En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Avant de laisser reposer le blog jusqu’au lundi 15 avril, un petit en vrac’ rapide et libre.

Ce n’est un très long en vrac’, car je n’ai pas trouver grand chose à mettre ! Désolé 😉

Et bon dimanche !

Mate Desktop 1.6.0 : où en est le fork de Gnome 2 ?

Avec l’annonce de l’abandon du support officiel de Cinnamon sur Archlinux (et donc d’autres distributions à prévoir, comme la Fedora Linux ou la Gentoo Linux), j’ai voulu voir où en était l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, Mate Desktop.

Après tout, c’est un retour au source, car Mate Desktop est né sur Archlinux, en juin 2011, après tout !

Et c’est l’occasion de voir les progrès effectués depuis la précédente version testée en novembre 2012.

Je suis donc parti d’une ArchLinux 64 bits dans VirtualBox 4.2.12, et après avoir installé l’ensemble nécessaire au fonctionnement de Xorg, j’ai suivi le wiki pour installer Mate.

Donc, j’ai rajouté le dépot contenant Mate, avec le code suivant :

[mate]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://repo.mate-desktop.org/archlinux/$arch

Puis, j’ai entré les commandes suivante en root :

pacman -Syy
pacman -S mate mate-extras

Mate Desktop 1.6 - installation partie 1

Mate Desktop 1.6 - installation partie 2

Ce qui ne demande l’installation d’uniquement 550 Mo. J’ai complété l’installation en rajoutant et activant si nécessaire NetworkManager, Cups, les greffons gstreamer, QuodLibet (pour avoir un outil gérant les fichiers audio), LibreOffice et Gimp. Pour la navigation internet, j’ai utilisé Mozilla Firefox. VLC sera l’outil pour lire les vidéos.

J’ai du rajouter gtk-engine-murrine par la suite. Si on ne l’installe pas, le thème graphique est incomplet.

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Cinnarch Gnome 2013.04.11 : le meilleur moyen d’avoir d’avoir une Archlinux et Gnome tout en un ?

Suite à l’annonce de l’abandon de Cinnamon par l’équipe d’ArchLinux pour des raisons technique, CinnArch a décidé de proposer une ISO intermédiaire, qui remplace Cinnamon par Gnome 3.6.

Et de changer de nom par la suite. Je me demande quel sera celui ci. J’ai récupéré l’ISO pour voir ce que donnait l’installateur graphique, grande nouveauté introduite par la précédente ISO officielle du projet.

L’installateur (CnChi) est encore en développement, écrit en Python. Il ne supporte pas encore les ordinateurs utilisateurs avec des machines en UEFI, mais permet de faire une installation plus ou moins avancée au niveau du partitionnement par exemple. Pour me simplifier la vie dans ce premier essai, j’ai utilisé les options par défaut à chaque fois que c’était possible.

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Cinnamon : l’exemple parfait des avantages et inconvénients de dépendre d’une distribution tierce pour un environnement de bureau.

Cinnamon, l’environnement de bureau qui a pris une importance croissante au fil des mois semble justement subir une crise de croissance. De plus en plus de distribution, en dehors de la Linux Mint utilise ou propose l’environnement en question : SnowLinux, CinnArch, Fedora Linux, Ubuntu, OpenSuSE, Gentoo Linux et donc Sabayon Linux, Frugalware Linux. Dixit la page de téléchargement de l’environnement.

Cependant, sa dépendance à une base Ubuntu et l’occasion manquée de pouvoir partir d’une base Debian GNU/Linux fragilise un peu la diffusion de l’environnement de bureau basé sur les technologies de Gnome Shell.

Dans un message récent, sur la liste de publipostage arch-dev-public, l’arrivée de Gnome 3.8 sur les dépots a entrainé une décision logique, bien que douloureuse pour Cinnarch (distribution basée dès le départ sur le duo Cinnamon + ArchLinux) entre autres : le retour de Cinnamon dans AUR, l’archive des logiciels tiers d’Archlinux.

Je cite le morceau important du courrier en question :

I agree about dropping cinnamon because it is impossible to work with Linux
Mint projects. They work with what they have instead of what is coming. So
now we have this gnome 3.8 problem, and then we would have gnome 3.10
problems. We can’t work with their packages.

Ce qui se traduit par :

Je suis d’accord pour l’abandon de Cinnamon car il est impossible de travailler avec les projets de Linux Mint. Ils travaillent avec ce qu’ils ont [la version de Gnome proposée par Ubuntu] pas ce qui arrive. Nous avons maintenant le problème avec Gnome 3.8, et nous aurons des problèmes avec Gnome 3.10. Nous [les développeurs d’Archlinux] ne pouvont pas travailler avec leurs paquets.

J’ai été jeté un oeil sur le dépot des paquets d’Ubuntu pour la Raring Ringtail. Au 12 avril, les paquets Gnome sont encore en partie en version 3.6.x : Nautilus est en version 3.6.3 par exemple. Idem pour Totem ou encore Brasero.

