Le bureau libre ? Une grande désillusion et 13 ans perdus.

Avant toute chose, je tiens à préciser que c’est un point de vue qui se base sur ma propre expérience, qui est constituée de 13 années et des bananes environ, d’utilisation de bureautique libre en mono-démarrage sur mes ordinateurs respectifs.

C’est un article qui est l’expression du dégrisement par rapport à un espoir que j’ai caressé à l’époque du très moyen MS-windows Vista. Quand celui qui avait été connu sous le nom de code de Longhorn est enfin sorti, Microsoft s’était pris une volée – justifiée – de bois vert en ce qui concerne le successeur de MS-Windows XP : lourd, lent, avec l’UAC qui se déclenchait au moindre gaz intestinal de travers.

À l’époque, l’offre libre n’était pas des plus joyeuses, mais il y avait des projets qui auraient pu faire du mal à MS-Windows Vista comme la première Ubuntu LTS, la 6.06 alias Dapper Drake. Évidemment, il y avait encore du travail à faire, mais le monde du libre avait déjà de quoi tenir la dragée haute.

C’était cependant un brin trop tôt. Je me disais alors qu’il faudrait une poignée d’années pour que cela change. Manque de pot, Microsoft ayant pris en compte les critiques sortait en 2008 un certain MS-Windows 7, et une avenue qui s’était ouverte se refermait tout aussi rapidement.

En 2011, c’est l’arrivée des interfaces nouvelles générations comme Unity et Gnome 3.x qui provoquent un rejet de la part des personnes utilisant le libre au quotidien à cause d’un trop grand chamboulement : arrive la naissance du duo Cinnamon/Mate-Desktop qui conservent une ergonomie qui a fait ses preuves depuis des années.

Après le fiasco de MS-Windows Vista, Microsoft tente le coup de l’interface unique avec MS-Windows 8.x et se prend une nouvelle volée de bois vert à l’image des développeurs d’Unity et de Gnome 3.x.

En 2012, le monde du libre avait pas mal avancé sur le plan technique, c’est la grande époque de LinuxMint comme distribution à conseiller. Mais déjà en 2012, il y a pas loin d’une centaine de distributions qui se battent pour le marché bureautique, alors que 6 ans plus tôt, c’était à peine la moitié qui se battait pour le même marché.

C’est vrai qu’il est prouvé qu’avoir 100 choix est mieux pour l’utilisateur au lieu de 50… À moins que ce ne soit complètement l’inverse ?

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le marché bureautique libre est resté à peu de chose près au même point. C’est à cette époque que je commence à critiquer les abus, les forks qui se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture. Mais qui suis-je pour être entendu ?

Et depuis 2012 ? Les réflexes pavloviens : tu veux découvrir Linux ? Installe LinuxMint ou Ubuntu. Même si ce genre de distributions n’est plus adapté au modèle de publication de plus en plus rapide et effréné des logiciels.

2012, c’est l’année de naissance d’une distribution détestée par de nombreux libristes, Manjaro : elle ose rendre abordable – en simplifiant certaines actions – une distribution mère, Archlinux.

Surtout, elle propose quelque chose d’intéressant : être une distribution à publication continue assez rapide, relativement stable, et surtout qui peut vivre sur le long terme. Il n’est pas rare de trouver des installations vieilles de 2 voire 3 ans.

Avec quelques autres personnes, nous avions monté un projet de saveurs complémentaires de Manjaro à destination du public francophone, mais c’était sans compter sur l’inertie du monde libre des années 2010…

Celui qui veut que rien ne bouge. Celui qui déclame « tout va très bien, madame la Marquise » même si la part de marché du bureau linux n’a gagné qu’un minuscule pourcent en 10 ans. Mais il n’y a pas que cette inertie qui creuse la tombe du bureau linuxien.

Les fondements du logiciel libre avec la liberté de forker (principe noble dont il est facile d’abuser), le choix mis en avant tel un mantra que l’on psalmodie (en oubliant que trop de choix finit par tuer le choix), le manque de solidarité entre les diverses communautés, les guerres pour des éléments dont on se contrefout pour l’utilisation quotidienne, la volonté d’être plus libre que Stallman (il faut le faire), la volonté de ne pas mutualiser les efforts y joue pour beaucoup.

Il y a évidemment la vente liée entre les ordinateurs et les systèmes d’exploitations qui jouent en la défaveur de Linux. Mais comment expliquer à une personne qui ne connait rien au libre qu’il existe plus ou moins 250 distributions pour un seul marché, celui de la bureautique ?

Comment peut-on justifier que des personnes se lancent des anathèmes car le groupe A utilise telle technologie et le groupe B une autre, technologies dont on ne voit que les conséquences à l’emploi ?

Comment peut-on justifier l’existence de X environnements de bureau qui à première vue sont des photocopies les uns des autres ? Quelles différences fondamentales entre un Cinnamon, un Plasma dans leur présentation par défaut ?

Je dois plaider coupable dans les guerres intestines, car j’y ai mis ma dose à une époque. Mais depuis, j’ai ouvert les yeux. Je suis dégrisé de l’espoir de voir un jour le bureau linux dépasser les 5% de parts de marché.

Linux sur le bureau est un fiasco. Dans quel domaine trouve-t-on un produit qui existe depuis 25 ans (le premier noyau stable date de 1994) et qui n’a pas réussi à dépasser les 2% de pénétration auprès du grand public en dehors du luxe ? Nulle part, à moins que je ne me trompe.

J’ai bêtement cru durant des années que des personnes de bonnes volontés se mettraient ensemble pour dire : « faut arrêter les conneries maintenant ! » et que le bureau linuxien prendrait enfin son envol. Qu’est-ce qu’on peut être con par moment !

Oui, je suis aigri. D’autant plus que je me suis investi à mon humble niveau pour faire bouger les choses. Je n’ai plus envie de perdre mon temps à promouvoir une solution qui se cassera la gueule à cause des égos des diverses communautés plus occupées à se faire la guerre qu’à combattre les vrais ennemis que sont Google, Microsoft et Apple.

