En vrac’ rapide et libre.

Comme j’ai pas trop le temps – ni l’envie – de pondre un long billet aujourd’hui, un en vrac’ rapide et libre fera l’affaire !

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

LSD Linux : quand la systemd-o-phobie est poussée dans ses retranchements.

LSD Linux, ce n’est pas une distribution basée sur le psychotrope si cher à la génération flower power, c’est pour dire Less SystemD.

C’est une distributions GNU/Linux hybride un peu bizarre. Prenez le mélange suivant :

  1. Pacman, le gestionnaire de paquet d’Archlinux
  2. Les scripts de démarrage SysVinit
  3. Des paquets compilées à la sauce Linux From Scratch
  4. Un noyau linux « zen-kernel »

Et vous obtiendrez un liveCD assez léger, uniquement en 64 bits, et un peu bizarre pour tout dire. Ma curiosité l’a emporté et j’ai donc récupéré hier l’image ISO en utilisant l’outil wget.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/lesssystemdlinu/snapshots/xfce4/LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso
–2013-02-18 19:51:57– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/lesssystemdlinu/snapshots/xfce4/LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion vers heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 275775488 (263M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso»

100%[======================================>] 275 775 488 36,0KB/s ds 63m 21s

2013-02-18 20:55:19 (70,9 KB/s) – «LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso» sauvegardé [275775488/275775488]

Et j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour tester l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso -no-frame --boot order=cd &

Déjà rien que la mascotte elle fout la trouille… J’avoue que j’ai eu un début d’infarctus en la voyant pour la première fois !

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Funtoo Linux, Sabayon Linux, Gentoo Linux : pourquoi tant de haine envers Gnome Shell ?

Après avoir rédigé l’article assez acide sur la Sabayon Linux 11 version Gnome, j’ai eu envie de vérifier une intuition. Et si c’était, malgré que les mainteneurs de la distribution le nie, un bug vicieux de la Sabayon Linux, voire de la Gentoo Linux et de sa camarade Funtoo Linux ?

J’ai donc créé une machine virtuelle Gentoo 64 bits dans VirtualBox et en utilisant le tutoriel de la Funtoo Linux (que je trouve plus parlant et plus simple que celui de la Gentoo), je suis parti à l’aventure. Qui a duré pas loin de deux jours, vu qu’il faut tout recompiler à la main pour être certain d’avoir un ensemble homogène.

Sur le plan pratique et pour être tranquille, j’ai rajouté une partition /home en plus d’une partition / de 20 Go, et j’ai trouvé les options qui permettent la prise en charge de VirtualBox grâce à mon ami Google.

Et pour le /etc/fstab, je n’ai eu qu’une ligne à rajouter.

Pour le noyau, j’ai pris le paquet gentoo-sources qui m’ont donné un noyau Linux 3.7.8 dès le départ. Très récent, surtout que le noyau Linux 3.7.9 est sorti le lendemain, alors que je lançais la deuxième partie de la compilation de Gnome.

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Sabayon Linux 11, édition Gnome : pas très digeste, malheureusement :(

J’avais déjà abordé la version 10 de la Gentoo Linux pour être humain en septembre dernier. Et j’avais du batailler pour lancer Gnome Shell à l’époque, ce qui m’avait un brin refroidi, en dehors d’une lenteur rédhibitoire pour certaines actions.

La sortie de la version 11 avec un sacré panel de nouveautés m’a attiré et j’ai donc décidé de voir si elle est toujours autant problématique à l’utilisation.

Au menu des nouveautés : un noyau linux 3.7, Gnome 3.6.2, KDE SC 4.9.5, Xfce 4.10, LibreOffice 3.6.3, Mate, le support des machines avec le SecureBoot. De quoi mettre l’eau à la bouche.

Après avoir récupéré l’iso 64 bits de la Sabayon Linux 11 Gnome, j’ai lancé une machine VirtualBox (en utilisant un modèle type Gentoo) pour pouvoir émuler le système.

A noter que l’installateur utilise l’ancienne génération d’Anaconda, l’outil utilisé par la Fedora Linux.

Dès le départ, il est possible de demander la récupération des paquets linguistiques complémentaires.

J’ai gardé les options par défaut, même si je trouve excessif de consacré la moitié du disque dur à la partition /.

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Unity pour Archlinux : où en est-on ?

Alors que les versions dérivées de la future Ubuntu 13.04 annonce leur alpha2 (par exemple la Kubuntu), j’ai voulu voir où en était le port de l’environnement Unity sur Archlinux.

Mon dernier essai remontait à octobre dernier.
Pour faire un point, j’ai pris comme base une archlinux 64 bits fraichement installée, avec un Gnome 3.6 fonctionnel, doté de LibreOffice 4.0 (que j’ai compilé pour mon usage personnel et que j’ai voulu mettre dans la machine virtuelle), du dernier Mozilla Firefox (le 18.0.2).

Pour Unity, et pour m’éviter 4 bonnes heures de compilation, j’ai utilisé le dépot unity.xe-xe.org/, à jour en date du 12 février au moment où je rédige cet article.

Pour activer le dépot, j’ai modifié le fichier /etc/pacman.conf et j’ai inséré les lignes suivantes au tout début :


[unity]
Server = http://unity.xe-xe.org/$arch

[unity-extra]
Server = http://unity.xe-xe.org/extra/$arch

L’installation se faisant avec yaourt ou sudo pacman :


yaourt -Syu
yaourt -S $(pacman -Slq unity)
yaourt -S unity-extra

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En vrac rapide et libre.

