Salix 14.0 béta 1 : la slackware pour être humain en pleine ébullition.

La Slackware Linux est comme Ubuntu, une distribution qui connait des versions dérivées, même si elles sont largement moins nombreuses. Parmi les dérivées de la Slackware Linux, il y a entre autres la Absolute (dédiée aux machines à ressources modestes) et la SalixOS.

La première version béta de la SalixOS 14 étant disponible, j’ai voulu voir ce que donnait cette préversion. La dernière fois que j’ai parlé de la SalixOS, c’était fin 2011.

J’ai donc récupéré l’ISO en version 64 bits, et j’ai lancé l’installation dans une machine virtuelle VirtualBox. J’ai choisi d’automatiser au maximum l’installation, aussi bien sur le plan du partitionnement du disque que de la mise en place, prenant une version « complète ».

L’installation est la même que dans le précédent article, donc, inutile d’en rajouter des tonnes. L’ajout d’un compte utilisateur est très simple, même si une installation en mode ncurses pourrait effrayer un peu au premier abord 🙂

Ce qui est agréable, c’est que la version de Xorg proposée permet enfin d’éviter les bidouilles qui étaient encore à appliquer à l’époque de la Salix 13.37 finale.

Wicd refuse de se connecter en mode filaire. Chaque tentative de connexion est un échec. Il faut alors ouvrir un terminal, se connecter en root, et entrer la commande : dhcpcd eth0 pour que la connexion fonctionne 🙁

J’ai ensuite lancé l’outil gslapt pour récupérer les mises à jour disponibles. Aucune disponible.

Pour compléter l’offre logicielle, j’ai rajouté les codecs multimédias complémentaires, et c’est assez complet. Deux minutes plus tard, tout était récupéré 🙂

L’installation des traductions des logiciels ? Gslapt est notre allié. Il m’a suffit de taper le nom du logiciel, et de trouver la ligne qui allait bien.

Ce n’est qu’une version béta, donc il y a encore quelques angles à arrondir, un bug ennuyeux – à cause de la carte réseau émulée par VirtualBox ou interne à Wicd – oblige à utiliser une ligne de commande un peu rébarbative pour avoir une connexion fonctionnelle en mode filaire.

Sans oublier que j’ai été de m’y reprendre à plusieurs fois pour faire fonctionner Claws Mail, deux paquets dépendants pour faire fonctionner le logiciel étant absents 🙁

Mis à part ces petits bugs, j’ai trouvé l’ensemble rapide, très stable, très utilisable.

Dommage que Gslapt soit aussi rudimentaire, car une présentation un peu plus conviviale en proposant une navigation par catégories de logiciels pourrait aider cette distribution à mieux être connue.

Autant dire que la version 14.0 finale sera de très bonne qualité, tout comme sa distribution d’origine, la vénérable Slackware Linux.

3 réflexions sur « Salix 14.0 béta 1 : la slackware pour être humain en pleine ébullition. »

  1. Bonjour fred,
    je viens d’installer Salix 14.
    Hier soir, j’avais installé Absolute 14 pour essayer : entre les deux y pas photo, c’est le jour et la nuit. Déjà pour l’installation, celle de Salix dure 3 fois moins longtemps que celle d’Absolute, et puis, tout ce qu’ils arrivent à mettre sur un iso de 600 mégas ! Le format txz est vraiement formidable !
    En ce qui concerne l’accès à internet, pas de problème, dhcp eth0 reconnu et fonctionne du premier coup.
    Voilà, ma préférée (du moment) est installée, ce n’est qu’une béta mais elle roule bien et j’espère qu’elle sera bien vite finalisée.

  2. Bonjour, je me permet de vous indiquer que la distribution Zenwalk basée sur slackware est une bonne version pour portable et desktop. Elle est légère et vraiment complète.
    Un version live cd permet de l’évaluer sans risque.
    http://www.zenwalk.org/

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