Salix 14.1 alpha1 : le début du retour de la « ubuntu » pour Slackware Linux ?

Lors de ma visite quotidienne sur Distrowatch, j’ai pu lire que dans les sorties se trouvait l’alpha1 de la SalixOS 14.1. Pour mémoire, la SalixOS, c’est un peu l’Ubuntu de la Slackware Linux : une distribution prête à l’emploi, mais qui utilise Xfce par défaut. J’ai donc récupéré via wget l’iso de la première alpha de la SalixOS 14.1. Côté taille de l’ISO, je sais pas pourquoi, mais elle risque de faire fuir certaines personne superstitieuses 🙂

Les notes de publications sont disponibles sur le forum officiel de la SalixOS.

J’avais parlé de la SalixOS 14.0 il y a environ un an de cela, en novembre 2012.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/salix/14.1/salix64-xfce-14.1alpha1.iso
–2013-11-29 09:18:06– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/salix/14.1/salix64-xfce-14.1alpha1.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2001:1b48:10f::7, 158.255.96.7
Connexion vers freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2001:1b48:10f::7|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 698351616 (666M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «salix64-xfce-14.1alpha1.iso»

100%[======================================>] 698 351 616 3,05MB/s ds 3m 48s

2013-11-29 09:21:53 (2,92 MB/s) – «salix64-xfce-14.1alpha1.iso» sauvegardé [698351616/698351616]

Puis j’ai lancé mon ami VirtualBox pour voir ce que la SalixOS 14.1 alpha1 a dans le ventre.

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Vouloir des distributions GNU/Linux 64 bits uniquement en 64 bits, un combat d’arrière-garde ?

Depuis que j’utilise des distributions GNU/linux 64 bits en dur sur mes machines (quand j’en ai la possibilité), c’est à dire depuis environ 7 ans, bientôt 8. Le premier article où je parlais vers une migration vers une distribution GNU/Linux 64 bits, c’était à l’époque de la Ubuntu Edgy Eft… Alias 6.10 🙂

Au début, il fallait jouer avec des enrobeurs comme nspluginwrapper pour des greffons non libres comme Adobe Flash pour être tranquille. Il y a deux ans, à quelques semaines près, je rédigeais un billet un brin optimiste.

Cependant, les distributions qui se disent 64 bits en oubliant de préciser que pour certains logiciels, dans 99,9% des cas non libres, elles doivent rajouter une couche 32 bits plus ou moins épaisse.

Il est vrai qu’au fil des années et des billets, j’ai écrit des billets trempés dans l’acide sulfurique, comme à l’époque où je disais que la distribution au caméléon était la première distributions 48 bits !

Les logiciels non-libres qui justifie l’emploi d’une couche plus ou moins épaisse de bibliothèques 32 bits ? On peut les résumer principalement à deux grands noms : Skype et Steam.

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OpenMandriva Lx 2013.0 : La version communautaire « non-officielle  » de la Rosa Linux ? Ou sa « Mageia 1  » ?

Rosa Linux, c’est un peu la suite « officielle » de Mandriva Linux. Ou du moins, un fork basé sur le code de la Mandriva Linux 2011. D’ailleurs, c’est Mandriva Linux qui l’avoue :

Pour les postes de travail, choisissez la future OpenMandriva Linux, la distribution communautaire qui a repris le développement des distributions historiques de Mandriva. OpenMandriva est un projet indépendant, fondé en France, et qui a pris comme base la distribution russe ROSA, elle-même issue de Mandriva Linux. Le résultat est une infrastructure entièrement indépendante de fournisseurs américains et que ne laisse personne collecter vos données.

J’ai voulu voir comment se situait la OpenMandriva Lx par rapport à la Rosa Linux. un truc qui m’a fait tiqué dans l’annonce de la OpenMandriva Lx est ceci: « Nous avons additionné les résultats (en différentes langues – Ndt) de l ’enquête à partir de la RC2, et il s’avère que SimpleWelcome a été le vainqueur, au lieu de Kickoff. SimpleWelcome est le lanceur par défaut pour cette version, mais Kickoff est toujours inclus dans l’ISO, au cas où vous le préférez. »

Plusieurs hypothèses sont alors envisageables.

