Vieux Geek, épisode 244 : Hexen II, fin de la trilogie de Raven Software.

Note préliminaire : je comptais publier cet article le 2 janvier 2021, mais je me suis dit que ce serait un bon billet pour finir 2020 en beauté. Donc acte !


Nous sommes en 1997. Quake est sorti l’année précédente quand Raven Software annonce puis sort Hexen II, l’ultime volet de sa trilogie entamée par Heretic et continuée par Hexen.

Après avoir combattu D’Sparil dans Heretic et Korax dans Hexen, nous allons affronter le dernier des trois chevaucheurs de serpent, Eidolon.

Sur le plan technique, on a droit à une version améliorée du moteur de Quake (on peut s’accroupir), il y a des lumières colorées. Mais surtout, on a droit à un jeu de rôle mélangé à du FPS de haut vol. Ici, on a quatre mondes à visiter : un médiéval, un méso-américain, un égyptien antique et un dernier inspiré par l’empire romain.

À chaque fin de monde, après avoir galéré sur des énigmes plus ou moins tordues – celles du monde égyptien étant coriace – on affronte les quatre cavaliers de l’apocalypse : la famine, la mort, la pestilence et enfin la guerre.

Il y a quatre classes de départ : le paladin, le croisé, le nécromancien et enfin l’assassin. Comme pour Hexen, deux armes complémentaires sont trouvables directement, la dernière étant proposée en deux parties.

Les ennemis sont variés, même si on écrase des centaines d’araignées durant l’aventure et que les sorciers « lanceurs de cranes » sont des plaies à combattre. J’ai donc utilisé le port Hammer of Thyrion pour montrer le tout début du jeu.

Vous avez pu le voir, les sorciers sont des vraies plaies à combattre, et le croisé n’a pas les meilleures armes au départ… Une suite, dénommé Portal of Praevus sortira en 1998 et permettra de jouer un personnage complémentaire, la démone.

Je dois dire que c’est mon préféré du trio, même si les énigmes sont parfois plus que laxatives à résoudre, et qu’on tourne en rond durant plusieurs minutes alors qu’on a la solution sous les yeux 🙁