Adieu Ubuntu, mon vrai premier amour linuxien…

Depuis hier soir, je suis un utilisateur comblé et heureux d’ArchLinux 64 bits. Même s’il m’a fallu près de 4 heures entre le début de l’installation et le lancement d’un firefox 3.0 pré-béta3 compilé maison.

Hier, vers 17 h 50, j’ai inséré le CD « core » (150 Mo environ) contenant l’image de démarrage et d’installation de la Arch Linux.

18 h 05 : l’installation – assez simple – se termine. 12 minutes, et la mise à jour préliminaire est terminée. Mais il reste encore pas mal de chose à installer : Xorg, le pilote propriétaire Nvidia, Gnome, OpenOffice.org, Gimp pour ne citer que les premiers qui me viennent à l’esprit.

18 h 50 : j’ai pu installé Xorg, le pilote Nvidia et Gnome, sans oublier les outils pour gérer mon imprimante HP Photosmart C3180.

Pour cela, il faut installer Hplip. Et pour le scanner ?

Deux étapes. Après avoir entrer :

# pacman -S hplip pyqt

  1. Entrer echo « hpaio » >> /etc/sane.d/dll.conf
  2. Ajouter le groupe lp à l’utilisateur : # gpassword -a nom utilisateur lp

Pour l’installation de Gnome : http://wiki.archlinux.org/index.php/GNOME

19 h 45 : après avoir installé les derniers outils manquant, j’ai galéré environ 45 minutes pour me configurer Compiz-Fusion…

En effet, il faut entrer les lignes :

Option "AddARGBVisuals" "True"
Option "TripleBuffer" "true"
Option "AddARGBGLXVisuals" "True"

Dans la section « device » du fichier /etc/X11/xorg.conf

Et surtout, ne pas oublier de rajouter :

Section "Extensions"
Option "Composite" "Enable"
EndSection

à la fin du même fichier. En quittant la session de travail, on tue Xorg avec la combinaison ctrl + alt + retour arrière.

Cependant, il manquait les outils de gestion de l’heure, des droits utilisateurs – entre autre – de Gnome. Bien qu’un paquet tout prêt fut disponible sur le dépot « community », ce n’était que pour la version i686 de la Arch Linux et non pour ma version 64 bits 🙁

J’ai alors été récupérer les fichiers nécessaires, à savoir System-tools-backends et Gnome-system-tools

J’ai lancé ensuite la compilation / installation en root des deux avec la commande makepkg -i.

Un redemarrage plus tard, les outils étaient fonctionnels.

Coté taille ? A vrai dire, comme la arch est assez « mécano », on installe ce qu’on veut. A partir des 125 Mo de l’installation de base, sur les 7500 Mo de la partition root, il me reste :

[fred@fredo-arch ~]$ df -h
Sys. de fich. Tail. Occ. Disp. %Occ. Monté sur
/dev/sda3 7,3G 2,9G 4,0G 42% /
none 754M 0 754M 0% /dev/shm
/dev/sda1 251M 12M 227M 5% /boot
/dev/sda4 136G 13G 117G 10% /home

Il ne faut pas oublier que j’ai installé sur la base en question :

Ce qui est quand même pas si mal que cela. Coté vélocité ? Du bip à l’écran de connexion : 30 secondes environ. De l’écran de connexion au bureau gnome utilisable : 25 secondes, car il faut lancer Compiz-Fusion…

Et dire qu’il faut compter pas loin de 45 secondes pour la première étape sous Ubuntu 7.10… Et près de 70 secondes avec une Fedora 8… Maintenant, je ne cracherais pas sur la Ubuntu qui m’a permis – et aussi à de nombreuses autres personnes – d’avoir un linux à visage humain… Et fonctionnant directement.

Arch Linux me permet de combler deux besoins : une distribution stable et assez à jour coté versions de logiciels… Sans avoir à passer 8 jours à tout recompiler.

Ajout à 14 h 30 : l’indispensable capture d’écran 😉

Gnome avec Archlinux