Gnome 40, une migration presque en douceur.

C’est via une information relayée par un ami au pseudonyme patissier que j’ai appris que la Manjaro Linux qui fait fonctionner mon vieil ordinateur portable – un Toshiba à base de processeur Intel T4200 qui remonte à l’époque de la transition de MS-Windows Vista vers MS-Windows 7 – que Gnome 40 était disponible.

La Manjaro Linux en question est une Tux’n’Vape Mate migrée il y a environ six mois vers Gnome. Elle est sur le canal unstable, en clair celui qui est la version de développement de la Manjaro Linux stable.

La migration ne s’est pas trop mal passée, mais j’ai perdu quelques extensions au passage :

  1. OpenWeather qui affiche la météo dans la barre supérieure. Un bug est ouvert en ce qui concerne le passage vers Gnome 40.
  2. Dash-to-dock pour avoir le dash toujours visible, avec un bug ouvert lui aussi.

Le reste ne s’est pas trop mal passé. J’ai pu avoir un support de Gnome 40 dans Pamac via l’utilisation de mon paquet AUR pamac-aur-git qui est désormais étiquetté – du moins au moment où je rédige cet article comme une version 10.1.0beta dont une des principales nouveautés est le support de Gnome 40 justement.

Je me suis demandé ce que donnait la préversion de Gnome 40 disponible – au moment où je rédige l’article, le 28 mars 2021 – dans le dépôt Gnome Unstable. Étant déjà utilisateur d’Archlinux testing – avec les hauts et les bas que cela implique – j’ai franchis le pas.

Je dois dire que le résultat est des plus intéressants. L’interface est rapide, fluide. Il est vrai que la présentation change un tout petit peu, mais avec le lanceur en bas de l’écran est plus pratique et logique étant donné que nos écrans sont en mode « paysage » (dans le sens de la longueur) et non en mode portrait (dans le sens de la hauteur).

Mais rien ne vaut une petite vidéo pour montrer l’environnement en action. J’ai rapidement fait le tour de l’ensemble et je dois dire que je suis séduit.

Vous avez pu le voir – comme je l’avais dit dans un article de février 2021 – on est plus dans une évolution qu’une révolution. Le seul gros bug, en dehors de certaines extensions qui sont incompatibles, c’est la traduction incomplète comme dans Gedit par exemple.

Comme jadis pour Gnome 3.0 en 2011 et la Ubuntu 11.04 – merci Linuxfr pour m’avoir aidé à retrouver l’information – la Ubuntu 21.04 restera avec Gnome 3.38, le temps d’apprivoiser Gnome 40 et ses nouveautés.

Ce n’est que du bonheur au final, et c’est aussi bien comme cela.

35 réflexions sur « Gnome 40, une migration presque en douceur. »

  1. Tu me donne l’eau a la bouche.

    C’est fluide ça fait ce que on lui demande de faire bref que demande le peuple.

    Pour info il tourne dans quoi comme config?

    C’est ce qui a bien fait dans gnome simplicité mais puissent (le 3/4 du temps on a pas besoin de triturer la configuration en profondeur on veux juste que ça marche) et si on cherche a bricoler libre a vous les outils pour le faire sont fournis en standard.

      1. Merci pour la config donc dans:

        i3-7100
        8G ram
        h110m-k (carte mère asus)
        1to HDD
        sans carte graphique dédié (IGP uniquement)

        il va voler vu que la manjaro avec XFCE est une fusée.

          1. Oui pour le SDD cela tombe sous le sens mais pour l’usage que je fais de cette machine cela ne me dérange pas. Dison que c’est prévu pour plus tard.

        1. les intel perdent en performance avec toutes les mitigations appliqués sur les vulnérabilités cpu , ceux qui en souffrent le plus sont les 2 cores , ainsi que certains partie de IGP intel

          un SSD ou M2 est préférable

  2. Tu en parle beaucoup de gnome , j’avoue sa pourrait peut être éventuellement m’intéresser.. Dur de quitter l’environnement confortable de Mate…

    Après peut être avec quelque vidéo sous gnome voir comment le configurer etc etc pourquoi pas

    1. Mate est plus léger que GNOME, il se concentre sur les applications essentielles.
      Même si GNOME offre des plus en terme d’usage (contacts; comptes en ligne; etc.), encore faut-il en avoir l’utilité.
      Pour les plus anciennes de nos machines, Mate fait très bien l’affaire.
      Pour les nouveaux PC, et pour coller aux usages actuels (la faute du smartphone?), GNOME rencontre une certaine adhésion.
      Et pour ceux qui restent imperméables à l’ergonomie par trop éloignée d’un Windows, Cinnamon fait souvent l’affaire.
      Si ce n’est pas une règle absolue (d’ailleurs, y en a-t-il une?), mais ça reste ce que j’ai souvent constaté.

