Allez, un test à la c** ! Voyons quel est le gestionnaire de paquets le plus véloce :)

Les gestionnaires de paquets sur les distributions gnu/linux sont principalement : rpm (yum), deb (aptitude / apt-get). Il existe d’autres gestionnaire, comme pacman (ArchLinux), pacman-g2 (Frugalware) pour ne citer que les principaux formats de paquets alternatifs au duo rpm / deb.

J’ai voulu comparer yum, aptitude et pacman. La comparaison se base sur la durée nécessaire pour installer un logiciel aussi imposant que LibreOffice.

Ce test n’a aucune valeur scientifique, j’ai juste vouloir voir la différence de vélocité des trois gestionnaires de paquets.

J’ai donc utilisé VirtualBox, avec une Fedora 16 beta à jour (gnome 3.2), une Debian Wheezy à jour (gnome 2.30.2) et une ArchLinux avec le dépot testing activé (gnome 3.2).

VirtualBox en action :)

Chaque machine virtuelle est doté de 2 Go de mémoire vive, et d’un disque virtuel 32 Go.

Pour la Fedora, j’ai du lancé Gnome-Shell à la main. Pour Archlinux – et pour une raison à déterminer – j’ai du me passer de GDM qui me gelait la machine virtuelle et lancer Gnome-Shell en utilisant le bon vieux startx 🙂

Pour la Debian Wheezy (future Debian 7.0), le hic est que LibreOffice est déjà préinstallé. J’ai donc passé un peu de temps à virer la version installée avant d’en installer un nouvel exemplaire.

On va utiliser l’ordre alphabétique, et commencer par Archlinux.

Le chronomètre (outil time), m’indique que l’installation n’a demandé que 1m58s. Bon, il a fallu que je sélectionne les sous-groupes à installer et que je tape un justificatif dans gedit. Donc, on peut sortir 5 voire 10 bonnes secondes du résultat final.

A noter que seulement 16 paquets ont été nécessaires à l’installation.

Pour la Debian Wheezy, je me suis aperçu un peu tard que LibreOffice était déjà installé. D’ailleurs, la vidéo montre à quel point j’ai fait du ménage, histoire de ne pas fausser les résultats.

Et que Synaptic a été mon ami 🙂

27 paquets sont installés, le tout demandant 1m59. Faut compter 5 secondes de plus pour les personnalisations graphiques.

Finissons par la Fedora Linux. Après avoir lancé Gnome-Shell à la main, j’ai fait l’installation en deux morceaux : le coeur – avec la traduction – et les modules complémentaires : traitement de texte, tableur, etc…

L’installation, 26 paquets, prend pour le coeur de LibreOffice : 2 minutes 58.

9 paquets supplémentaires sont rajoutés, ce qui demande 31 secondes de plus. Donc, presque 3 minutes 30 pour tout installer. Ce qui n’est pas excessif, mais cependant 1/3 plus lent qu’aptitude ou pacman.

Pour conclure ce rapide test à la c**, j’ai pu confirmer mon impression sur la lenteur relative des gestionnaires de paquets RPMs par rapport aux autres formats de paquets.

Il est vrai que le nombre de paquets passe du simple au double entre Archlinux et Fedora, et qu’il est normal que le temps demandé augmente, ne serait-ce que pour récupérer les paquets nécessaires.

Peut-être que la lenteur qu’on peut entr’apercevoir est plus la conséquence du découpage des logiciels en paquets qu’aux gestionnaires de paquets eux-mêmes, ou encore la présence du code de débogage contenu dans la Fedora 16 encore en développement ?

Comme je l’ai dit en introduction, ce test n’a aucune valeur scientifique, du moins autant que celle d’un site dont le nom commence par Pho et finit par nix. A vous de voir si vous obtenez des résultats similaires aux miens ! 😉