La Ubuntu 13.04 étant en béta 2 récemment, il serait étonnant d’introduire la dernière génération de Gnome fraichement sortie à moins de 2 semaines de la version finale.

Il y a donc de fortes chances pour qu’Ubuntu 13.04, base de la future version de Linux Mint, distribution référence de Cinnamon se base encore sur Gnome 3.6. Donc, potentiellement incompatible avec la dernière version officiellement stable de Gnome et de son shell. Version qui va se répandre dans les semaines qui viennent.

Et ce qui c’est passé avec ArchLinux et CinnArch, risque de se reproduire pour Fedora Linux ou encore Gentoo Linux qui ont moins de retard en terme de versions que la distribution de Canonical.

Doit-on en déduire que l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, j’ai nommé Mate a une chance de se faire une place au soleil ? Pourquoi pas, même si j’avoue que je ne croyais pas vraiment à la pérénité du projet quand il est apparu.

Il est récemment sorti en version 1.6.0 récemment, et se porte étonnament bien. Il est vrai qu’il est moins dépendant que Cinnamon d’une quelconque distribution.

Reste à savoir cependant si le mode « Classique » de Gnome 3.8 lui fera ou pas de l’ombre.

Je suis barbu et je vous… Chronique de la migration vers Gnome 3.8 sous Archlinux.

Après avoir parlé d’une première migration à l’époque de Gnome-unstable, j’étais retourné sous Gnome 3.6 suite au remplacement de mon disque dur interne.

L’arrivée de Gnome 3.8 dans le dépot testing m’a donné accès à la nouvelle génération de l’environnement de bureau. Pour l’installer, j’ai commencé par désactiver les extensions, j’ai quitté ma session Gnome pour une mise à jour aussi simplifiée que possible, en arrêtant GDM avec un petit sudo systemctl stop gdm.service

J’ai donc atterri dans une interface texte. En me connectant avec mon compte utilisateur classique, j’ai effectué les étapes suivantes :

  1. Forcer le remplacement d’un paquet conflictuel, libsoup avec un petit sudo pacman -S libsoup
  2. Ensuite, et pour éviter de me retrouver avec des paquets manquants, j’ai forcé l’installation de l’ensemble de gnome et de gnome-extra, depuis les dépots testing : sudo pacman -S testing/gnome testing/gnome-extra
  3. Une fois l’installation terminée, j’ai enlevé les paquets obsolètes comme metacity, gnome-panel ou encore gnome-screensaver
  4. Pour que Rhythmbox gère Jamendo : sudo pacman -S grilo-plugins
  5. Pour le support complet des fichiers windows media video dans Totem : sudo pacman -S gst-libav
  6. Et j’ai fini en relançant GDM avec un sudo systemctl start gdm.service

La finition a consisté à réinsérer le mot de passe de mon compte en ligne google. Il ne manquait qu’une fonctionnalité : la possibilité d’ouvrir un terminal avec un clic droit dans Nautilus.

Pour résumer les faits, Gnome-Terminal avait cette possibilité de pouvoir ouvrir en utilisant le clic droit une fenêtre en mode texte dans n’importe quel dossier de Nautilus, rendant l’extension nautilus-open-terminal inutile.

Cependant, après quelques tests, activer la fonction directement dans Gnome-Terminal plantait Nautilus au démarrage. Finalement, il a été décidé d’enlever cette fonctionnalité à Gnome-Terminal.

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Frugalware Linux 1.9pre1 : faut aimer les installateurs austères…

La première préversion de la Frugalware Linux 1.9 est sortie récemment, avec un nouvel installateur, fvbe. J’ai voulu voir ce que cela donnait, donc j’ai pris l’ISO qui permet d’installer uniquement la base.

L’installateur est encore dans ses couche-culottes, mais refondre un installateur ne se fait pas en un claquement de doigt ! Et ne se fait pas en quelques jours.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-current-iso/fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso
–2013-04-08 23:15:53– ftp://ftp7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-current-iso/fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso
=> «fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso»
Résolution de ftp7.frugalware.org (ftp7.frugalware.org)… 2001:1b48:10f::2, 158.255.96.2
Connexion vers ftp7.frugalware.org (ftp7.frugalware.org)|2001:1b48:10f::2|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/frugalware/frugalware-current-iso … complété.
==> SIZE fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso … 431378432
==> EPSV … complété. ==> RETR fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso … complété.
Longueur: 431378432 (411M) (non certifiée)

100%[======================================>] 431 378 432 764KB/s ds 8m 47s

2013-04-08 23:24:40 (799 KB/s) – «fvbe-1.9pre1-basic-x86_64.iso» sauvegardé [431378432]

J’ai ensuite lancé l’ISO dans une machine virtuelle virtualbox. Et dès le départ, on a un grub2 tout en mode texte. Pour des raisons pratiques, il faut configurer dès le départ la locale et le clavier (keyboard Layout).

Ensuite, au démarrage, on est accueilli par un simple login. J’ai entré le duo root et comme mot de passe, fvbe. Ensuite, l’installateur se démarre avec un simple fwsetup.