  1. OpenMandriva, un simple toilettage de la Rosa Linux avec quelques avancées techniques ?
  2. La reproduction du schéma utilisé par RedHat : Utiliser la Fedora Linux comme base de test communautaire et prendre une versions sur 7 ou 8 pour produire une nouvelle RedHat Enterprise Linux à destination des entreprises et des groupes voulant une distribution GNU/Linux supporté au minimum 5 à 7 ans ?
  3. Une base pour s’affranchir de la Rosa Linux à terme, comme jadis la Mageia 1 a été une Mandriva 2010.1 retravaillée et toilettée pour s’affranchir de Mandriva Linux ?

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En vrac’ de chez en vrac’

Pour une fois, ce sera vraiment un en vrac’ très varié 😉

Voila, c’est tout. Je suis en train de travailler sur la troisième publication que je ferais sur Atramenta. Et j’aime à prendre mon temps 😉

Bon week-end 😉

OpenSuSE 13.1 : le retour du Caméléon… Trop vert ou malchance de mon côté ?

La distribution OpenSuSE fait partie des vénérables ancètres dans le domaine des distributions GNU/Linux. Elle est la descendante de la SuSE Linux née en 1996, après avoir été une traduction de la Slackware Linux pour le public allemand durant près de 4 années, entre 1992 et 1996.

Elle fête donc cette année ses 17 ans d’existence en tant que distribution à part entière. J’ai récupéré l’ISO en version KDE. Pour quelle raison ? Elle est simple, et se trouve dans les notes de publications de la version 13.1, du moins dans sa version anglophone, section détails :

KDE Plasma Desktop is the default in openSUSE, and the 4.11 version of this Free Desktop is a long term maintained release.

Ce qu’on peut traduire par :

Le bureau KDE Plasma est le défaut dans la openSUSE, et la version 4.11 de ce bureau libre est une publication maintenue sur le long terme.

En effet, c’est la première version « evergreen » de la distribution au caméléon, qui contrairement aux autres versions sera maintenue durant les 3 ans qui suivent sa sortie au lieu de 18 mois. En gros, l’équivalent des LTS de Canonical pour Ubuntu.

J’ai donc lancé VirtualBox pour voir ce que le caméléon nous propose cette fois.

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Emmabuntüs2, 1.06 : le retour de la distribution GNU/Linux solidaire et généreuse ?

En juillet 2012, je faisais un billet rapide sur la première version de la Emmabuntüs 2. La distribution continue son bonhomme de chemin, et le 18 novembre 2013, la cinquième révision de la Emmabuntüs 2 a pointé le bout de ses octets. Elle est encore et toujours basée sur la Xubuntu 12.04 LTS. La 12.04.3 pour cette version. Une intuition me dit que la Emmabuntüs 3 sera basée sur la Xubuntu 14.04 LTS 🙂

J’ai donc récupéré l’ISO de cette nouvelle révision. J’ai voulu voir ce qu’était devenu la distribution, 16 mois après le test que j’avais fait.

J’ai donc utilisé VirtualBox pour la suite de l’article.

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Les tailles annoncées par les installateurs : du grand n’importe quoi au détriment des distributions GNU/Linux ?

Certaines distributions, dans un but bien compréhensible de transparence et d’information de l’utilisateur, annonce dès l’installation quelle est la taille requise pour mettre en place l’ensemble de leurs outils sur le disque dur.

Cela semble être une quasi-exclusivité des distributions basées sur Ubuntu, sauf oubli complètement involontaire de ma part. Seul OpenMandriva est le premier contre-exemple me venant à l’esprit. Mais il doit y en avoir d’autres, non ?

C’est en testant – par curiosité – la version RC de la Linux Mint 16 en saveur Mate que je suis tombé sur une incohérence. En effet, l’installateur m’annonçait que 8,1 Go était requis pour avoir de meilleurs résultats. Hors, après installation et mises à jour, seulement la moitié était prise, captures d’écran à l’appui.

Rapport taille annoncée sur taille prise ? 1,92.

