Séquence vieux *** trentenaire nostalgique : les jeux d’aventure sur Amstrad CPC :)

Entre 1985 et 1992-1993, époque de gloire de l’Amstrad CPC, des centaines de jeux ont été pondus : des sombres m****s (comme Helter Skelter ou encore Gauntlet 3)

Cependant, un genre de jeu a été assez representé : les jeux d’aventures. La plupart du temps, c’était des mélanges d’un lieu dessiné avec des actions à saisir au clavier. Et souvent, c’était des petits bijoux. Ce sont d’ailleurs mes préférés, loin devant les « point and click ».

Mais à tout seigneur, tout honneur. Commençons par un petit bijou de Loriciels, sorti en 1985 : Orphée, voyage aux enfers. En 4 couleurs, il offre des dizaines de lieux à visiter, et est limite impossible à terminer sans la solution. Et même avec, parfois, on n’y arrive pas.

Pour l’époque, il offre un début de synthèse vocale (qui sera popularisé avec la version CPC du « point and click » Le Manoir de Mortevielle de Lankhor)

Parmis les grands titres célèbres, citons pour Ere Informatique (devenu Cryo) : Sram, Sram 2, Qin, Oxphar, et bien entendu, Le passager du temps avec son chat qu’il faut gentiment gérer.

Une petite entreprise, du nom de MBC se fera une spécialité d’utiliser de la synthèse vocale dans ses jeux : pour ne citer que deux titres, Holocauste et Jaws.

UBI Soft n’était pas en reste. Citons par exemple, L’Ile d’un certain Alain Massoumipour, mais aussi Le Maraudeur. D’autres titres en jeu d’aventure à base d’icones, qui ne rentrent pas dans le sujet de cet article, comme BAT ou encore Zombi.

Feu Lankhor a été le fer de lance des jeux d’aventures sur CPC. Citons : La Secte Noire et sa suite, La Crypte des Maudits, Mokowe, et bien d’autres, comme le très beau Fugitif (12 couleurs en mode 1, officiellement techniquement impossible), SDAW, Alive et pas mal d’autres.

Il y a eu aussi des jeux hors circuit de l’édition, mais la qualité a été très variable, même si l’excellent « Orion Prime » a montrer que le CPC en avait encore dans le pantalon, 25 ans après ses débuts 🙂

Des jeux techniquement dépassés, surement ! Mais il prouvait que l’on avait pas besoin de 3D et d’images photo-réaliste pour s’amuser !