La Fondation d’Isaac Asimov. Bilan de la lecture des trois tomes centraux du cycle.

J’avoue que je n’ai jamais été un grand fan d’Isaac Asimov, n’ayant pas encore réussi à finir « Les robots ».

C’est donc avec un peu de curiosité que j’ai attaqué vendredi dernier le tome 1 du cycle, à savoir « Fondation ».

Et dès le début, j’ai été aspiré dans ce monde futuriste, sur la planète capitale, Trantor. Même si le démarrage est un peu lent – surtout pour comprendre les tenants et aboutissants de la psychohistoire, on lit le tome avec une grande facilité.  Chacune des cinq parties du premier tome laisse le lecteur être emporté, et on s’aperçoit à la fin de chaque partie comment Asimov a réussi à semer, tel le petit poucet – les explications du dénouement final.

J’avoue que les dénouements de la troisième et cinquième partie ont été mes préférés.

Dans une trilogie, c’est toujours le tome du milieu qui est le plus « long » à lire, car on sait que c’est l’intermédiaire, celui qui pose les bases du dernier tome, et qu’on a envie de lire le plus rapidement, craignant qu’il ne soit baclé. Et j’avoue que c’est une agréable surprise que de lire le tome 2 du cycle, « Fondation et Empire ».

Dans ce tome en deux parties, j’avoue que c’est avec délectation qu’on voit le combat mené entre l’Empire en train de pourrir sur pied et la jeune fondation. Les rebondissements sont nombreux, et la fin est souvent logique même si on ne s’y attendait pas outre mesure.

Ici, on sent que l’Empire craque sous le poids de sa décadence annoncée, et que la Fondation n’est pas indestructible. Le point important, c’est l’annonce de l’existence de la Sedonde Fondation, mystérieuse création d’Hari Seldon.

C’est d’ailleurs ce qui fait le lien avec l’ultime volume de la trilogie, à savoir « Seconde Fondation ».

Quand le troisième tome commence, on retrouve l’énigmatique Mulet, héros de la deuxième partie du deuxième tome. Et on voit cette énigmatique Seconde Fondation essayer de la combattre.

Dans la deuxième partie, on apprend de nombreuses choses sur cette Seconde Fondation, complémentaire de la première. Cependant, le lecteur un peu « malin » comprendra très vite qu’Asimov avait dès le tome 1 semé des infos sur cette Seconde Fondation. J’avoue que la fin m’a laissé un peu sur le c** 🙂

Maintenant, je ne sais pas si je vais lire les tomes écrits par la suite, les deux tomes de la préquelle et les tomes IV et V.

On verra bien. Mais j’avoue que ce cycle m’a réconcilié avec Isaac Asimov, et que je vais peut-être réessayer de lire le livre « Les robots » et essayer de le finir cette fois-ci 🙂