Continuez donc à chasser le méchant logiciel non libre jusqu’à sa troisième génération. Continuez de vous battre pour savoir quelle technologie employer dans tel domaine. Vous perdrez le seul marché que vous aviez à conquérir, l’utilisateur personnel.

Je continuerai – tant que cela sera tenable – d’utiliser du logiciel libre au quotidien. Mais je ne participerai plus qu’à la marge et sans en faire la moindre publicité.

Vous avez réussi à faire partir Arpinux, papa de la HandyLinux/DFLinux. Vous avez presque fait partir Cyrille Borne. Continuez et vous serez seuls à vous masturber sur la pureté de votre installation.

Ce sera sans moi. Le monde du libre vient de perdre près de 15 ans pour ne pas avoir réussi à se réformer et juguler les abus d’utilisation des quatre libertés fondamentales du libre. Il lui en faudra sûrement le double pour redevenir une alternative crédible au logiciel proposé par Google, Apple et Microsoft.

Je vais arrêter ici, car je pourrai continuer durant des pages à déverser ma bile et ma désillusion. Mais cela serait un péché de gourmandise…

111 réflexions sur « Le bureau libre ? Une grande désillusion et 13 ans perdus. »

  1. Cruel ?
    prévisible ?
    Bah oui, c’est pas quelques barbus libristes, qui pourrons prendre des parts de marchés au Géants de la Silicon vallée.
    De toute façon, un jour ou l autre nos cher processeurs n’exécuterons QUE du code signé M$.

    Ne soyons pas le ‘bon client’,qui paye son Os, Win10,se laisse espionner, n’ hésite pas à ‘remplir sa fiche’ ,via les Gafas, arrete le bio et commande ses boites de Ronron sur Amazon.

    Merci pour ton aide Fred.
    Résistons…

  2. Tu as oublié la raison principale : l’argent de micosoft
    Pour faire adopter un produit au grand public c’est celui qui a le plus d’argent qui gagne. C’est valable aussi dans l’alimentaire et autres domaines. Microsoft peut se permettre grâce à son argent de faire de la pub de Windows dans les tv, presse et radios du monde entier. Il peut aussi installer Windows sur tous les pc Windows neufs au monde.
    Même avec une seule distrib linux de super qualité ça n’aurait pas suffit à détrôner Windows et les 10% de part de marché de mac.

        1. Il est vrai que la fragmentation ad-nauseam de l’offre n’est pas un facteur à prendre en compte. Il est tellement mieux d’avoir 200 propositions au lieu de 15… C’est tellement mieux pour être certain de faire un choix éclairé !

    1. Triste constat…
      Mais d’une vérité, hélas, effarante.
      Je te suis depuis un bon moment et j’ai constaté la même chose : trop de masturbation intellectuelle pour, au final, n’avoir que peu ou pas de resultat.
      m$ et autres « géants » ont encore de beu jours devant eux … mais sans moi tant que cela sera possible.

      1. Ah, le « m$ », typique d’une propagande d’un autre temps. Si on veut combattre un adversaire, on ne le réduit pas à une abbréviation digne d’un adolescent prépubère.

        Il est vrai que le $ qui représente l’argent est absent du monde du libre… IBM a déboursé combien pour racheter RedHat ? Quelque chose comme 34 milliards de billets verts… Donc…

  3. Le problème c’est pas l’OS en lui même qui de toute façon pris unitairement sont kif kif bouricot entre les distribution « viable » de Linux, Mac OS et Windows 10.

    Ce qui fait que Linux a 2% et pas 5 ni 10 voir plus c’est simplement parce que c’est l’OS qui a le panel applicatif le plus pourri des 3 OS donc c’est tout à fait logique qu’il est la plus petite part de marché.

    Mais bon y’a encore trop de gens qui comprennent pas que la guerre se fait sur l’applicatif et que l’OS à vrai dire c’est devenu secondaire (comme ce qu’il s’est passé sur mobile, la guerre s’est joué sur l’offre des application du market et pas sur la performance/liberté/fonctionnalité/etc… de l’OS dont tout le monde se fou complètement en fait)

    1. C’est un autre facteur qui fait que les choses n’ont pas bougé. Mais c’est la conséquence de la fragmentation sans fin de l’offre : quel format de paquets utiliser ? Quelle distribution à cibler ?

      Quant à ta conclusion, le temps que cela parvienne aux cerveaux des grands penseurs du libre, le soleil sera devenu une géante rouge.

  4. Bonjour,
    Effectivement, tu as manqué de réalisme.
    Il n’y a jamais réellement eu d’alternative à windows dans le monde de l’entreprise. Tous ceux qui sont amenés à toucher un PC dans leur carrière pro ont donc intérêt à l’avoir sur leurs PC.
    Tu y ajoutes l’OEM pour les autres, une petite touche de gratuité pour ceux qui étaient sous W7 et circulez, y’a rien à voir. En plus, W10 est un excellent OS!
    Dans notre société totalement smartphonisée, il suffit de supprimer un raccourci bureau pour bloquer quelqu’un (c’est du vécu). Alors de là à changer tout un environnement de bureau… Et si c’est pour faire du windows-like, ben autant rester sous windows.
    Il n’y a que ceux que ça amuse qui s’intéresseront au bureau Linux. Les autres ne savent pas que ça existe.

    1. Excellent OS, si on sort les déboires de la version 18.09, sûrement. Après il ne faut pas oublier que les environnements principaux comme KDE et Cinnamon propose par défaut une interface à la Windows 9X/XP/7/10.

  5. Bonjour

    Perso,
    Je ne suis pas ni pour ni contre Windows, google, linux, ect …
    Je n’ai jamais participé (ni même être) pour la guerre libre vs non libre, ni tout c’est guerre à la con (désolé pour le langage) de fork, distribution ect…
    pour moi tout c’est histoire, c’est de la pure perte de temps.

    Je ne dit pas que je veux un systeme unique et universelle. Bien au contraire, je pense que si informatique est ce qu’il est aujourd’hui, c’est la résultante de tout c’est systemes, les un imite les autres. Chaque un a fait ses choix et ses innovation, et on regarde ce qui marche ou pas.

