Installer une Funtoo avec Xfce : le retour.

Il y a plus d’un an de cela, j’avais voulu installer une Funtoo Linux avec Xfce à l’intérieur. Cependant, j’avais abandonné à cause d’un problème de paquets non compilable, au début de la mise en place de Xfce 4.8, à l’époque.

J’ai voulu retenter ma chance, étant obstiné, et voulant m’amuser avec la Funtoo Linux. Cette fois, j’utilise une machine qemu en lieu et place de la machine virtuelle VirtualBox utilisée précédemment. Et j’ai pris comme base la dernière ISO de SystemRescueCD en date, la version 3.1.1. Dès le démarrage, j’ai chargé l’agencement français pour le clavier. Cela m’a éviter de faire quelques gymnastiques mentales.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom systemrescuecd-x86-3.1.1.iso -boot order=cd &

Pour l’installation, j’ai utilisé le wiki de la Funtoo Linux.

Etant donné que j’utilise un disque de 128Go, j’ai pris le partitionnement ancienne génération.

Pour le partitionnement, j’ai suivi le schéma proposé par le tutoriel, faisant passer la taille de la partition racine à 20 Go, et la partition d’échange à 4 Go.

Et j’ai suivi les conseils concernant les systèmes de fichiers. /boot en ext2, les partitions racine et /home utilisant le format xfs.

Pour le stage 3, j’ai pris la version 64 bits générique, en current, histoire d’avoir des logiciels récents sans être trop expérimental.


cd /mnt/funtoo
wget http://ftp.osuosl.org/pub/funtoo/funtoo-current/x86-64bit/generic_64/stage3-latest.tar.xz
tar xJpf stage3-latest.tar.xz

Après être entré dans le chroot, j’ai lancé la mise à jour des ports. Une fois les ports à jour, on passe à l’édition des fichiers, dont le crucial /etc/fstab. Ayant suivi les recommandations, il n’y a eu que peu de modifications à faire, le fichier étant déjà bien avancé par défaut.

Pour le fuseau horaire ? Un simple : ln -sf /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime

Pour le noyau, j’ai été puriste, et j’ai utilisé le paquet vanilla-sources, avec un petit emerge vanilla-sources ; ce qui m’a permis de récupérer le noyau linux 3.6.6, rien que ça.

Pour la primo-configuration, j’ai utilisé la commande make defconfi, puis la commande make menuconfig pour m’assurer que le support des systèmes de fichiers utilisés par la machine est rajouté.

La compilation du noyau : make && make modules_install

J’ai suivi cette page du guide de la Gentoo Linux pour savoir quelles options activer par sécurité.

La compilation a pris une grosse quinzaine de minutes, grâce au nombre minimaux de modules construits.

Le processus emerge boot-update propose d’installer grub 1.98. Et grace à la configuration du fichier /etc/boot.conf, on peut se simplifier la tâche pour le fichier de configuration de Grub.

Et cela fait plaisir de voir un tel écran au démarrage 😉

On passe à la deuxième étape, en suivant le tutoriel de la page « premiers pas ».

Ensuite, j’ai modifié le profil et rajouter d’autres.


eselect profile replace 6 7
eselect profile add 11 14 15 22

Et appliqué la commande magique : emerge -vauDN world

Une grosse quarantaine de paquets à recompiler et à mettre à jour. Ce qui n’a pris qu’une grosse demi-heure, il y avait pas mal de petits paquets et de la documentation, cela aide pas mal 😉

Tout en continuant à suivre le guide des premiers pas, j’ai rajouté screen, sudo et htop.

Pour le moment, j’en suis au moment de compiler Xorg, uniquement 148 paquets à faire recompiler. La deuxième partie de l’article partira de ce point précis.