« Dead Frequencies  » de Marker Beacon : quand le heavy metal français se libère.

Parmi les styles musicaux que j’apprécie, le metal en fait partie, avec la folk, le rock progressif ou pas, ou encore la musique classique. J’ai des goûts musicaux assez variés comme j’ai pu le démontrer au fil des billets sur mon blog.

Genre né au début des années 1970, le metal a eu des variantes qui se sont démultipliés, au point qu’il faut parfois utiliser des métaphores pour comprendre les différents styles. Et encore, on est très loin d’être exhaustif.

J’ai été contacté par Olivier, membre du groupe Marker Beacon pour me parler de leur premier album officiel.

J’avoue que je ne connaissais pas la tendance « mélodique » du métal, et on est loin des titres glauques et lourds que pourrait laisser croire la pochette 🙂

Pochette du premier album des Marker Beacon

L’album propose une quinzaine de titres d’heavy metal assez classique, assez « léger » dit mélodique, ce qui est un peu étrange à la première écoute. Entre une introduction acoustique (« Near Death Experience ») et une fermeture entièrement instrumentale (« Megahertz »), on a des pistes qui s’écoutent très facilement.

C’est un mélange de rock « classique », de hard rock typique des années 1970 (Deep Purple, Led Zeppelin) avec des tendances métal. Autant dire que c’est très facile d’écoute.

Dans les pistes que j’ai bien aimé, on trouve « Time To Time », « Despair » ou encore « Drug Day ». Sans oublier que comme tout bon groupe affilié au metal, Marker Beacon sait pondre des titres plus doux, avec « New Shell » ou encore « Final Nightmare ».

A croire qu’il existe une loi musicale qui veut que les groupes de Metal soient capables de pondre des ballades d’une douceur à arracher des larmes. Comment ne pas citer « Hurt » de Nine Inch Nails, « Still Loving You » des Scorpions, « Harvest », « Face Of Melinda » ou « Burden » d’Opeth ? 🙂

Il y a cependant des titres plus lourds comme « Blaster » ou encore « Persian Tales ». Mais ce n’est pas uniquement des titres qui surjoue les guitares saturées ou les rythmes de batteries complètement fous, ce qui rend l’album écoutable et qui évite la lassitude.

L’album est disponible en version numérique de manière gratuite (mp3 320, ogg, flac, wav) et en flux sous licence libre CC-BY-SA, mais aussi en version physique payante, à un prix largement abordable : 9,90€.

Au moins, on est sûr que le moindre centime versé en don ou en achat de CD ira directement dans la poche du groupe, et non pas dans celle d’une obscure multinationale.

Maintenant, à vous de voir et d’écouter l’album. Car – et c’est mon humble avis – l’avenir de la musique enregistrée passent par les groupes indépendants, et non par le boeuf bourguignon mal cuit que nous impose les majors du disque.

5 réflexions sur « « Dead Frequencies  » de Marker Beacon : quand le heavy metal français se libère. »

    1. Rien n’interdit cependant d’avoir la galette plastifiée ou de faire un don, même symbolique. Et inutile de me le demander, j’ai déjà commandé un exemplaire de l’album en version physique !

  1. C’est du bon heavy, vraiment pas mal !
    Tu as raison, le métal français est en plein renouveau !
    Si t u aimes le trash « Lyzanxia », très bon. En trash/death (ça commence à remuer beaucoup plus), « Destinity ». Un inclassable car chaque morceau varie d’un style à l’autre « Benighted Soul » , à ne pas confondre avec « Benighted » (grind/death : c’est très violent !), celui-là, je l’écoute quand mon épouse et mes enfants sont absents 😉 .
    PS : ce n’est pas que de la musique de jeunes chevelus, j’ai 45 ans.

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