    Si mon choix, se porte sur du logiciel libre, c’est pour 2 raison : c’est gratuit (et donc un systeme 100% légal sans soft craké) et pour le manque de le logiciel de pistage. (et sa encore il y en un encore sans quelle soft libre)
    Après, sa ne me dérange pas que quelle choisi de paye, par confort ou part habitude. (il y a qui prefert ms office à libreoffice) ou qu’il se moque que d’être pisté. c’est leurs choix.

    J’ai comme même envie de revenir sur plusieurs point de l’article.
    Linux est un fiasco par il est sur 2%, c’est oublier le monde des serveurs, Android (90% du marché du smartphone), Linux subsystem for Windows. ect …
    Si le bureaux linux ne décolle pas c’est qu’il ne correspond pas à ce qu’un utilisateur lamdba à l’habitude de voir. Il à l’habitude de voir windows (et n’aime pas le le grand chambardement comme fut le cas Windows Vista et Windows 8) Si on veut que Linux pénètre plus, il faudrait que l’on voie plus. (notamment dans les écoles)

    Autre point important, que je pense les distributions dit « grand publique » ne sont pas là pour facilité, accé au grand publique à Linux. Mais sont là pour facilité la vie de tout les utilisateurs a commencé les grands barbues. (on gagne pas mal de temps) installer et utiliser une ArchLinux ou une gentoo, n’est pas très difficile, même pour un débutant, pour vue que l’on prenne le temps de lire correctement les wiki. par contre entre installer et maintenir une OpenSuSE (que j’utilise) et une ArchLinux (j’ai teste quelle mois l’année dernière) on perte beaucoup moins de temps avec l’OpenSuSE que l’archlinux (l’installateur automatisé, mis à jour plus ou moins automatisé)
    Quand à un grand nombre de personne, même les plus simple distributions ils installeraient pas. Ils ont trop peur de faire une erreurs. et/ou ne veulent pas trop réfléchir, à se qu’ils font. (j’ai pour preuve les questions que l’on pose. – comme sur le virus du gendarment, mais tu es sur que sa ne viens pas l’état français? – je vous jure que l’on m’a demandé sa, ou le nombres d’installation poubelle de windows – c’est à dire avec qu’il faudrait depuis une belle date de la réinstaller, ou au moins nettoyé. – que j’ai vue)

    Perso, mon systeme correspond à un mix entre mes besoins (j’ai besoin d’outils pour développer kdevelop, docker, …, pour la photographie que je pratique: krita, gimp, darktable, des outils général : firefox, thunderbird, libreoffice) , mes envie (j’ai envie de linux et kde plasma, de pouvoir joué j’installe donc steam) et de mes habitudes.
    Je souhaite, que chaque un a son systeme qu’il le correspond. C’est pour sa que, je ne recommande jamais de passer à linux, (sauf cas ou je pense c’est nécessaire comme pc sous une vielle version de windows).
    Si on a besoin de mon aide, j’aide comme je peux (chez même proche, et je traîne un peu sur le forum alionet) je répond au question (quand en fonction de ma disponibilité), quelle soit le systeme choisi. Un problème, n’est rien d’autre qu’un défie à résoudre.

    David

    1. Merci pour le commentaire fleuve, mais toujours le même argument du linux partout sauf sur les bureaux. Or, c’est un des marchés parmi les plus juteux à conquérir.

      Les serveurs ? Avec un « Winux » qui s’approche à horizon de 5 à 10 ans, ça risque de changer. Microsoft a son trésor de guerre, il saura l’employer à bon escient.

      Encore une fois, le problème du surnombre des distributions bureautique semble passer à l’as. Dommage.

      Sinon, commmentaire intéressant mais qui oublie un des facteurs de stagnation principaux inhérent au monde du libre et sur lequel il pourrait y avoir un moyen d’agir… Si la volonté de taper dans la fourmilière se faisait à grande échelle.

      1. Il y a un point ou je ne suis absolumlent pas d’accord. Le pc de bureau n’est pas un des marchés les plus juteux depuis longtemps. Pourquoi ? Tout simplement parce que le marché « mobile » représente déjà plus de la moitié des connections internet !

        Sur stat counter aujourd’hui : http://gs.statcounter.com/os-market-share

        Android : 39,61 %
        Windows : 35,75 %
        iOs : 13,8%
        OSX : 6.15%
        unknown : 2.75%
        Linux : 0.75 %

        Aujourd’hui on n’utilise plus un système d’exploitation, on va sur Internet ! Enlèves internet et tu créé une dépression généralisée ! A quoi bon vouloir Linux sur le bureau, le bureau est mort !
        A l’époque de la « convergence », tout le monde gueulais et disait que c’est de la merde. Pour le Dex de Samsung, on en reparle dans deux ans ?
        https://www.samsung.com/fr/apps/samsung-dex/
        Suis pas sur que Canonical avait tord, je pense qu’ils avaient 10 ans d’avance. Et le truc principal pour pénétrer un marché, ce n’est pas l’idée, c’est le timing.
        Clairement le surnombre de distributions, on s’en fout, le noob va pas sur Distrowatch. Ce site est juste un joujou pour geeks.

        Ça fait longtemps que j’ai arrêté d’essayer de faire passer les personnes sous Linux. Par contre, je leur explique les danger et dérives de facebook, google et autre. Je préfère 100 fois une personne sous Windows qui balance pas sa vie privée sur facebook et qui utilise pas tout les services google possible et inimaginable, qu’une personne sous Linux qui utilise les services des GAFAM à bloc.

        Le code est mort depuis longtemps. Le temps est à la data depuis au moins tois ans. Et pendant ce temps la, on continue à perdre du temps à essayer de faire passer des gens sous Linux et à penser qu’un Chromebook est mieux que Windows. Sur ce dernier point, je suis pas si sur.

        1. Salut Lomig !

          Ça va ?

          Tu me diras le nombre de fois qu’on a annoncé la mort du PC, qu’il soit fixe ou portable. Il est vrai qu’avec le magique cloud, avoir une machine en local, ça devient de moins en moins intéressant !

