Trisquel GNU/Linux 4.0 : une version libérée de la Ubuntu 10.04 LTS.

Trisquel GNU/Linux, sur laquelle j’avais écrit un rapide topo lors de la version 3.5 (il y a environ 6 mois) est une distribution dérivée de la Ubuntu 10.04 LTS, qui enlèvent les codes non-libres, et utilise une version libérée (au sens entendu par la Free Software Foundation) du noyau Linux.

Etant donné qu’elle est synchrone avec la Ubuntu 10.04 LTS, c’est un noyau Linux de la génération du 2.6.34 qui est utilisé.

J’ai récupéré l’image iso via bittorrent (aurais-je droit à un courrier électronique de l’Hadopi ?) et je l’ai installé en utilisant la machine virtuelle habituelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom trisquel_4.0_amd64.iso -boot d &

J’ai demandé à ce que l’installation soit lancée en automatique. Comme le montre les captures d’écrans qui suivent, l’installation est franchement simple, et est limite du clique bouton… En 10 minutes, la distribution est installée.

Après le premier démarrage, GDM nous accueille.

J’ai ensuite fait effectué les mises à jour.

Et modulo un noyau un peu ancien, on se retrouve avec une version démarquée de Mozilla Firefox (et non GNU/Icecat, ce qui aurait été plus « en conformité » avec les idéaux de la Free Software Foundation, non ?)

J’ai voulu tester ce que l’internaute lambda utilise, c’est à dire des sites utilisant la technologie flash.

Et ayant recherché Flash dans l’outil d’ajout/suppression de programmes, j’ai vu que Gnash (version 0.8.7) est installée. Ce qui est « humoristique », c’est que la vignette de présentation contienne une photo d’un certain… Richard Matthew Stallman !

Donc, on est obligé – pour utiliser Youtube avec cette version de l’interpréteur libre de la technologie Flash – de bloquer les cookies de Youtube.

Une fois le cookie refusé, on peut utiliser Flash sans problème sur Youtube. Bug contourné avec la sortie de la version 0.8.8 de Gnash par ailleurs.

L’ensemble est agréable d’emploi, rapide, le fond d’écran est sympathique, et tout répond bien. Bien que ce ne soit – volontairement – pas un test sur la durée, j’ai voulu donner un aperçu et montrer que l’on peut utiliser – avec quelques limitations – de nos jours une distribution qui mets en avant uniquement du logiciel libre.

A suivre, avec un noyau plus récent. Peut-être pour la version 4.5 (??) qui se basera sur Ubuntu 10.10, la dite Ubuntu sortant le 10 octobre prochain…

Une date pas franchement choisi au hasard : ce sera le triple 10 (10 octobre 2010), et 101010 en binaire, cela donne… 42 🙂