PureOS 3.0 : une manière agréable d’utiliser Debian Testing.

J’avais, il y a quelques mois, parlé de la version 1.0 de PureOS. Je n’avais pas été emballé par cette version revampée de la Debian Testing, mais ayant lu sur distrowatch que la version 3.0 était sortie, j’ai téléchargé l’image ISO (32 bits uniquement ?) de la distribution.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 597,941 s, 57,5 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom PureOS_30_FR.iso -boot d &

Par défaut, on est connecté en invité, ce qui est normal. Cependant, quand on veut installer l’OS en dur, il faut se déconnecter et passer en root. Heureusement, le menu de démarrage de l’ISO est actif durant plus d’une trentaine (ou quarantaine ?) de secondes, qui permet de connaitre les duos noms d’utilisateur / mot de passe.

Quand on est connecté en root, celui ci propose dans le menu Applications, une entrée « Autre » qui permet d’installer l’OS.

L’installateur est encore un peu rudimentaire. Il faut passer par Gparted, créer les partitions, puis redémarrer PureOS pour que les modifications soient prises en compte.

Ensuite, on peut relancer l’installateur qui demande :

  1. La partition d’installation
  2. L’endroit où installer Grub
  3. La partition pour /home si on en a créé une spécifique (fortement recommandé)
  4. La création d’un compte utilisateur et du mot de passe associé
  5. Et le mot de passe pour root

On passe ensuite à la copie des fichiers. Au bout de 5 à 10 minutes, l’installation est terminée et on peut redémarré sur l’OS installé.

Après l’installation, j’ai fait faire les mises à jour (plus d’une centaine, on sent que Testing vient juste de réouvrir après la sortie de Debian Squeeze), puis après un dernier redémarrage, on peut accéder à cette Debian qui a été pensé pour séduire les débutants : Cairo Dock, LibreOffice en version 3.3, IceWeasel 3.6.13, Songbird, et bien d’autres logiciels qui rendent la vie plus facile.

Le seul « bug » que j’ai rencontré, c’est certaines icones absentes sur CairoDock, mais c’est facile à réparer en tirant les icones correspondantes sur la barre de CairoDock.

J’ai été très positivement surpris, même si j’ai été un peu lassé de voir encore une fois les icones Faenza qui ont décidément le vent en poupe.

Petite distribution deviendra grande, du moins, espérons-le !