          La convergence ? Encore cette marotte ? On verra dans deux ans, mais avec des appareils qui coûtent facilement un RSA à l’achat, ça m’étonnerait que cela avance très vite 🙂

          Il faut minimum un Galaxy S8, soit un appareil qui coûte encore 379€ en ce doux mois de juillet 2019.

          https://www.lesnumeriques.com/telephone-portable/samsung-galaxy-s8-p36047/soldes-2019-smartphone-samsung-galaxy-s8-a-379-euros-n88367.html

          Le mieux étant un S9 / Note 9 voire la génération suivante. Le S9 ? En avril 2019, dans les 500€ minimum… C’est vrai que c’est abordable pour tout le monde !

          https://www.frandroid.com/marques/samsung/491212_le-samsung-galaxy-s9-est-disponible-en-precommande-ou-lacheter

          Quant à l’ergonomie, c’est pas ça encore… https://www.frandroid.com/marques/samsung/530971_jai-ecrit-cet-article-avec-samsung-dex-une-idee-geniale-pour-un-resultat-encore-frustrant

          Article de septembre 2018.

          Cela fait combien d’années qu’on nous vend la convergence des écrans ? 10 ans facile ? Je pense qu’on en parlera encore dans 10 ans pour montrer à quel point c’est une bêtise ergonomique !

          Tu veux protéger ta vie privée ? Tu ne vas pas sur le grand nain ternet, point final. Peu importe que tu utilises les services d’espionnage de Google and Co. Rien qu’avec tes proches, il est facile de faire un recoupement et d’avoir un portrait de ta personne qui intéressera les marketeux.

          Le cloud est la nouvelle marotte. Jusqu’à ce qu’un scandale à grande échelle d’espionnage ne lui foute un coup de pied dans les roustons.

          Sur ce, cher Lomig, je te souhaite un bon dimanche.

          PS : tu diras bonjour à l’alignement des mégalithes de Carnac de ma part et remercie Free d’informer autant sur les IP… Bref, je n’en dirai pas plus !

          1. Le problème est la :
            « Tu veux protéger ta vie privée ? Tu ne vas pas sur le grand nain ternet, point final. Peu importe que tu utilises les services d’espionnage de Google and Co. Rien qu’avec tes proches, il est facile de faire un recoupement et d’avoir un portrait de ta personne qui intéressera les marketeux. »

            Complètement d’accord. Ça change quoi que ce soit sous Windows ou Linux ? Quel intérêt d’installer Linux si au final ça change rien ? Car clairement, sans internet on fait quoi ?

            PS: Les korrigans se portent bien. Je suis même dans les pages blanches si tu veux. Par contre, perd pas de temps avec les numéros de téléphone, je les utilisent pas ceux la.

            1. Linux est juste un peu moins espionnant que MS-Windows 10 dont la license te dit à mots couverts que tes données deviennent celles de Microsoft.

              J’ai juste montré qu’avec ton adresse IP, on pouvait remonter jusqu’à ton adresse postale en 2 clics de souris. Comme quoi, pas besoin d’utiliser Facebook ou autre.

              Dernier point : ayant été victime de spamming téléphonique, je sais ce que c’est.

              Sur ce, bon dimanche.

  6. Bonjour ce qui est gratuit ne vaux rien « explication »
    Je connaissais un informaticien il leur proposé Ubuntu ou Mint
    il leur disais essayer est revenait dans 10 jours les réaction était combien ça coûte
    il disais c gratuit la grande majorité avais de la méfiance et racheté Windows

  7. Grosse, grosse déprime en ce début d’été!
    – 2 ou 3% de part de marché c’est quand même des millions d’utilisateurs à travers le monde…
    – Maintenant je pense que monsieur Michu qui est sous Linux à un niveau supérieur en informatique à celui de monsieur Michon qui est resté sur Windows ou Apple.
    1) Parce que qu’il faut savoir créer une clé USB amorçable et être allé dans le BIOS de son ordinateur.
    2) Et puisque monsieur Michu a des connaissances un peu plus évoluées que celles de monsieur Michon, monsieur Michu étant fâché avec les politiques des deux autres OS , s’équipe donc en plus, de joyeuses petites applications pour ne pas être identifié… comme un bloqueur de publicité, et installe également une autre joyeuseté pour éviter d’être traqué par les vilains, trèèèès vilains outils d’analyses utilisés par les vilaines , trèèèèèès vilaines sociétés odieusement capitalistes, vampirisant sans aucun scrupule la vie entière de monsieur Michon qui lui ne se doute de rien ou s’en fout copieusement!
    Dès lors si monsieur Michu ne peut pas être repéré, les statistiques sont légèrement tronquées!
    3) le plus piquant Tonton…et si l’avenir du bureau sous Linux passait par Windows? Ailleailleaille karammmmmba!!! Que la vie est dure!

  8. Imaginons : tous les développeurs ne s’investissent que dans une seule distribution. Elle est de niveau windows/mac, voir même supérieur.

    Microsoft va rester les bras croisés?
    – exemple 1 : Avec ses milliards il va faire des campagnes de pub pour montrer à quel point son système est le meilleur.
    99% des non connaisseurs vont croire microsoft même si linux est meilleur.
    C’est rarement les meilleurs produits qui sont le plus distribués mais ceux qui bénéficient le plus de visibilité.
    – exemple 2 : Il va donner ordre à tous ses développeurs, qu’il paye grassement car parmi les meilleurs du monde, de faire un système meilleur que linux et ils vont y arriver sans problème.

    Pour gagner des parts de marché dans le grand public il ne faut pas que des barbus et des deloppeurs. Il faut aussi des publicitaires, des gens spécialisés dans les études de marché,…

    Dans le domaines des serveurs c’est différent, il n’y a que des spécialistes qui vont choisir la meilleure solution technique, donc linux.

    1. Pour gagner des parts de marché dans le grand public il ne faut pas que des barbus et des deloppeurs. Il faut aussi des publicitaires, des gens spécialisés dans les études de marché,…

      Ai-je dit le contraire quelque part ?

