Faut-il abandonner la taille CD pour restaurer le choix de l’utilisateur d’une distribution GNU/Linux ?

Stéphane Robert, rédacteur du blog « Le Libriste », via un de ses envois sur Google Plus a pointé vers un article sur une distribution qui propose le choix de plusieurs environnement de bureau à l’installation. La distribution en question, c’est la russophone Agilia Linux.

On voit sur la deuxième capture d’écran de l’article en question, une espèce de mosaïque proposant les principaux environnement de bureaux empaquetés : Gnome 2, KDE, Lxde, Xfce, Fluxbox et je suppose que le dernier, c’est OpenBox.

Bref, en cliquant dessus, on a un aperçu et on peut choisir en fonction de ce qui plait le plus. Mais ce choix est dépendant d’un fait indéniable, lié à la prise d’embompoint des différents environnements utilisateurs : dépasser la sacro-sainte taille du CD. En effet, nombre de distributions proposent désormais des DVDs d’installation ou des LiveDVDs proposant l’installation par la suite.

Pour prendre un exemple concret (qui est vrai pour d’autres distributions), voici ce qu’on peut voir quand on installe une Fedora Linux 15 depuis son DVD d’installation. C’est aussi le cas pour OpenSuSE, ou pour un projet plus « intimiste », comme la Hybride dont nous parle Claude Picot sur son blog.

Choix de l'environnement de bureau sous Fedora 15 - partie 1

Choix de l'environnement de bureau sous Fedora 15 - partie 2

Ok, cela demande une action de l’utilisateur, vouloir personnaliser l’installation. Mais on voit que les principaux environnements sont disponibles.

OpenSuSE propose quelque chose d’équivalent, avec un choix plus rapidement accessible. Cf les captures d’écran du billet que j’avais consacré à la RC1 d’OpenSuSE 12.1.

Evidemment, abandonner le sacro-saint format CD, cela veut dire exclure des machines trop vieille pour disposer d’un lecteur de DVD intégré, en gros les machines sorties avant 2002-2003. Mais pour de telles machines, Ubuntu, Fedora Linux, OpenSuSE, Mandriva, Mageia, LinuxMint sont trop gourmandes donc non envisageables.

Donc, c’est le prix à payer pour que l’utilisateur lambda (qui n’existe pas plus que la Madame Michu des publicitaires) pour avoir le choix de son interface graphique. Même si ce concept lui est complètement étranger.

Et pour reprendre une citation d’un certain Benjamin F. :

« Ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. »

En remplaçant sécurité par simplicité, cela sonne étrangement actuel. Il est vrai que la liberté de choix n’est pas une liberté fondamentale après tout 😀