Test rapide de la Sidux 2009.03 alias Momos.

La Sidux, c’est une distribution basée sur la branche de développement constante de la Debian GNU/Linux, connu comme étant sid (pour still-in-development ?).

J’ai pu lire la sortie de cette nouvelle version de la distribution via Distrowatch, j’ai donc fait chauffé wget pour récupérer l’image iso complète hybride (i386 et x86_64) :

fred ~/download $ wget -c http://ftp.spline.de/pub/sidux/release/sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso
–2009-11-11 06:33:26– http://ftp.spline.de/pub/sidux/release/sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso
Résolution de ftp.spline.de… 130.133.110.66
Connexion vers ftp.spline.de|130.133.110.66|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 2180651008 (2,0G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso»

100%[====================================>] 2 180 651 008 916K/s ds 40m 14s

2009-11-11 07:13:40 (882 KB/s) – «sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso» sauvegardé [2180651008/2180651008]

Les notes de publications complètes précise que cette version est assez revampée : noyau 2.6.31, KDE 4.3.2, iceweasel 3.5.4 (la version « libre » de Mozilla Firefox, sans oublier de nombreuses modifications sous le capot que les notes expliquent en long et en large.

J’ai donc lancé la machine virtuelle habituelle sous Virtualbox : 1 GiO de mémoire vive et 32 GiO de disque dur.

Après le choix du noyau et de la langue, la sidux démarre et nous fait arriver sous KDE 4.3.2. A noter que les notes de publications – en anglais – sont directement proposées.

Passons à l’installateur. Celui-ci est présenté sous la forme d’une boite à onglets. Chacun de ses derniers proposant une partie précise de l’installation en elle même.

On commence par utiliser Gparted pour créer le partitionnement suivant :

Celui qui ressemble à s’y méprendre que j’utilise quotidiennement sur mon PC personnel 😉

Ensuite, on configure les partitions dans l’installateur, et on demande qu’elles soient formatées. Mieux vaut deux formatages qu’un 😉

En cliquant sur « suivant », on choisi le fuseau horaire et le bootloader. Normalement, les options par défaut doivent être correctes.

En cliquant de nouveau sur « suivant » on arrive à la création du mot de passe du super-utilisateur (alias root) et de celui d’un compte utilisateur classique, celui qui doit être utilisé 99,9% du temps.

Ensuite, en cliquant (encore une fois) sur suivant, on arrive au moment où l’on définit le nom de la machine sur le réseau, et aussi si on autorise une connexion en SSH

On arrive enfin à l’ultime étape. Il suffit de cliquer sur « Sauvegarder la configuration & suivant » pour lancer l’installation. Une ultime boite avec un bête bouton « Begin Installation » nous attends. Cliquons-le et attendons.

Au bout d’une grosse dizaine de minutes, l’installation est enfin terminée, et on peut passer au fignolage de l’ensemble.

Avec les générations récentes de Xorg, il est difficile d’avoir un affichage correct (pour la résolution de l’écran) dans VirtualBox. Le problème se règle en copiant le fichier xorg.conf suivant dans /etc/X11/xorg.conf :

Section « Device »
Identifier « Configured Video Device »
Driver « vesa »
EndSection

Section « Monitor »
Identifier « Configured Monitor »
HorizSync 30-70
VertRefresh 50-160
EndSection

Section « Screen »
Identifier « Default Screen »
Monitor « Configured Monitor »
Device « Configured Video Device »
DefaultDepth 24
SubSection « Display »
Depth 24
Modes « 1024×768 » « 800×600 » « 640×480 »
EndSubSection
EndSection

Après avoir redémarré l’ensemble, l’affichage est enfin en 1024×768, ce qui est plus agréable. Rajoutons maintenant les outils non-libres comme Flash par exemple. Car – et c’est triste de l’admettre – Flash est de nos jours un des outils incontournables sur la toile. Même si des alternatives libres (swfdec ou gnash) existent, elles sont parfois pas assez puissantes malheureusement.

Pour faire ceci, il suffit de suivre les notes de publications, et de rajouter au fichier /etc/apt/sources.list.d/debian.list

deb http://ftp.fr.debian.org/debian unstable main contrib non-free

Et au fichier /etc/apt/sources.list.d/sidux.list

deb http://sidux.com/debian/ sid main contrib non-free fix.main fix.contrib fix.non-free

Ensuite, pour rajouter flash, en root :

apt-get update
apt-get install flashplugin-nonfree

Evidemment, c’est pas bien, mais c’est encore le mieux si on veut être un tant soit peu pratique. Parfois, il faut savoir faire des concessions 🙁

Sinon, la distribution se gère d’une manière assez classique, car elle suit les règles de sa « source », la Debian GNU/Linux.

Pour faire une conclusion rapide, je trouve cette distribution très intéressante, car elle me fait penser à ma distribution actuelle, dont elle reprend un principe : être le plus à jour possible tout en restant stable et utilisable. Donc, la sidux est à mes yeux, un bon croisement entre la Debian GNU/Linux et Archlinux 🙂