      Quant à une seule distribution, c’est un peu extrême. Il faut moins et mieux de distributions. Mais avec l’idéologie individualiste à l’extrême du libre, rien ne bougera.

      Microsoft a laissé deux occasions en or, inexploitée car le monde du libre préférait laisser les guerres intestines et la concurrence à tout crin entre les projets.

      Autant dire que côté recette suicidaire, c’est du 5 étoiles au Michelin.

  9. Qu’il y ait 200 ou 1000 distributions n’a aucune importance. L’écrasante majorité des gens n’utilisent en réalité que les trois ou quatre distributions majeures (Ubuntu et dérivés, Linux Mint n’étant en réalité qu’une Ubuntu, et loin derrière, un peu de Fedora ou de Manjaro). Cet argument n’a donc pour moi aucune incidence sur les parts de marché.

    Je mettrai donc en premier lieu la vente liée (en magasin, on ne trouvera toujours que du Windows ou du Mac), qui fait que les gens ignorent jusqu’à l’existence de Linux. Et on ne peut pas choisir un produit qui n’existe pas (et le fait qu’il existe quelques rares petits vendeurs en ligne n’y changera rien). Les gens veulent du clé en main prêt à l’emploi, sans avoir à se prendre la tête. Ils vont donc se rendre en grande surface ou sur Amazon et choisir parmi une petite sélection de machines (offres du moment, meilleures ventes…), qui sera fatalement une machine sous Windows ou un Mac.

    Ensuite, je rejoins coolspot sur le fait que le deuxième frein à l’adoption de Linux, c’est bien évidemment la logithèque. Quasiment tous les bons logiciels libres disponibles sous Linux le sont également sous Windows ou Mac. À l’inverse, ces deux plateformes possèdent en plus des dizaines de milliers d’applications propriétaires qui ne seront sans doute jamais disponibles sous Linux. Notre plateforme n’a donc quasiment aucune exclusivité, aucune « killer app » qui nous serait propre et qui pourrait donner envie de choisir notre plateforme.

    Pire encore, puisque c’est libre, Apple, Google ou Microsoft peuvent facilement intégrer ce qu’ils veulent, ce qui n’est pas réciproque. Là où on lutte depuis des années à coup de rétro-ingénierie pour développer Wine et pouvoir tant bien que mal utiliser certaines applications Windows sous Linux, Microsoft intègre facilement un noyau Linux dans Windows, ce qui permet désormais d’utiliser nativement les quelques applications Linux qui n’auraient pas déjà été portées sous Windows (en gros, toutes les applications CLI qui intéresseront les admins et les développeurs, qui verront encore une raison de moins de choisir Linux). Google a également récemment adapté ChromeOS pour pouvoir y proposer les applications Linux.

    Et ce qui faisait autrefois notre différence (système stable et robuste, performant…) est désormais commun à tous les systèmes. Ça fait bien longtemps qu’un Windows récent ne se vautre plus quotidiennement et qu’il n’a plus à rougir question performances (quand il n’est pas plus performant sur certains points).

    Au final, il nous reste quoi ? La liberté de choix (distributions, environnements… ça serait donc idiot de critiquer ce rare avantage qu’il nous reste 🙂 et le respect de l’utilisateur (vie privée, liberté…). Pour bien des gens (rappelons encore une fois que l’écrasante majorité de la population n’a jamais entendu parler de Linux ou de logiciel libre), ça ne sera clairement pas suffisant. Il ne faut donc pas chercher plus loin une explication à ces faibles parts de marché.

    1. Oh, le beau mille-feuilles argumentatif. Méthode classique employée pour emmerder les personnes qui posent les bonnes questions 🙂

      Qu’il y ait 200 ou 1000 distributions n’a aucune importance. L’écrasante majorité des gens n’utilisent en réalité que les trois ou quatre distributions majeures (Ubuntu et dérivés, Linux Mint n’étant en réalité qu’une Ubuntu, et loin derrière, un peu de Fedora ou de Manjaro). Cet argument n’a donc pour moi aucune incidence sur les parts de marché.

      Ah, le bon vieil argument « l’offre excessive n’a aucune influence… » Il est vrai qu’avoir trop de choix ne tue pas le choix… Il est vrai que tu auras 150 références de confiture au rayon idoine. Idem pour les lessives, etc…

      Je mettrai donc en premier lieu la vente liée (en magasin, on ne trouvera toujours que du Windows ou du Mac), qui fait que les gens ignorent jusqu’à l’existence de Linux. Et on ne peut pas choisir un produit qui n’existe pas (et le fait qu’il existe quelques rares petits vendeurs en ligne n’y changera rien). Les gens veulent du clé en main prêt à l’emploi, sans avoir à se prendre la tête. Ils vont donc se rendre en grande surface ou sur Amazon et choisir parmi une petite sélection de machines (offres du moment, meilleures ventes…), qui sera fatalement une machine sous Windows ou un Mac.

      L’argument fallacieux de la vente liée ! Il est vrai qu’elle joue. Mais même si un linux était préinstallé, nombre de Jean-Kevin dirait aux acheteurs un truc du style : « Ton linux, c’est de la merde ! Rien ne tourne dessus, je vais te mettre un Windows cracké ! »

      Sur le paragraphe concernant la remarque de Coolspot, nous sommes dans la symbolique de l’Ourobouros : le serpent qui se mord la queue. Pas de plateforme phare sur laquelle les éditeurs pourraient se dire « c’est bon, je peux y aller ».

      Mais c’est trop dur à faire comprendre…

      Sur le plan légal, mais va donc t’expliquer avec les grandes pontes de la FSF et autres organismes représentatifs du libre.

      Sur ton dernier paragraphe, c’est celui qui m’a fait limite exploser la vessie à force de rire en voyant l’argument qui tue : « le choix ».

      Mais quel choix ? Celui de ne pas pouvoir en faire ? Celui de se disperser sur X environnements qui sont des copies conformes sur le plan graphique et ergonomique ?