  3. J’ai encore tenté d’apprivoiser Gnome pas plus tard que samedi et je m’y fais pas, mais ça marche c’est certain.
    A pluche.

  4. Tien cela serait instructif de savoir comment installer gnome (ou autre) a partir d’une autre environnement de bureau? avec la procédure soit en CLI soit en graphique?

    Comme cette procédure peut évoluer elle ne serait pas un tuto mais un guide pour piger la marche a suivre pour le faire sans trop de stress ni le risque d’une explosion en vol.

    1. Et puisque il y a un commencement à tout, il faudrait peut-être nous dire d’abord sous quelle distribution tu es !

      1. manjaro XFCE.

        D’habitude la solution que j’applique c’est de reinstaller (/home sur une autre partition) mais je me demande si il est possible de basculer d’un environnement a un autre sans tout refaire?

        En théorie on peut même avoir plusieurs environnements mais en pratique il parait que c’est un joyeux bordel.

        Une foi j’ai fais cette exercice sous ubuntu…….

        1. Oui, tu peux migrer d’un environnement vers l’autre sur une Manjaro sans tout réinstaller. C’est ce que j’ai fait pour ma migration Mate-Desktop vers Gnome. Le seul point incontournable quand on migre vers Gnome est d’utiliser GDM à la place de LightDM / SDDM.

          1. Merci pour cette raiponce rapide.

            Pour GDM cela tombe sous le sens (gnome display manager)

            question noob un lien pour savoir la procédure a faire merci.

            Je tenterais l’exercice mais avec un gnome non customisé.

            1. Commence par le faire dans une VM, c’est plus prudent. En gros:

              1. sudo pacman -S gnome gnome-extra
              2. sudo systemctl stop lightdm
              3. sudo systemctl start gdm

              Si tu arrives à te connecter, tu passes ensuite au remplacement complet de LightDM par GDM :

              1. sudo systemctl disable lightdm
              2. sudo systemctl enable lightdm

              Et après, avec Pamac tu vires tout ce qui est xfce. J’ai résumé les grandes étapes, mais déjà, cela devrait te donner un bon aperçu du résultat.

    1. Concernant Manjaro, ce n’est pâs impossible. Les extensions comme Dash-to-dock ont déjà des bugs ouverts concernant la migration et le support vers Gnome 40. Reste à attendre les correctifs, maintenant.

  5. Petite précision, quelques fois bien qu’ayant tout coché comme il faut dans les paramètres du logiciel, celui-ci refuse se lancer au démarrage donc: Ajustements> Applications au démarrage …
    Saluuuuut.

  6. Merci génial il ne me reste plus que a faire une VM est tester, sinon je le ferais au culot (a l’ancienne be oui il a 20 ans les VMs) il ni a rien de stocké dans la machine cible.

    1. J’ai tenté la migration dans une VM, mais il y a un léger problème avec le méta-paquet gnome-extra qui veut installer deux versions de sysprof qui s’excluent l’une l’autre.

  7. Salut Tonton Fred,

    content de savoir que tu persévères sur GNOME.
    En ce qui concerne la traduction manquante dans gedit, l’info a été remontée sur Gitlab.
    Bonne continuation.

    Charles.

  8. Salut Tonton Fred,
    C’est vrai que le nouveau cru Gnome 40 n’a rien d’une révolution.
    Tout cela ne tient surtout qu’a un changement de position, de vertical on passe à l’horizontal, pourvu que chacun y prenne du plaisir. Ça va casser nos routines « gnomiennes », tant mieux, un peu de changement ça fait du bien même s’il faudra s’y habituer.
    Sous Fedora en ce moment, j’espère que la migration se passera sans trop de problèmes, je croise les orteils!

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