Test rapide de la Trisquel GNU/Linux 3.5

En septembre dernier, je parlais rapidement de la version 3.0 de cette distribution libre au sens de la FSF.

Ayant vu la sortie de la version 3.5, j’ai récupéré la version AMD64 et je l’ai testé dans une machine virtuelle qemu.


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 tris.img 32G
Formatting 'tris.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda tris.img -cdrom trisquel_3.5_amd64.iso -boot d &

Après avoir lancé l’installation de la distribution, je dois dire que j’ai eu le souffle coupé en voyant les progrès effectué en quelques mois par cette distribution basée la version 9.04 de la distribution reine.

Et un excellent point, c’est que le français est géré par la distribution dès le démarrage sur le liveCD.

Propulsé par une version libérée du noyau Linux 2.6.31, on a droit à un gnome simplifié, une interface avec un fond d’écran tout en dégradé de bleu du plus bel effet.

Coté logiciel, le support de flash est assuré par swfdec, le navigateur internet se base sur le code de Mozilla Firefox 3.5.8. L’ensemble est très agréable d’accès, et rend possible le rêve de tout libriste au sens de la Free Software Foundation.

En tout cas, j’avoue que j’ai eu du plaisir à tester rapidement les évolutions de la distribution qui s’avoue être une réussite, avant une version qui utilisera la version Lucid Lynx en lui enlevant toutes les lourdeurs et les influences à gout de pomme de la distribution proposée par Canonical.

Pour résumer : Trisquel, une distribution qui mérite une attention toute particulière, surtout si on cherche une distribution aussi libre que possible de tout composant propriétaire.