Quand l’industrie de l’inculture tombe toujours plus bas…

Déjà que l’industrie de l’inculture en tenait une couche, ils ont décidé de passer la deuxième… Ou la troisième si on compte les lois techniquements obsolètes comme la floppée hadopiesque… Et souvenez-vous du CD lisible… presque nulle part.

En dehors des prix honteux pour des galettes plastifiées et restreinte géographiquement (30 € pour un blu-ray avec un film noir et blanc, muet et oscarisé… euh… ), voici donc l’idée magique suivante : l’ICE (un organisme nord américain) propose purement et simplement d’imposer deux avertissements contre la copie illicite qu’il sera impossible de sauter.

Donc, c’est la double-peine pour les personnes voulant rester dans la légalité : non seulement des prix prohibitifs, mais des propagandes gouvernementales pour aider les majors du cinéma à se faire des testicules en or.

Cory Doctorow en 2010 avait résumé la situation en une illustration suffisamment parlante pour ne pas avoir besoin d’être traduite…

Donc, on voudrait encore encourager la copie illicite qu’on ne s’y prendrait pas mieux.

A moins que les majors pleurant sur leurs chiffres d’affaires s’écroulant alors que les recettes des Avengers montre la vacuité du raisonnement cherche à faire passer des lois pour continuer à vendre de la merde à prix d’or en tuant toute forme de critiques pouvant venir des internautes ?

Comment cela, paranoïaque ? 😉

2 réflexions sur « Quand l’industrie de l’inculture tombe toujours plus bas… »

  1. Bien vu de dénoncer des pratiques lamentables même pas efficaces pour empêcher la copie illicite. Je ne connaissais pas le coup du CD lisible presque nulle part … qui ressemblerait presque à un gag.
    Mais, par ailleurs, ça fait déjà pas mal d’années(c’est très antérieur à Hadopi) que les DVDs peuvent contenir une ou plusieurs séquences non débrayables à la lecture censées avertir de l’illégalité de la copie ou visant à faire de la publicité pour d’autres oeuvres. La gène occasionnée n’a pas empêché les clients potentiels d’acheter en masse, ce qui aurait été la condition(c’est-à-dire ne pas acheter) pour que quelqu’un envisage d’interdire ce type de pratique. Quand au prix de blu-rays noir et blanc « oscarisés », il n’a évidemment aucun rapport avec les coûts de réalisation et de fixation de l’oeuvre sur le média mais est lié à l’offre et à la demande…et au profit et choix des majors.

  2. @marcdutonkin : je ne comprends pas ta dernière phrase. Le coût d’un blu-ray ou d’un jeu vidéo doit il dépendre du nombre de couleurs affichées ou du nombre de minutes de musique, tous éléments quantifiables, ou parle t-on d’œuvre et de plaisir procuré ?
    J’ai énormément aimé The Artist (dont la photographie est belle), j’avais apprécié précédemment Shindler ou Elephant man également en N&B. Je n’ai pas l’impression que ce soit des sous-œuvres, surtout comparé à des Transformers/Avatars/Super 8 et autres gros budget sans âme.
    Je pourrais évoquer de la même façon nombre de jeux vidéos actuels aux graphismes réussis mais sans intérêt.
    Pour moi ce n’est pas cela, en avoir pour son argent

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