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso »

manjaro-xfce-openrc 100%[===================>] 754,00M 3,41MB/s in 3m 48s

2016-06-12 11:13:22 (3,31 MB/s) — « manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso » sauvegardé [790626304/790626304]

Pour contourner le méchant bug de VirtualBox qui part en cacahuète avec les noyaux linux 4.6.x (corrigé pour VirtualBox 5.1.x ?), je suis passé par Qemu.

Donc les lignes de commandes suivantes :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk-manja-openrc.img 128G
Formatting 'disk-manja-openrc.img', fmt=qcow2 size=137438953472 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off refcount_bits=16
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-manja-openrc.img -cdrom manjaro-xfce-openrc-16.06-x86_64.iso -boot order=cd &

Continuer la lecture de « Manjaro Linux 16.06 OpenRC : un an après, quel état des lieux ? »

En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre :

Côté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeable.

Côté musique ?

Bon week-end 🙂

Que devient l’Arquetype CRT, la Manjaro Linux KDE « retouchée » ?

Nous sommes en août 2015, et je parle alors d’une dérivée de la Manjaro Linux, l’Arquetype CRT. Je concluais l’article d’origine d’une manière un peu vacharde :

Après à vous de voir, mais c’est une distribution qu’on peut largement oublier. Autant préférer l’original, la Manjaro Linux KDE à cette copie. Quitte à rajouter à la main via Octopi les outils en fonction des besoins. Ce qui donnera un ensemble dont la pérénité sera meilleure.

10 mois sont passés, et j’ai voulu voir si elle existait encore et si son utilité avait pris du galon. Je suis donc allé sur le site de l’Arquetype Linux, et j’ai appris que la dernière version « Arquetype CRT_16_03 KDE » était disponible au téléchargement.

CRT ? Continuous Release Term qu’on peut traduire par « en publication continue » même si l’acronyme anglais ne semble avoir aucune signification dans la langue de Shakespeare.

On apprend aussi que l’ISO propose un noyau linux 4.4.3 et Plasma 5.5.4. Donc, en cohérence avec l’existant en mars 2016. J’ai récupéré l’ISO, et en utilisant mon ami Qemu, j’ai lancé l’ISO dans une machine virtuelle.

J’ai donc utilisé les commandes suivantes :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk-arque.img 128G
Formatting 'disk-arque.img', fmt=qcow2 size=137438953472 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off refcount_bits=16
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-arque.img -cdrom Arquetype-CRT_16_03-KDE-11.2-x86_64.iso -boot order=cd &

Pour mémoire, kvm64 est l’alias pour la ligne de commande suivante (2 CPUs virtuel, clavier français, 2 Go de mémoire vive, circuit son ac97 et le support de la virtualisation matérielle) :

qemu-system-x86_64 -smp cpus=2,threads=1 -k fr -m 2048 -soundhw ac97 -enable-kvm

D’ailleurs dès le démarrage, on voit que c’est une Manjaro Linux KDE à peine retouchée…

Continuer la lecture de « Que devient l’Arquetype CRT, la Manjaro Linux KDE « retouchée » ? »

Après Mate-Desktop 1.13.0, au tour de sa version 1.15.0 :)

Le 24 février 2016, j’ai rédigé un article concernant Mate-Desktop 1.13.0 et comment le compiler sur Archlinux.

J’ai bien une version 1.14.1 compilée maison sur mon disque dur, attendant qu’un mainteneur veuille bien reprendre le flambeau pour ma distribution quotidienne depuis la fin 2008.

Mate-Desktop 1.15.0 venant d’être rendu disponible, j’ai recommencé l’opération. En partant d’une machine virtuelle Archlinux avec Xorg dans Qemu – merci le bug 15439 de l’outil de suivi de VirtualBox – et j’ai suivi le protocole déjà appliqué. Après avoir récupération des PGKBUILDs et modifié les références numériques de chaque élement, j’ai utilisé le trio de commande suivante pour créer un Mate-Desktop 1.15.0. J’ai récupéré l’intégralité des codes sources disponible à l’adresse : http://pub.mate-desktop.org/releases/1.15/

makepkg -g >> PKGBUILD ; makepkg -s ; sudo pacman -U nom-du-paquet

La liste des paquets est assez longue, plus d’une trentaine de paquets étant créés lors du processus.

Continuer la lecture de « Après Mate-Desktop 1.13.0, au tour de sa version 1.15.0 🙂 »

Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 3 : juin 2015.

Voici donc le troisième épisode de la série qui sent bon les vacances d’été et les neurones de élèves de classe de terminale qui sont en train de surchauffer… J’étais à leur place en… 19.. Non, je ne le dirai pas, ça me donnerait un sacré coup de vieux.

Mais revenons-en au logiciel libre, et voyons ce qu’il se passait il y a un an, mois pour mois. Vous avez du café ou du thé dans votre tasse préférée ? Si oui, on est parti !

Continuer la lecture de « Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 3 : juin 2015. »

Vieux geek, épisode 61 : Norton Commander, le vénérable ancêtre des gestionnaires de fichiers « à deux panneaux ».

Ici, c’est le vieil ArchLinuxien (bientôt 7 ans au compteur) – donc linuxien élitiste et fan de la ligne de commande, tiens un pléonasme – qui va s’exprimer le long de ce court article. Car je compte vous parler de l’ancêtre d’un de mes outils préférés en ligne de commande, Midnight Commander.

Le vénérable ancêtre de gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » a été developpé par une boite de sinistre réputation : Symantec. Oui, vous savez l’antivirus si léger qu’il fait fuir les virus par sa lourdeur 🙂

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique en 1988-1989, il n’y avait pas vraiment besoin d’un gestionnaire de fichiers. Sur un Amstrad CPC et des disquettes d’une capacité de stockage totale de 360 Ko sur deux faces, les commandes pour gérer les fichiers se résumait à save, |era (ùera pour les claviers azerty), |ren (ùren pour les claviers azerty), cat. Bref, pas de quoi se casser la tête.

Lors de mon passage sur Amiga 1200 et donc aux GUI, avoir un gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » était bien pratique pour éviter de jongler avec deux fenêtres ouvertes en parallèle. Des pointures comme Directory Opus 4.0 que j’ai connu… Via un circuit parallèle 🙂

Autant dire que quand je suis arrivé sur PC en 1995 avec 486 et son duo MS-DOS et MS-Windows 3.1, j’ai été malheureux. Pour MS-Dos qui était encore fringant à l’époque, étant donné que je suis arrivé sur PC peu avant MS-Windows 95, mieux valait passer par MS-DOS pour gérer ses fichiers. Le roi en la matière était Norton Commander.

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 61 : Norton Commander, le vénérable ancêtre des gestionnaires de fichiers « à deux panneaux ». »