      Quel choix ? Prenons la liste des distributions indexées par distrowatch et analysons-le. Celui d’avoir une des 131 distributions qui utilisent les paquets deb ? Soit 131/286 vivantes ou 45,8% du total ?

      https://distrowatch.com/search.php?ostype=All&category=All&origin=All&basedon=All&notbasedon=None&desktop=All&architecture=All&package=DEB&rolling=All&isosize=All&netinstall=All&language=All&defaultinit=All&status=Active#simple

      Sur les 38 autres qui utilisent du RPM ? Soit 38/286 soit 13,28% ?

      Ce choix, c’est celui artificiel du choix de ta marque de lessive, qui se résume en gros au plan mondial à la production du trio Unilever, Henkel et Procter&Gamble ?

      Bref, ton choix, tu peux le mettre à la corbeille. C’est un pseudo-choix. Mais tu resteras sur tes positions, je resterai sur les miennes, celle d’une personne qui fréquente le libre depuis 1996 et qui sait que la cause est perdue pour le bureau et que ce sera le cas d’ici 15 ans pour le serveur.

      Sur ce, bon week-end.
      https://distrowatch.com/search.php?ostype=All&category=All&origin=All&basedon=All&notbasedon=None&desktop=All&architecture=All&package=RPM&rolling=All&isosize=All&netinstall=All&language=All&defaultinit=All&status=Active#simple

      1. Tu surestimes clairement l’importance de toutes ces distributions ou environnement, puisque en réalité, si tu veux acheter une machine sous Linux (Dell, HP…) ça sera systématiquement de l’Ubuntu. J’imagine que les petits vendeurs qui proposent des machines sur mesure doivent également se limiter à Ubuntu / Linux Mint (encore de l’Ubuntu).

        Quant aux éditeurs de logiciels, ils ne prendront officiellement en charge qu’Ubuntu ou RHEL.

        Tout ce choix n’intéresse finalement que les passionnés. Pour le grand public, la question ne se pose même pas.

        Par contre, quand une entreprise ou ce même grand public a besoin de la suite Adobe ou du dernier jeu à la mode et qu’on leur répond qu’ils ne sont pas disponibles sous Linux, là oui ça a son importance.

        Et non, si les éditeurs ne portent pas leurs logiciels sous Linux, ce n’est clairement pas à cause de la multitude de distributions, puisque les rares à l’avoir fait ont tous ciblé Ubuntu, de loin la distribution la plus utilisée.

        Et rien que pour te troller, il leur suffirait de proposer des paquets Flatpak pour que ça tourne partout :p

        1. Donc autant prendre celui qui s’est fait laminé par le reste du monde du libre pour des choix digne du cavalier seul.

          Tout ce choix n’intéresse finalement que les passionnés. Pour le grand public, la question ne se pose même pas.

          Passionnés ou masturbateurs de claviers ?

          Par contre, quand une entreprise ou ce même grand public a besoin de la suite Adobe ou du dernier jeu à la mode et qu’on leur répond qu’ils ne sont pas disponibles sous Linux, là oui ça a son importance.

          La faute à qui s’il n’y a pas eu de ports de gros logiciels de ce style ?

          Et non, si les éditeurs ne portent pas leurs logiciels sous Linux, ce n’est clairement pas à cause de la multitude de distributions, puisque les rares à l’avoir fait ont tous ciblé Ubuntu, de loin la distribution la plus utilisée.

          Tu as des statistiques pour appuyer cela ? Quand à LA PERTE des ressources pour les X distributions en multiple QUI N’APPORTE RIEN, ça n’existe pas ?

          Ne voit-on pas au quotidien les conséquences d’un tel gaspillage ? Au lieu de se masturber sur la liberté du système, ce serait largement mieux de pouvoir faire fonctionner des logiciels professionnels et reconnus partout.

          Et rien que pour te troller, il leur suffirait de proposer des paquets Flatpak pour que ça tourne partout :p

          Ah, tu parles de la réinvention de la roue pour sauver les fixed releases incapables de suivre l’évolution technique ?

          Si on doit avoir des paquets universels, autant retourner sous MS-Windows. C’est tellement windowsien comme format de logiciel.

  10. Il fut une époque où Linux été innovant maintenant ils arrivent même pas à suivre…. Windows j ouvre mon portable la camera me reconnaît… Plus besoin de saisir un mot de passe.. OS X une sauvegarde Time Machine et je réinstalle l OS depuis le Web et me retrouve avec mon ordinateur prêt à fonctionner… Des distributions de plus en plus mal traduites.. On est bien loin de l époque où on critiquait Windows car quelques éléments étaient pas traduits mais comme tu le dis si bien on préfère recréer une nouvelle distribution sa chatouille plus l égo que de bosser sur un truc super utile dans une distribution qui existe…

  11. Étrange, je suis aussi sur un article sur le même sujet et des conclusions similaires…la période qui veut ça ? Je n’ai pas encore fait de conclusion par contre. Je ne sais que dire de plus, là.

    1. Désolé de t’avoir coupé l’herbe sous le pied. J’ignorais que tu faisais un article similaire. Mais soit certain que tu resteras inaudible par des personnes qui psalmodieront les mêmes arguments du genre : « le choix » et « c’est la faute de la vente liée ».

      Jamais ne se remettre en cause, jamais !

    2. « Je n’ai pas encore fait de conclusion par contre. Je ne sais que dire de plus, là. »

      et d’ici a 2 ans windows passe sous un noyau linux ?

      elle va ressembler à quoi « la marque de lessive » ?

  12. Salut fred,

    Ton analyse me semble très réaliste. Trop de distributions basées sur celle-ci ou celle-là. Le DEB avec sa vitesse escargot ne pourra jamais battre Windows et Apple. Ubuntu a eu son heure de gloire mais maintenant elle stagne.

    Manjaro est en train de faire la même fin encore plus vite parce que selon moi elle n’a pas son propre environnement de bureau. Je prévois la même sentence pour MX Linux…

    Cependant, j’ai un PETIT espoir pour la Solus. C’est la seule qui me donne l’impression de vouloir se détacher de tout pour innover.

