Systemd, est-ce vraiment aussi décoiffant que cela ?

Dans le petit monde des gestionnaires de services lors du démarrage d’un ordinateur utilisant une distribution GNU/linux, il y a que peu de choix : soit le bon vieux sysvinit, soit upstart (proposé par Canonical), soit systemd soutenu par RedHat et adopté par certaines distributions comme la Frugalware Linux qui sort en version 1.6 ce 13 février 2012.

J’ai donc voulu voir le gain que pouvait permettre systemd sur une archlinux « xfce-isée », basée sur le tutoriel que j’avais fait le mois dernier.

J’ai cependant utilisé VirtualBox ici, car la version git de qemu-kvm ne semble pas être super stable en ce moment pour mes essais 🙁

Pour l’installation, j’ai suivi le tutoriel disponible sur le wiki d’Archlinux.

Le gain brut en temps de démarrage est d’environ 33%. En effet, comme précisé dans la vidéo, on passe en gros de 15 secondes entre grub2 et le chargement du gestionnaire de session à 10 secondes. Ce qui est quand même pas mal 😉

Le seul hic, c’est que c’est légèrement plus dur en cas de plantage de savoir ce qui se passe :/ Mais encore, dans ce cas, il suffira de décommenter l’option init=/bin/systemd pour en avoir le coeur net.

5 réflexions sur « Systemd, est-ce vraiment aussi décoiffant que cela ? »

  1. Si le démarrage est un peu plus rapide avec systemd, sous Arch, mon extenction elle prend des plombes. Ayant la flemme, je suis retournée à sysvinit, et l’édition à la main d’/etc/rc.conf.

      1. Différence au démarrage assez minime, différence à l’extinction plutôt affolante. Donc je suis retourné à ce que je connais, mais je réessaierai un jour très certainement.

  2. Il me semble important de rappeler que le gain de temps lors du démarrage n’est qu’un « effet de bord » du passage à systemd…
    Les principaux objectifs sont bien différents
    * isolation des processus (cgroups)
    * contrôle de l’environnement
    etc

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