Je me suis alors demandé : et les autres principales distributions ? J’ai voulu voir si on avait toujours une telle différence entre la taille requise et la taille réellement prise au final. Dans ce but, j’ai rajouté à ma liste, en restant dans les grands noms dont la célébrité est parfois faite à leurs corps défendants :

  1. Linux Mint 16 Rc saveur Cinnamon
  2. Ubuntu 13.10
  3. ElementaryOS 0.2
  4. PearOS 8
  5. OpenMandriva Lx 2013.0rc2

Je suis resté dans des distributions grand public. De mémoire, les distributions basées sur Fedora ou sur Archlinux n’annonce aucun pré-requis au niveau de la place nécessaire. En ce qui concerne OpenSuSE, je l’ai trop peu fréquenté récemment pour me prononcer. J’aurais bien rajouté la Mageia 3, mais elle ne donne aucune information sur la taille recommandée.

Pour chacune des distributions listée, c’est simple : elle est installée, mise à jour, et les caches vidés.

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En vrac’ de fin de semaine

Avant une pause de week-end, un petit billet en vrac’

  1. La LinuxMint 16 vient de sortir en version RC, avec Cinnamon et Mate Desktop. Préparez-vous à une tétrachiée d’articles sur la distribution dans les jours qui viennent.
  2. La première béta de la Mageia 4 a aussi pointé le bout de ses octets.
  3. Pour les fans un peu cascadeur de PC-BSD, une béta de la version 10.0 de PC-BSD est disponible. Attention, c’est du rustique 😉
  4. Pour changer de l’informatique, si vous aimez la folk anglaise, Josienne Clarke et Ben Walker ont lancé en précommande leur album de Noël qui sortira le 1er décembre.
  5. Pour finir, n’oubliez pas que jusqu’au 19 novembre 2013, 23 h 59 (Heure de Paris), j’ai un concours ouvert. Si vous voulez participer… 🙂

Bon week-end !

La Fedora Linux 20 béta mérite-t-elle son nom de code ? ;)

La Fedora Linux 20 beta est sortie récemment. Elle a pour nom de code « Heisenbug ». C’est un clin d’oeil au découvreur du principe d’incertude ou d’indétermination dans la physique quantique, Werner Heisenberg. On parle d’Heisenbug pour parler de bug limite impossible à reproduire.

Les notes de publication sont très complètes, et nous annoncent plein de bonnes choses. Outre les obligatoires montées en version des briques basiques de toute distribution GNU/Linux, on peut trouver aussi Gnome 3.10, KDE SC 4.11, sans oublier le support de certaines architectures ARM. Sans oublier que Fedora Linux fête ses 10 ans en ce mois de novembre 2013.

J’ai donc pris l’image ISO en 64 bits de la version Live (qui propose une version allegée de Gnome). Le tout dans une machine Qemu.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -no-frame -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-Beta-5.iso -boot order=cd &

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KaOS, de la concurrence pour la Chakra Linux et la Manjaro Linux KDE SC ?

Fouillant comme d’habitude la liste des distributions attendant d’être intégrées à l’index de Distrowatch, j’ai pris connaissance de l’existence de KaOS, dont le slogan est : « A lean KDE Distribution », ce qu’on peut traduire par : « Une distribution KDE mince », dont la première version vient de sortir en ce mois de novembre 2013.

Même si ce n’est pas dit, les indices sont clairs : distribution en rolling release, et si on va sur la section FAQ, on voit qu’un bouton « Pacman Guide » apparaît. C’est donc, comme la Manjaro Linux, ou jadis la Chakra Linux, une distribution GNU/Linux basée sur Archlinux. Elle semble être disponible uniquement en 64 bits.

J’ai donc récupéré, via la page de téléchargement, l’ISO nommée 2013.11. Au menu de l’ISO qui pèse 1,6 Go ?

KDE SC 4.11.3 et toutes ses traductions, le noyau 3.11.7, systemd 208, QT 4.8.5, Calligra 2.7.4, Clementine 1.2.0. Quelques applications en GTK, comme Mozilla Firefox 25, Thunderbird 24.1.0 ou le dernier Chromium sont disponibles. Autant dire que les 1,6 Go récupérés sont bien utilisés 😉

Pour la suite, je suis passé par VirtualBox pour voir ce que l’ISO a dans le ventre.

Un KDE SC tout en dégradé de noir et de gris nous accueille. Assez agréable à voir, et loin du tape à l’oeil qu’on peut trouver sur d’autres distributions.

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