Vieux Geek, épisode 232 : Excel 1 pour Mac et 2 pour MS-Windows 2.x, les débuts d’une usine à gaz…

S’il y a bien un logiciel connu qui est l’exemple même de l’usine à gaz, c’est le tableur Excel développé par Microsoft depuis le milieu des années 1980. Il est tellement complet et complexe qu’on peut tout faire avec, sauf piloter une cafetière, et encore je ne suis pas certain.

Ayant succédé à Multiplan en 1985 sur les Macs d’Apple et en 1987 sur les PCs handicapés équipés de MS-Windows 2.x, dès les premières versions, on peut se dire que c’est une sacrée usine à gaz. Ne serait-ce qu’avec le nombre de fonctions proposées et supportées (une petite centaine ?) que dans les tailles des feuilles, qui proposent dès 1985-1987 quelque chose comme 16384 lignes 🙂

À l’origine, je voulais faire un article uniquement sur Excel 1.0 sorti en 1985 sur les macs de l’époque, mais j’ai décidé de rajouter la première version pour MS-Windows. Histoire de montrer les débuts d’Excel.

Vous avez pu le voir, on a déjà les prémisses de ce qui va devenir le synonyme du tableur. Rien que le nombre de fonctions disponibles est déjà impressionnant, surtout quand on sait que les versions en question date du milieu des années 1980.

C’était les premiers pas vers les versions qui permettront à Microsoft de faire taire la concurrence dans le monde bureautique. Qui n’a jamais roulés des mécaniques en disant : « Tu vois, j’ai fait un tableau croisé dynamique dans Excel » ? Qui ? 😀

4 réflexions sur « Vieux Geek, épisode 232 : Excel 1 pour Mac et 2 pour MS-Windows 2.x, les débuts d’une usine à gaz… »

  1. Et encore, tu ne nous as pas montré les macros !

    J’ai justement lu récemment un article de Joel Spolsky, co-créateur de Stackoverflow et Program Manager dans l’équipe Excel entre 91 et 94, dans lequel il relate son expérience et notamment sa première critique reçue du CEO de l’époque : https://www.joelonsoftware.com/2006/06/16/my-first-billg-review/

    On remarquera le bidouillage au niveau du calcul des dates pour rester compatible avec Lotus 123 et le côté bureaucratique de la boîte.

  2. et à partir de cette date
    les autres intégrés vont alors disparaître ou survivre difficilement

    comme lotus 1-2-3 ou bien Ragtime
    ce dernier pouvait gérer en formule des indirections à partir d’autres feuilles

  3. Moi qui ne suis pas matheux à la base, j’utilise Excel au quotidien autant dans mon boulot qu’à titre personnel. Sans avoir la performance (et, donc, la plus grande complexité) d’un SGBD, on peut manipuler facilement de grosses quantités de données et les formater rapidement pour en faire des présentations simples et efficaces sous forme de tableau croisé dynamique, qui peut se mettre à jour très facilement quand on modifie la feuilles de données brutes sous-jacente, ou de graphiques quasi à l’infini.
    Maintenant tous les logiciels professionnels permettent de faire des exports en format Excel pour traiter les data sous ce tableur qui est devenu un standard incontournable.
    Je n’utilise pas les macros parce que je ne comprends pas toujours comment les définir, il me faudrait un peu de temps et le besoin pressant d’y recourir pour que je m’y mette. Par contre, les fonctions sont très pratiques pour effectuer des opérations un peu ardues et la mise en forme conditionnelle des cellules permet d’avoir très vite sous les yeux les données essentielles d’une feuille ou d’isoler les anomalies ou erreurs de calcul.

  4. J’ai commencé avec Word 6 mais avant Lotus Ami Pro/Word Pro et Lotus 1-2-3.
    Usine à gaz ou pas, il s’est imposé dans le monde de la bureautique grâce à ses fonctions (et la mise en avant MS peut-être :P).

Les commentaires sont fermés.