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Je vais être encore traité d’anti-Canonical primaire, mais je m’en contrefiche !

L’idée de ce billet m’est venu en lisant ce billet de Cyrille Borne, dans lequel il me fait un clin d’oeil que je cite :

Dans son billet sur les distributions Linux où Frédéric évoquait l’élitisme de certaines distributions, j’étais intervenu pour spécifier que quoiqu’il arrive de toute façon, quel que soit le Linux, ça finit par partir d’une manière ou d’une autre en sucette, une fois de plus on est en plein dedans. En parcourant les forum un peu pour trouver ma solution pour le touchpad, j’ai lu de nombreuses personnes qui n’avaient pas réussi à partitionnerl leur système pour y mettre Windows à côté, beaucoup de gens seront bloqués par la réalisation des live USB, par l’utilisation de Gparted, par l’édition des fichiers de conf pour faire fonctionner le touchpad. On comprend dès lors que rien n’est simple, et qu’il n’est pas la peine d’aller bien loin pour trouver la complexité.

En dehors de la fausse simplication des outils via l’utilisation d’une interface graphique, à savoir l’élitisme de certaines distributions, le problème est qu’utiliser une distribution GNU/Linux, c’est déjà s’intéresser à l’informatique en dehors de son utilisation basique.

Dans un billet assez acide, je disais que c’était une chance pour les distributions GNU/Linux d’être un marché de niche.

Il y a quelques vérités – certains diront que ce sont des idioties – mais ce qui va suivre est basée sur ma propre expérience. Celle d’une personne qui a aidé à former des personnes à l’outil informatique sous la férule d’une ATIC (Animatrice des Technologies de l’Information et de la Communication).

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En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Etant donné que je ne compte rien publier avant lundi prochain, un petit en vrac’ pour finir la semaine.

Voila, c’était court, mais j’ai pas mal de pain sur la planche avec un projet personnel qui me tient à coeur depuis près de 15 ans… Mais je n’en dirais pas plus pour le moment 😀

Il y a deux types d’utilisateurs en informatique…

Ceux qui ont perdus des données, et ceux qui en perdront. Je fais partie de la première catégorie, et j’avoue que j’ai failli faire à nouveau partie de la deuxième catégorie.

Cette après-midi, j’ai lu un article assez technique et très intéressant publié par Cep sur le blog de Cyrille Borne sur la gestion des secteurs défectueux d’un disque dur.

C’est surtout le chapeau qui m’a interpellé :

Il peut arriver que l’on ait un ou plusieurs secteurs défectueux sur un disque dur. Si le nombre de secteurs défectueux est important, par exemple à partir de 5, ou si le nombre de secteurs endommagés augmente, il est urgent de récupérer ses données et de changer le disque.

Je savais que mon vieux disque SATA de 500 Go jadis acheté par la machine avait toujours eu une poignée de secteurs défectueux, mais très peu, donc je ne m’en inquiétais pas. Après avoir lancé par acquis de conscience l’outil de diagnostic pour voir le niveau de dégradation de mon disque, je me suis pris une claque en pleine tronche. Pas 6 ou 7 secteurs défectueux, non, 45 ! Pour un disque de 500 Go 🙁

D’un naturel prudent, j’ai des copies en triple de mes données : sur les disques de mon fixe (qui rendait l’âme), sur le disque de mon ordinateur portable (encore sain malgré qu’il aille sur ses 4 ans), et sur mon disque dur externe.

Dans les données, il y a quelques choses comme 60 Go de musique au format mp3 320, pour environ 500 galettes plastifiées. Et devoir me retaper l’encodage de 500 galettes, comment dire… Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !

Je n’avais pas d’autre choix que d’aller au magasin d’informatique le plus proche, dans mon cas une enseigne Boulanger et faire chauffer la carte bleue 🙁

Dans ma petite ville, le choix n’est pas ultra important. En tout et pour tout, deux modèles : 500 Go à 69 € ou 1 To pour 79 €… Autant dire que pour 10 € de plus doubler la capacité, même si le disque dur n’est pas foudre de guerre… La vitesse de pointe annoncée ? 6 Gb/s. Doubler de capacité en étant certain d’avoir un disque sain… Ca vaut la peine d’y penser, non ? Même si ça fait toujours mal ce genre d’opérations.

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Passage à Gnome 3.8 sous Archlinux via Gnome-Unstable ? Plus simple que je l’espérais ;)

L’article qui suit ne doit en aucun cas s’appliquer à une machine en production. D’ailleurs, je voudrais bien connaître les entreprises assez cascadeuses pour utiliser ArchLinux comme distribution GNU/Linux 😉

En ce jour de marée faisandée, j’ai eu envie de passer mon ordinateur fixe sous Gnome 3.8.0, sachant que j’utilise dessus un Gnome 3.6.2 à jour. J’avais présenté rapidement Gnome 3.8 dans un article précédent via une Frugalware Linux dans VirtualBox.

Je tiens à le préciser : gnome-unstable n’est pas encore complètement recompilé, et si vous voulez reproduire la manipulation, c’est à vos risques et périls.

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