La Primtux : une bonne distribution GNU/Linux ou un énième projet inutile ?

Derrière ce titre, il se cache une remarque de Cep, que j’ai pu lire sur la framasphere* alors que je prenais les premières notes sur cet article consacré à la Primtux, après un premier lien dans un article « en vrac' » du 11 octobre 2015.

Pour la postérité, aucun réseau social n’étant éternel, voici la capture d’écran de la remarque de Cep.

Si vous n’arrivez pas à lire la prose de Cep, je la recopie verbatim ci-après :

Multiplication à l’envie de billets hyper raccoleurs sur PrimTux.

Parmi tous ceux qui en parlent combien l’ont réellement et sérieusement essayé ? car si c’était le cas, vu le nombre de bugs et l’amateurisme le discours serait différent.

Le libre paye le prix de ces emballements faciles et de cet amateurisme dans la réalisation de nombreux projets. Un peu plus de sérieux au « détriment » du chiffre ferait un bien fou.

#libre #linux #debian

Même si je comprends le « coup de gueule » de Cep, j’ai eu envie de voir par moi-même si on pouvait appuyer les arguments avancés d’une manière un peu lapidaire ici. J’ai donc récupéré l’ISO de la Primtux, et je l’ai lancé dans une machine VirtualBox bien « couillue » : 2 Go de mémoire vive dédiée, 2 CPUs virtuels, 128Go de disque dur.

Après avoir récupéré et vérifié l’image ISO qui pèse quand même près de 3 Go, depuis l’espace sourceforge de la distribution. J’ai utilisé l’image du nom de « PrimTux-2015-10-22-TotaleLiberte.iso ». Donc, la dernière en date au moment où je rédige cet article le 25 octobre 2015.

Continuer la lecture de « La Primtux : une bonne distribution GNU/Linux ou un énième projet inutile ? »

En vrac’ de fin de semaine.

Comme tous les samedis ou dimanches depuis quelques temps, un en vrac’ pour boucler la semaine. Commençons par le panier de crustacés qu’est le logiciel libre.

  • En dehors de la floppée des versions officielles de la Ubuntu Linux, il faut noter la sortie de la nouvelle version de CloneZilla, outil bien pratique pour cloner son disque dur à des fins de sauvegardes. Distribution qui utilise une base Debian GNU/Linux Sid. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • L’équipe de la LinuxMint a annoncé la sortie de Cinnamon 2.8. Elle est réservé pour le moment aux fondu(e)s ! Plus d’infos sur le billet qui annonce la publication.
  • Un nouveau venu dans le monde du blog consacré au libre : Maxso. Je lui souhaite une bonne continuation !
  • Un nouveau forum consacré au logiciel libre a pointé le bout de ses octets récemment : Torrent Libre.

Passons à la culture. Après le gros billet du mercredi 21 octobre, je n’ai pas vraiment grand chose à me mettre sous la souris 🙁

  • Vous aimez le death metal melodique ? Laissez donc trainer une oreille sur le premier EP éponyme des Watch Them Burn. Merci Twitter 🙂
  • Dans le genre plus doux – c’est pas difficile – je demande le premier album d’Andrea Lucia, « Eschaton ».
  • Prenez du post-rock, ajoutez une dose de progressif, un peu de shoegaze, et mélangez bien le tout. Vous obtiendrez « In the midst of chaos there is stillness » du groupe Fleur de Lis originaire d’Oslo.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end 🙂

Ah, les noms de code des diverses versions d’Ubuntu… Merci à Lucy in the Sky with Diamonds ? :)

Alors que la 22ième publication d’Ubuntu est encore toute fraîche, et que le grand manitou de Canonical, j’ai nommé Mark Shuttleworth a annoncé le nom de code de la 6ième LTS de l’histoire de la distribution, j’ai eu envie de revenir sur les noms de code qui sont les plus… bizarroïdes jamais proposés.

Le nom de code la Ubuntu 16.04 LTS étant hors concours, bien qu’il est assez tiré par les cheveux, car il faut y penser à Xenial Xerus. Dixit Mark Shuttleworth, Xenial signifierait amical ou hospitalier. Le Xerus fait un peu penser aux suricates dans l’apparence générale, bien qu’ils soient affiliés aux écureuils. Bizarre, non ?

Mais il y a d’autres noms de code depuis la sortie de la première Ubuntu en octobre 2004 qui valent leur pesant de « Mais comment ils ont pu trouver ça ? ». Voici donc mon top 5, rangé par ordre chronologique.

À tout seigneur, tout honneur. Commençons par la Ubuntu 4.10, sortie en octobre 2004. Inaugurant le principe d’une Debian GNU/Linux « simplifiée », la première Ubuntu avait pour nom de code… Warty Warthog, ce qu’on peut traduire par « phacochère verruqueux ». Non, je n’ose même pas m’imaginer la tête d’un phacochère souffrant de verrues. Pauvre bête !