En ce mercredi, veille de la plus grande fête commerciale du début d’année, un petit en vrac’ rapide et libre car il le faut bien.

C’est tout ! Bonne Saint Valentin 🙂

ArchEx : le premier exemple du syndrome des distributions dérivées inutiles pour ArchLinux ?

C’est via un meuglement de notre ami « La Vache Libre » que j’ai entendu parler de cette dérivée d’ArchLinux – ce qui change un peu du trillion et demi de dérivées d’Ubuntu – qui propose en une version live une base ArchLinux et le très léger environnement lxde qui fait penser au MS-Windows 9x de la grande époque sur les plans ergonomiques et graphiques 🙂

J’ai donc récupéré sur le site officiel l’image ISO hybride qui propose à la fois une version 32 et 64 bits. Et j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle Qemu 1.4.0rc1 🙂


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-archex.img 128G
Formatting 'disk-archex.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-archex.img -cdrom archex-dual-64bit-32bit-998mb-130207.iso -no-frame -boot order=cd &

Dès qu’on démarre, on se retrouve avec un prompt digne de celui de l’ISO d’installation. Pour avoir le clavier francophone et lancer lxde, j’ai entré les deux commandes suivantes :


loadkeys fr
startx

Un léger bug sur l’ISO : le service lié à Wicd n’est pas lancé au démarrage !

Il m’a suffit de taper dans une commande lxterminal les ligne de commande suivantes :


setxkbmap fr
systemctl start wicd.service

La première ligne étant donné que le clavier est en anglais. Sacré bug quand même. Proposer une ISO live sans connexion réseau fonctionnelle ! Quelle idée…

Pour pouvoir tester de manière plus sereine l’ensemble, j’ai utilisé l’outil archEX-install et sa page d’utilisation.

Et c’est ici que les ennuis commencent. Non seulement l’installateur n’est pas 100% fonctionnel. Impossible d’avoir accès aux traductions à générer, au clavier pour Xorg, ou encore de créer un utilisateur classique ! Et que l’installateur n’est disponible qu’en anglais ?

Je préfère arrêter le massacre ici. Dois-je préciser que des commandes aussi basique que l’outil adduser répondent aux abonnés absents ? Que lxdm n’est pas fourni par défaut ?

Vous voulez une Archlinux avec Lxde dessus ? Un simple conseil : prenez le guide de démarrage d’Archlinux, la page dédiée à Lxde (avec un bon dictionnaire si vous avez des problèmes en anglais), et vous aurez quelque chose d’utilisable, pas cet étron qui m’a donné des envies de… me soulager les intestins comme si j’avais la tourista !

Le seul intérêt ? Le fond d’écran de la distribution, sinon, un conseil : fuyez, mais à très grande vitesse !

Cela montre au moins une chose : ArchLinux est arrivée à un niveau de popularité telle que les dérivées les plus mal fagotées et les plus inutiles commencent à arriver. Tout comme ce que subit Ubuntu, donc.

Chakra Linux 2012.03 « Benz » : et si on parlait, pour changer, de cette dérivée d’Archlinux ?

La fin 2012 début 2013 a été monopolisée par Manjaro Linux dans le domaine des distributions dérivées de la ArchLinux. Jadis basée sur la ArchLinux, la Chakra est maintenant depuis près de 3 ans indépendante, tout en cultivant un goût poussé pour QT et KDE SC.

La dernière fois que je consacrais un article à la Chakra Linux, cela remonte à août dernier.

Car même si Chakra Linux a coupé les ponts avec la maison mère, elle en suit les évolutions à sa propre vitesse, ne serait que l’utilisation de Systemd depuis la version dont j’avais parlé en août 2012.

Dans les notes de publication de la 2013.02, en dehors de la liste habituelle des mises à jour, il est noté « trois points faibles » : l’obligation de partitionner le disque à la main, l’absence d’une gestionnaire de paquets graphiques, et l’option de faire une installation en réseau.

Un point notable, c’est désormais officialisé : plus aucune ISO en 32 bits, et surtout, une ISO hybride, qu’il suffit de graver sur un DVD-RW ou sur une clé USB sans passer par un outil tiers. Un simple coup de « dd » avec un unix ou un outil à la ImageWriter suffise largement.

Mais trève de bavardage, passons à l’installation proprement dite.

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SolusOS 2 alpha7 : La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf ?

SolusOS, c’est un peu comme la fable de la Fontaine de la Grenouille et du Boeuf. Basée sur la Debian GNU/Linux Wheezy, son codeur a eu une crise d’égo et a décidé de forker le code de Gnome Classic dans sa version 3.4.1, Gnome 3.6 existant depuis le 26 septembre 2012, et sera remplacé par Gnome 3.8 vers le 27 mars prochain.

Déjà, il faudra m’expliquer l’intérêt de forker un code rendu obsolète, mais avant de jeter le bébé avec l’eau du bain, récupérons l’ISO de la dernière version alpha disponible, celle qui présente Consort, le fork du code de Gnome Classic 3.4.x.

Rien que le nom est assez comique, quand on sait le rôle technique des princes consorts dans l’histoire…

Mais lançons une machine virtuelle Qemu avec la dernière image ISO 32 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom SolusOS-2-A7.iso -no-frame -boot order=cd &

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En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ en ce milieu de semaine et à 3 jours de mon gâteau avec 39 bougies dessus.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !