Un peu de culture…

…cela ne fait jamais de mal 😉

Ce texte Ă©tait un « devoir » que j’ai eu Ă  effectuer dans le cadre d’un stage – dont je parlerais plus tard.

Arcachon, ville qui a donnĂ© son nom au Bassin est nĂ©e officiellement assez rĂ©cemment. En effet, elle est nĂ©e sur dĂ©cret impĂ©rial de NapolĂ©on III, en 1857, en enlevant une partie du territoire de la commune de La Teste de Buch. Elle fĂȘtera bientĂŽt les 150 ans de son indĂ©pendance.

Les prĂ©misses de la naissance d’Arcachon en tant que citĂ© indĂ©pendante date de 1823, avec l’ouverture d’une station balnĂ©aire par François Legallais.

La compagnie de chemin de fer de l’époque, la CGT (Compagnie gĂ©nĂ©rale transatlatique), possession des frĂšres PĂ©reire sera un des Ă©lĂ©ments principal de la naissance de la ville. La ligne de chemin de fer en question reliait alors les communes de Bordeaux et de la Teste.

1853 sera l’annĂ©e qui verra la naissance du « chĂąteau Deganne », par Adalbert Deganne, devenu par la suite le casino de la Plage. A cette Ă©poque, Arcachon sera considĂ©rĂ©e comme une ville de luxe, et aussi comme une ville thĂ©rapeutique. Car il faut prĂ©ciser, que dĂšs le dĂ©but du 19iĂšme siĂšcle, ce qu’on appelle la ville d’Hiver (construite sur les hauteurs), fut renommĂ©e pour la qualitĂ© de son climat.

La limite entre la ville d’Hiver et la ville d’EtĂ© est matĂ©rialisĂ©e par la ligne de chemin de fer. La ville d’Hiver, Ă  visĂ©e thĂ©rapeutique, accueillait surtout des personnes victimes de tuberculose. Pour l’anecdote, un des lycĂ©es de la ville d’Hiver, s’appelle le lycĂ©e climatique Grand Air. L’ultime dĂ©couverte d’ordre thĂ©rapeutique fut celle de la source dite « Sainte Anne » des Abatilles, datant de 1923.

En dehors du cotĂ© luxe incarnĂ© par la ville d’EtĂ©, et du cotĂ© thĂ©rapeutique, incarnĂ©e par la ville d’Hiver, Arcachon a Ă©tĂ© toujours Ă©tĂ© une ville tournĂ©e vers la culture. Parmi les cĂ©lĂ©britĂ©s qui sont passĂ©es par Arcachon, on peut citer le peintre Henri de Toulouse-Lautrec. D’ailleurs, une rue de la ville d’Hiver, dite « du Moulin Rouge » a Ă©tĂ© baptisĂ©e ainsi en son nom. Pour rester sur le plan culturel, l’Olympia a Ă©tĂ© rĂ©cemment reconstruit et offre une salle de spectacle d’une capacitĂ© de 1000 places.

Sur le plan Ă©conomique, Arcachon est surtout orientĂ©e vers le tourisme, les activitĂ©s balnĂ©aires, les activitĂ©s de pĂȘche, et bien sĂ»r, mĂȘme si cela est moins rĂ©pandu que dans les communes voisines, de l’ostrĂ©iculture.

Sur le plan gĂ©ographique, on peut diviser Arcachon en quatre « villes », en allant de l’Ouest vers l’Est :

  • La ville de Printemps, qui regroupe les quartiers de PĂ©reire et des Abatilles, plutĂŽt touristique
  • La ville d’EtĂ©, au centre et au nord de la ville.
  • La ville d’Hiver, au centre et au sud de la ville
  • La ville d’Automne, dĂ©diĂ© Ă  la plaisance et Ă  la pĂȘche, aussi connu sous le nom de quartier de l’Aiguillon Saint Ferdinand.

Sur le plan du nombre d’habitants, Arcachon est actuellement peuplĂ© de 11 500 habitants, l’hiver, la population doublant souvent durant l’étĂ©. Pour rĂ©sumer, on peut dire qu’Arcachon est une ville aux ressources multiples et aux visages multiples, qui en font tout le charme.