À l’époque la seule interface disponible était Gnome 2.8 avec Mozilla 0.9 (mise à jour par la suite en version 1.0.x), et OpenOffice.org 1.1…

Continuer la lecture de « Ah, les noms de code des diverses versions d’Ubuntu… Merci à Lucy in the Sky with Diamonds ? 🙂 »

En vrac’ de fin de semaine un brin vachard !

Pour finir cette semaine, un en vrac’ assez chargé et spécialement vachard. Y a des jours comme ça…

Commençons par le logiciel libre :

  • Après de nombreux mois de développement, la NuTyX 8.0 alias Houaphan (dont j’avais parlé le 17 septembre 2015) est officiellement disponible.
  • Dans la série « je fais un bond énorme en terme de numérotation », je demande la OpenSuSE Leap 42.1 rc1. La version 42.1 finale, qui suivra la OpenSuSE 13.2, est prévue pour le 30 octobre.
  • La Emmabuntüs 3 vient de sortir sa nouvelle révision mineure, la version 1.02… Qui sur certains plans aurait bien mérité une numérotation 2.0 🙂

Passons maintenant au monde merveilleux des liens bien vachards.

Pour finir, on va parler musique.

C’est tout pour aujourd’hui ! Bon week-end !

Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Dernière partie.

Après la Archbang Linux, la BBQLinux et la Bridge Linux, continuons cette série de distributions GNU/Linux basées sur Archlinux.

Au début je comptais faire un article sur la Kademar Linux, mais deux facteurs m’ont fait changé d’avis. Le premier, c’est que j’en ai parlé en mars 2015.

Le second, c’est la politique bizarre de la distribution. Quand j’ai fait l’article à la mi-mars 2015, j’avais pris la version avec Xfce. Or, près d’un mois avant, une version avec Plasma avait été publiée, mais non proposée par défaut en téléchargement comme version principale, car comme sa consonnance l’indique, c’est une distribution qui est principalement basée sur KDE. C’est quand même étrange. Parler d’une version et ne pas la proposer à un téléchargement plus large, pourquoi ? Quant à faire migrer une session de KDE SC 4 vers Plasma, c’est source d’ennuis sans fin 🙁

J’ai donc décidé de faire l’impasse et de me replier sur la PoliArch, vu l’énorme activité sur le site de la Kademar

Distribution d’origine italienne, PoliArch est basée sur Xfce avec pour but principal d’être une trousse à outils pour récupérer des données et réparer des ordinateurs. Je l’ai donc récupérée pour voir si, comme pour la BBQLinux elle peut être détournée de sa fonction d’origine ou pas.

Le point noir, c’est la sortie d’ISO semestrielle. Donc au moment où je rédige cet article, le 15 octobre 2015, la dernière en date a été publiée début avril 2015.

Comme d’habitude, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche 🙂

Continuer la lecture de « Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Dernière partie. »

Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Troisième partie.

Après la Archbang Linux et la BBQLinux, continuons cette série de distributions GNU/Linux basées sur Archlinux. Au tour de la Bridge Linux. Distribution dont j’ai déjà parlé, la dernière fois en juin 2014.

Au moment où je rédige cet article, le 13 octobre 2015, la dernière ISO est une certaine 2015.02, en date de février 2015. Étant donné que c’est une archlinux basée à l’origine sur Xfce, j’ai pris sa version Xfce.

Quand j’ai parlé pour la dernière fois de la Bridge Linux, je n’ai pas mâché mes mots, avec une conclusion plus que lapidaire :

Bridge Linux ? Passez donc votre chemin pour éviter de vous arracher la moitié de votre masse capillaire.

La question est donc la suivante : est-elle toujours autant à l’origine de calvitie précoce ou pas.

Comme d’habitude, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche 🙂

Continuer la lecture de « Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Troisième partie. »

Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Deuxième partie.

Après un premier article consacré à la ArchBang qui m’a laissé un goût d’inachevé dans la bouche, j’ai pris la deuxième distribution dans ma liste, j’ai nommé la BBQLinux. Son site officiel annonce la couleur : elle est dédiée à la création de roms tierces pour Android. Elle existe en version Cinnamon et Mate Desktop. Cela aurait pu être une raison pour la laisser de côté, mais j’ai eu envie de voir ce qu’elle proposait. On peut très bien l’installer sans développer de roms tierces pour Android, après tout 🙂

J’ai récupéré la dernière ISO avec Mate Desktop, pour éviter de me trimballer le lourdingue Cinnamon. Au moment où je rédige cet article, c’est l’ISO en date du 15 septembre 2015, à savoir : bbqlinux-2015.09.15-x86_64-mate.iso

Comme d’habitude, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche 🙂

Continuer la lecture de « Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Deuxième partie. »

Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Première partie.

