Le classement du tour de France cycliste a-t-il une quelconque valeur ?

Décidément, en ce moment, le tour de France cycliste se fait laminer. On vient d’apprendre que le vainqueur de l’édition 1996, Bjarne Riis était un brin doppé !

Dans une déclaration, Riis n’a laissé planer aucune ambigüité, assumant pleinement ses responsabilités. « J’ai pris des substances prohibées, j’ai pris de l’EPO. Je les ai achetées moi-même et je les ai prises seul. » On ne peut être plus clair. « Quand j’étais coureur dans les années 90 , a-t-il confié, j’ai beaucoup travaillé pour obtenir ces résultats. Tous les jours. Et j’ai aussi fait beaucoup de sacrifices pour faire partie des meilleurs. A cette époque, se doper n’était pas la bonne solution. Cela veut dire aussi que j’ai fais des choses que je n’aurais pas dû faire et que j’ai toujours regretté depuis. Ce sont des erreurs dont je prends l’entière responsabilité et je ne blâme personne d’autre que moi pour ça. »

« Je ne suis pas digne de cette victoire »

Une vraie bombe. Plus encore que celle de Zabel, la confession de Bjarne Riis fait l’effet d’une bombe, parce que le Scandinave possède un statut d’ancien vainqueur du Tour de France. C’est lui qui avait mis un terme au règne du grand Miguel Indurain, lors de la Grande Boucle 1996, qu’il avait littéralement écrasée. « Je ne suis pas digne de cette victoire », a-t-il admis. Comme beaucoup, il estime avoir été trop faible pour résister à la tentation: « Nous avons tous fait des erreurs et je pense que ma plus grande erreur est d’avoir laissé mon ambition prendre le meilleur sur moi-même . »

Avec le procès de Floyd Llandis (vainqueur en 2006) qui tourne à la Bérézina pour ce dernier, le scandale du tour 1998, avec l’affaire Festina, comment pourrait-on encore accorder quelque crédits au tour de France ?

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Que veux le peuple ? Du pain et des jeux disait-on à l’époque de la Rome de l’antiquité… Et de nos jours ?