Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, deuxième épisode, février 2016.

Après un mois de janvier 2016 assez clément – 60% de survie à 5 ans – attaquons le court mois de février 2016. Et le moins que l’on puisse dire, ce fut un mois des plus calmes dans le domaine des distributions GNU/Linux.

Bilan : sur les trois distributions, une a disparu : Antergos. 66% de survie, c’était prévisible avec seulement trois articles.

C’était sûrement une époque où je commençais à m’apercevoir – sans l’admettre – qu’il fallait mettre de côté les articles sur les distributions GNU/Linux dont les évolutions ne se faisait plus désormais qu’à la marge…

6 réflexions sur « Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, deuxième épisode, février 2016. »

  1. Bonjour Fred,
    Que de bons souvenirs ! J’avais à l’époque découvert Void Linux à travers ton billet plutôt élogieux sur cette distribution. Depuis le temps que je te lis, et vu la fréquence avec laquelle tu distribues les bons points, je me dis que ton jugement était à marquer à l’encre rouge !! Quoi ? Tonton Fred satisfait ? Pas râleur à l’issue d’un test d’une énième distro ?
    Et bien oui j’avoue, j’ai adopté Void Linux depuis 5 ans grâce à toi et je t’en remercie car de nombreuses distributions devraient s’en inspirer: simplicité, vélocité, ergonomie soignée (mate), et surtout richesse des paquets avec une obsolescence quasi nulle ! Qui dit mieux ? Fred, toujours d’accord ?

  2. J’ai pris le contrepied de l’avis de Tonton en installant depuis près de 2 ans une Void musl Lxqt (qui cause pas bien la France) et je dois dire que c’est une distribution solide, toujours très à jour et qui a même pris des risques après le retrait de son fondzteur puisque maintenant elle ne retient pas que des noyaux lts elle suit le noyau current et elle n’en casse pas pour autant. La logithèque a gonflé même si elle manque encore de profondeur. Il faut toutefois faire attention aux images iso qui datent de fin 2019 et qui pourraient manquer de support matériel pour les machines les plus récentes. Je suis aussi la fille de Void, le projet Trident qui est toujours activement développé même si nous n’avons plus de nouvelles depuis presque 6 mois.
    Concernant Antergos, j’ai aussi en installation bare-metal une de ses descendantes, celle dont on en peut pas prononcer le nom (comme quelques autres), et je ne suis pas déçu au quotidien, elle tourne comme une horloge suisse et la petite équipe de développement/maintenance est très réactive en cas de problème (tout comme celle de Void soit-dit en passant on dirait que la petitesse des équipes n’est plus un frein ou un obstacle à la pérennité des distributions).

    1. Jamais personne n’a dit que la pérennité des distributions dépendait de la taille des équipes qui bossent dessus.
      La Slackware a tenu plusieurs décennies avec un développeur unique. Pareil pour la Nutyx, qui jouit de la renommée d’une distribution de niche.

      Ce qui pose problème, c’est la logithèque, la fréquence des mises à jour et les corrections d’erreur quand il n’y a pas assez de monde.

      Et, dans un domaine moins informatique, l’instabilité des personnes elles-mêmes, qui passent d’une distribution à l’autre un peu au gré du vent, ou qui décident d’aller faire leur truc dans leur coin parce qu’ils en ont marre d’un projet.

      Certains même choisissent de mettre tout ça de côté parce qu’ils n’ont plus le temps de s’en occuper, qu’ils sont bénévoles, et qu’ils ont autre chose à faire.

      Quand ça se produit autour d’une distribution comme Debian, Fedora, Ubuntu, Mint, ou Arch-Linux, le mec peut bouder dans son coin, tout le monde s’en tape. Quand ça se passe dans une équipe qui n’en est pas une, c’est une autre affaire.

       » Antergos  » ? C’est un outil graphique d’installation d’une Arch-Linux. Le dépôts de la distribution ne contient que ce qui concerne la personnalisation. Le thème d’icone, le fond d’écran, le thème gtk etl’écran d’accueil de Lightdm. Ils ne développent rien du tout, les paquets sortent en droite ligne des dépôts d’Arch. Et l’outil graphique d’installation, c’est celui de Manjaro, ça sort des dépôts AUR.

      Finalement, le meilleur moyen de ne pas faire de connerie, c’est de ne toucher à rien. Et on appelle encore ça une distribution.

      1. « La Slackware a tenu plusieurs décennies » ==> « La Slackware tient depuis plusieurs décennies » … toujours, et même plus qu’avant 🙂

        La -current est foudroyante de stabilité et réactivité des correctif, pour, je le rappel, une version de dév / unstable !

  3. ‘lut…
    Au rythme où ça va, il faudra aussi que tu tiennes une rubrique sur les enrobeurs de Pacman ! Les questions à 2 balles sont :
    – sera t-il encore vivant après la crise Covid? https://itsfoss.com/paru-aur-helper/ 🙂 ?
    – Seront encore debout, frais et dispos pour le vérifier…..? Mystère et boule de gomme !!

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