L’article sur la BlueStar Linux qui est sûrement la pire dérivée d’Archlinux que j’ai pu tester depuis des mois, m’a donné envie de faire un bilan sur les distributions basées sur Archlinux. J’avais déjà fait un premier billet de de ce genre en juin 2014. Mais vu la popularité croissante (hum !) d’Archlinux comme base, j’ai décidé de faire un nouveau billet, ou plutôt une nouvelle série de billet qui va s’étaler tout le long du mois d’octobre 2015.

Petite précision : je ne parlerais ni de la Chakra Linux (qui s’est séparée d’Archlinux courant 2010), ni de la cousine lointaine d’Archlinux, la KaOS, ni encore des installateurs plus ou moins étoffés du genre Antergos ou Architect Linux (anciennement connu sous le nom d’Evo/Lution).

Je voudrais parler des distributions à part entière. Donc par ordre alphabétique : Archbang, bbqLinux (spécialisée dans la conception des roms tierces pour Android), Bridge Linux, Kademar et PoliArch. Donc, si tout se passe bien, il y aura 5 billets dans cette série.

La BlueStar ayant déjà vu son cas traité, j’ai décidé de commencer par la ArchBang qui est reprise en main par sa communauté, du moins si l’on en croit ce billet du forum des utilisateurs de la ArchBang. Le but étant de conserver des images ISO à publication trimestrielle.

J’avais pour la dernière fois parlé de la ArchBang en décembre 2012, et je n’avais pas été super enchanté par le résultat.

Je concluais l’article ainsi :

Et même si je suis un grand fan d’Archlinux, j’en arrive à préférer CrunchBang pour avoir une distribution proposant un environnement basé sur Openbox. Ou encore l’excellente Viperr 02.

Archbang ? En progrès, mais peut mieux faire, ne serait-ce que proposer des outils de bureautique basique.

Près de trois ans sont passés, et j’ai récupéré la dernière ISO en date, proposée par la communauté. Comme d’habitude, mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche 🙂

Continuer la lecture de « Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Première partie. »

BlueStar Linux : 2 ans et des bananes plus tard, toujours autant de haine pour la Archlinux ?

En juillet 2013, je parlais de la BlueStar Linux. Quand j’en avais parlé, la distribution était sur la liste d’attente de Distrowatch. Elle est toujours sur la liste d’attente, soit dit en passant, même si le site officiel a changé d’adresse, passant de bluestarlinux.org vers une adresse sourceforge.

Faisant un tour sur le site Linuxtracker.org, j’ai pu voir une entrée intéressante, en date du 7 octobre 2015. Celle de l’annonce de la BlueStar Linux 4.2.2, sortie le 5 octobre 2015. Du moins, si on en croit le nom de l’ISO d’un peu plus de 2 Go, que j’ai récupéré via Bittorrent : bluestar-linux-4.2.2-desktop-2015.10.05-x86_64.iso

Cependant, le site officiel annonce l’existence d’une ISO avec Plasma 5.x, que j’ai donc aussi récupéré via torrent. J’ai décidé ensuite de prendre l’ISO officiellement disponible sur le site de la distribution, car on n’est jamais trop prudent ! J’avoue que j’ai été un peu interloqué par la situation.

Quand j’avais parlé de la distribution en 2013, je concluais assez vachardement, en utilisant un clip bien connu peu après.

L’ensemble est très lourd, d’une lenteur à s’arracher les cheveux. Ne serait-ce que le temps nécessaire après l’écran de connexion pour que KDE SC soit utilisable. On a l’impression que le thème graphique a été dessiné par des enfants de maternelle qui auraient mangé des champignons hallucinogènes.

Question à 0,02€ en restant généreux : est-ce toujours le cas en octobre 2015 ? Pour y répondre, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox, en prenant un modèle Archlinux. Je l’ai doté de 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et de 128 Go de disque.

Continuer la lecture de « BlueStar Linux : 2 ans et des bananes plus tard, toujours autant de haine pour la Archlinux ? »

En vrac’ dominical pour changer un peu :)

Un petit en vrac’ de fin de semaine. Commençons par le logiciel libre.

  • L’Unix libre le plus versatile est disponible dans une nouvelle mouture. Je parle bien entendu de NetBSD 7.0.
  • Clap de fin pour la Archbang Linux ? En tout cas, une équipe veut faire continuer de vivre cette Archlinux inspirée de la Crunchbang Linux.
  • Dans le genre projet généreux, je demande la NormandieOS, une OpenSuSE sur laquelle est rajouté LXQt et quelques outils. On verra bien ce qu’elle durera.
  • Vous êtes professeur (maternelle et école primaire) et vous cherchez une distribution GNU/Linux conçue pour l’éducation ? La PrimTux sera un bon choix : Debian GNU/Linux Jessie avec le dernier HandyMenu. Plus d’infos sur le site officiel avec un excellent dessin de Péhä.

Parlons un peu culture.

C’est tout pour ce dimanche ! Bonne fin de week-end !