Test de la KahelOS, version de noël 2009.

J’avais déjà parlé de KahelOS qui est le pendant « Gnome » de la Chakra Linux fin septembre 2009. J’ai donc récupéré la nouvelle iso officielle depuis le site de la distribution, puis je l’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox avec l’équipement classique : 1,5 GiO de mémoire vive et 32 GiO de disque dur.

KahelOS – version de noël

L’installateur se lance après le démarrage, et permet de définir l’heure, puis le partitionnement du disque, en proposant certaines options assez « sauvage », comme le système de fichier btrfs qui est encore dans les couches-culottes

L’installation de base demande environ 3 GiO d’espace disque… Mais c’est une installation qui semble assez complète, ne serait-ce qu’au niveau des serveurs de Xorg

Coté option sauvage, la KahelOS propose le noyau linux 2.6.32.x alors qu’il n’est pas dans [core] au moment où je rédige cet article.

Une fois l’installation terminée, on passe à la configuration du système, qui s’occupera de définir le nom de l’ordinateur sur le réseau, d’ajouter des utilisateurs simples ou des utilisateurs avec le groupe wheel activé (alias administrator users) pour accéder via sudo à la puissance de root.

Durant toute partie, il ne faut pas oublier le clavier est défini en qwerty et non en azerty…

Ensuite, après que le noyau se soit reconfigurer et les traductions générées, on passe à l’installation du bootloader.

On peut ensuite redémarrer le système nouvellement installé. Après un démarrage rapide – c’est ArchLinux après tout ! – on se retrouve devant GDM.

Pour le moment tout est en anglais, on va modifier cela d’ici peu. Quant à la résolution écran, c’est pour le moment le cadet des soucis qu’on peut avoir 😉

Quoique j’ai modifié le langage et le clavier par soucis de simplicité avant de me connecter…

Le Gnome 2.28.2 qui nous accueille est en français… Joie non dissimulé. Mais pour rendre ce changement permanent, il faut modifier en tant que root (ou en utilisant sudo) le fichier /etc/rc.conf

Dans le paragraphe localization, il faut modifier les lignes présentes par :

LOCALE="fr_FR.UTF-8"
KEYMAP="fr"

La ligne daemons a été ignoblement trafiquée pour faire un démarrage à la windows… Je m’y plongerais plus tard pour la rendre plus « linuxiennement correcte »…

Le système obtenu parle à la fois anglais et français… On va harmoniser cela assez facilement. Mais commençons par faire une mise à jour, histoire d’avoir un système « récent » 🙂

Dans le fichier /etc/pacman.conf, je décommente les lignes liées à [archlinuxfr]. Cela me permet d’installer l’indispensable outil yaourt 🙂

A noter qu’un certain nombre de paquets sont apparemment importés de testing, vu les cris d’orfraie lors de la mise à jour…

Pour rajouter les traductions françaises manquantes, j’ai utilisé l’outil gtkpacman qui remplace l’outil en gtk pour packagekit, apparemment considéré par les développeurs de la distributions comme assez instable.

A noter que l’installation de la traduction française d’OpenOffice enlève le go-openoffice installé à l’origine. Apparemment, les paquets de de traductions de go-openoffice sont indisponible sur les dépots « officiels » d’Archlinux.

Pour la résolution écran, j’ai changé de méthode, et je suis passé les « guests additions » de virtualbox.

Première étape : monter le CD des additions via le menu « Périphériques / installer les additions invités ».

J’ai copié le fichier VBoxLinuxAdditions-x86.run dans mon dossier personnel. Puis dans un terminal, j’ai rendu le fichier exécutable :

chmod +x VBoxLinuxAdditions-x86.run

Puis le lancement par un petit :

sudo ./VBoxLinuxAdditions-x86.run

Une erreur est générée. Et pourtant Xorg propose la bonne résolution, comme quoi 😉

L’ensemble est très agréable d’utilisation. Pour lister les bons points et les mauvais points de la distribution :

En positif :

  • Plus internationalisée que la première version.
  • Moins d’outils en mono, comme le remplacement de beagle par tracker ou de Tomboy par gnote
  • Rapide au démarrage – normal pour une archlinux 😉

En négatif :

  • Un mélange assez peu ragoutant de paquets stables et d’autres venant du dépot testing.
  • Toujours des outils en mono, surtout Banshee 🙁
  • La ligne daemons du fichier /etc/rc.conf est une horreur… Je la recopie ci-dessous, n’ayant pas eu le courage de la modifier 😉

DAEMONS=(preload @syslog-ng @hal @gdm)

Sans oublier une section « services » qui n’est pas documenté dans le wiki d’archlinux.

SERVICES=(rpcbind fam @networkmanager @crond @alsa @cpufreq @avahi-daemon @bluetooth @cups @mono)

La distribution commence à se bonifier, reste à voir comment sera la prochaine version, et si surtout une image en 64 bits sera enfin disponible 😉