    1. Salut !

      Avoir son environnement de bureau, ça servirait à quoi ? Réinventer encore une fois la roue alors que depuis le début des années 1980, les principaux paradigmes de l’écran d’ordinateur utilisant le duo clavier-souris ont été définis et améliorés par petites touches ?

      Solus ? Elle ne pourra rien faire. Comment une équipe qui a été « lâchée » par son fondateur et qui a eu pas mal de mal à s’en remettre pourrait changer la donne où Canonical s’est plantée ?

      Innover en quoi ? Tu ne te souviens pas des gueulantes de l’arrivée d’Unity, Gnome 3 et de l’interface Metro de Windows 8 ?

      Bref, on dit que la foi peut soulever des montagnes. Mais il ne faut pas s’attaquer à l’Himalaya sous peine de se retrouver avec le dos en bouillie.

      1. Parce que l’utilisateur lambda s’en fiche de voir ce qu’il y a sous le capot! Il veut les clés et rouler. Pourquoi Mint a du succès chez les débutants linuxiens? Pas parce que c’est Mint ou du deb, parce que c’est Cinnamon!

        Si tu veux plus de part de marché, il faut un produit plus attrayant visuellement, avec la conséquence d’avoir toujours plus d’incultes en informatique comme utilisateur. Si ton idée est d’augmenter la part de marché qu’avec des geeks, alors là tu es dans l’utopie totale…

        Concernant Solus, je suis absolument d’accord que l’espoir est très faible. On verra…

        1. Tout comme les automobilistes s’en foutent à 95% de savoir comment fonctionne un moteur thermique. Les personnes en question sont déjà suffisamment occupées à manipuler le volant, les clignonants, les pédales et la boite de vitesse.

          Si ton idée est d’augmenter la part de marché qu’avec des geeks, alors là tu es dans l’utopie totale…

          Jamais de la vie ! Les geeks sont déjà un marché conquis. Mais cette information n’entre pas dans les cerveaux embrumés des grands penseurs du libre !

  13. Salut,

    Déjà certains devraient relire leurs commentaires parce que, passé un certain nombre de fautes d’orthographe et de syntaxe ce n’est plus compréhensible… Bon je vais m’en prendre un grand coup sur la gu… c’est sûr à l’époque ou tout se vaut. Mais j’ai l’habitude.

    Après ça fait bien autant de temps que je suis sous Gnu/Linux que F. Bézies mais je n’ai jamais vraiment rêvé à le voir « conquérir le marché ». Un doux rêve d’informaticien un peu à part mais pas plus. Déjà « conquérir le marché » pour un truc gratuit (enfin pour l’essentiel) hein ? Il y a comme un hiatus. Et puis sous Linux il y a des gens très différents et aussi des c.. qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ou qui se rêvaient un neo Gates ou autres malfrat du même accabit.

    L’informatique, comme le reste, ça fonctionne dans une société et dans un modèle économique. Et c’est pour cela que, même si j’admire Stallman, je ne crois pas (pas plus que lui d’ailleurs) à la domination du logiciel Libre. D’ailleurs que deviendrait-il s’il arrivait à « dominer ».

    Ça me fait penser à tous les neuneus qui croient qu’ils vont sauver la planète en fermant l’eau pendant le brossage des dents ou le savonnage sous la douche etc. quand l’eau consommées par les individus ne représente que 15 % de la consommation et quasiment rien de la pollution. Idem pour le tri sélectifs dirigé par les producteurs de polluants et toutes les conneries dont on nous farci le crâne. Les hommes sont vraiment obéissant et crédules vous ne trouvez pas ?

    Le logiciel libre qui va prendre des parts de marché c’est pareil, un doux rêve dans notre système. Microsoft et consorts ne s’y trompaient pas d’ailleurs au début en taxant Stallman et d’autres de « communistes » tant la moindre mise en cause des rapports de puissance de l’argent fait de celui qui les porte l’ennemi mortel de ces super capitalistes (la stratégie ou du moins la communication a changé depuis mais le fond est bien resté le même). J’enfonce des portes ouvertes mais dans un monde dirigé par le capital tout ce qui n’en génère pas ou pas assez vite est voué aux gémonies. Le logiciel libre ne peut s’affranchir de cette règle de base. D’où d’ailleurs le flou artistique du logiciel « open source »…

    Le logiciel libre, le respect et la sauvegarde de la planète (je ne dis plus écologie, trop de connards ou de neuneus s’en réclament) les droits de l’homme et maintes autre bonnes choses sont dans le même bateau et il y en a qui tirent dessus à boulets rouges.
    Là où je suis d’accord avec F. Bézies c’est que, bien que dans le même bateau, certains ne s’en sont pas rendu compte. D’autres veulent être ‘in’ et ‘out’ mais ça, c’est pas possible et ceux-là (coucou le libre sur youtube et les réseaux anti-sociaux et les opportunistes de tout poil, sale engence !) il faudra bien les passer par dessus bord au lieu de discutailler indéfiniment et de couper les cheveux en quatre.

    Bon ceci dit je reste sous logiciels libre et c’est pas prêt de changer.

    Dernière chose en forme de réponse à un commentaire que j’ai trouvé des plus stupide : personnellement je n’ai pas du tout envie que mon ordinateur me reconnaisse tout seul, il faut bien comprendre ce que cela suppose quand même au lieu d’être de ces éternels neuneus technophiles adolescents prêts à vendre leur liberté (et leur âmes?) pour un peu de praticité ou d’apparence de modernité ; trop nourris au blockbuster américains ?

  14. Bonjour Fred, merci pour cet article qui synthétise ta sainte horreur de la fragmentation (mère de tous les vices).
    Avis que je ne partage absolument pas. Je pense comme okki l’a parfaitement dit plus haut qu’il n’existe qu’une petite dizaine de distributions Linux (réellement utilisées j’entends). Et que même s’il n’y en avait que 2, elles n’auraient d’existence qu’en arrivant dans les rayons d’Auchan , Carrefour, la Fnac…). Je comprends ta déception, car tu as contribué avec acharnement et expertise à un monde du libre qui ne décolle pas. Linux n’a aucune existence pour M. Toulemonde, car il n’y a rien en vitrine. Tu ne veux pas l’entendre mais c’est la stricte réalité.

    1. Va dire à Google que la fragmentation de son Android n’est pas un problème. Tu verras ce qu’il te répond.

      Je n’ai jamais nié que l’absence d’un produit vitrine était une partie du problème. Le problème vient qu’il n’y a que peu de logiciels de qualité professionnelle qui pourrait attirer des utilisateurs autre que les geeks qui sont des masturbateurs intensifs de claviers.

      À chaque fois que Microsoft a fait une boulette, les différentes communautés ont cherché à mettre en avant leur propre solution au lieu de se concerter sur une vitrine qui aurait pu servir de porte d’entrée.

      Mais il était plus important de se taper sur la gueule pour des queues de cerises que tout humain normalement constitué se contrebat.

      La faute à qui si des produits vitrines n’ont pas vu le jour ? Le monde du libre et les personnes qui y vivent. Quels sont les logiciels qui réussissent ? Ceux qui sont adossés à des entreprises et fondations pour avoir des ressources.

      Tu dis qu’il n’y a pas de vitrine, soit. Mais encore une fois, la faute à qui ? J’ai pris ma part de responsabilité en parlant des guerres intestines qui ont multiplié les distributions plus doublons les unes que les autres.

      Prend la tienne.

      En toute cordialité,

      1. D’excellents logiciels libres, il y en a (Blender, LibreOffice, Krita…), mais encore une fois, puisque ils sont également disponibles sur les plateformes concurrentes, sur lesquelles on trouve également MS Office, la suite Adobe et tant d’autres choses, pourquoi choisir Linux ?

        À moins d’adhérer à la philosophie libriste et de privilégier les logiciels libres par choix idéologique, tous les gens pragmatiques qui voudront l’offre logicielle la plus complète possible préféreront Windows et ceux qui accordent de l’importance à un écosystème homogène (bien que fermé) opteront plutôt pour un Mac.

        Si on devait faire un sondage sur ce qui nous pousse à utiliser Linux et des logiciels libres, je pense que ce sont les mêmes réponses qui reviendront le plus : le choix. Parce que non, tout le monde n’a pas les mêmes attentes et ne perçoit pas l’outil informatique de la même façon.

        Par exemple, même si t’es un adepte des distributions de type rolling release, d’autres préféreront au contraire ne mettre à jour qu’une fois tous les cinq ou dix ans et ne pas être emmerdé le reste du temps, quand d’autres encore voudront que ça bouge un peu, mais pas trop quand même, et que de mettre à jour une fois par an, voir tous les deux ans, est un bon compromis.

        C’est le même délire pour les environnements. J’adore GNOME, quand d’autres détestent en s’imaginant que c’est un environnement pensé pour le tactile et les tablettes, ce qui n’est absolument pas le cas. Donc voilà, c’est bien qu’il y ait du choix 😀

        En ce qui me concerne, j’ajouterai également le respect de l’utilisateur et la tranquillité de l’esprit qui en découle. D’installer un logiciel sous Linux, ça fait ce qu’on attend, ça installe le logiciel. Dit comme ça, ça paraît con, mais sous Windows, t’as l’impression d’être en territoire hostile où il faut toujours être aux aguets. Si tu n’y fais pas gaffe et que tu n’as pas remarqué la petite case à la con dans l’installeur ou, plus fourbe encore, sur la page de téléchargement, tu risques de te retrouver avec tout plein de merdes que tu n’a pas demandé. Même chose pour les pubs, les trackers et autres conneries.

        Rien que pour ça, je ne pourrais pas utiliser Windows au quotidien 😀

        Enfin bon, tout ça pour dire que Linux ne verra jamais ses parts de marché exploser. Il n’y a de la place que pour deux acteurs. Apple et un concurrent. Sur PC c’est Microsoft, sur mobile c’est Google. Au-delà, les autres n’auront toujours que les miettes.

        On peut mettre ça sur le compte de l’avantage au premier entrant, Microsoft étant arrivé bien avant Linux, de même qu’ils avaient un produit prêt pour le grand public, bien que dysfonctionnel (ceux qui ont connu Windows 9x se souviendront), bien avant que les distributions Linux ne soient enfin réellement accessibles; fait que c’est Windows qui s’est retrouvé dans les rayons et qui a été massivement adopté. Ensuite, l’inertie et la peur du changement ont fait le reste.

        1. Aurait-il fallu interdire le port des applications sur MS-Windows ? Vous avez 4 heures et 2 copies doubles à remplir.

          Outre les imbéciles… euh, je voulais dire les idéologues, toute personne un peu pragmatique essayera de trouver le point d’équilibre qui correspond à son cahier des charges.

          Si on devait faire un sondage sur ce qui nous pousse à utiliser Linux et des logiciels libres, je pense que ce sont les mêmes réponses qui reviendront le plus : le choix. Parce que non, tout le monde n’a pas les mêmes attentes et ne perçoit pas l’outil informatique de la même façon.

          Sur l’argument du choix : https://peertube.pcservice46.fr/videos/watch/c6ece683-fcbd-48e1-beb8-f281f80c1bce

          Le problème des fixed releases est qu’elles sont inadaptées aux contraintes sécuritaires de l’informatique en 2019.

          C’est le même délire pour les environnements. J’adore GNOME, quand d’autres détestent en s’imaginant que c’est un environnement pensé pour le tactile et les tablettes, ce qui n’est absolument pas le cas. Donc voilà, c’est bien qu’il y ait du choix

          C’est une interface pensée pour les tablettes et autres écrans tactiles. C’est ainsi que je le vois, ayant utilisé Gnome 3.0 à la version 3.16. Et ses restrictions récentes ne me font pas changer d’avis.

          Pour les logiciels, il y aura toujours des surprises. Les snaps ont été vérolés, les flatpak le seront un jour. L’argument de la tranquillité d’esprit, c’est un brin dépassé.

          Enfin bon, tout ça pour dire que Linux ne verra jamais ses parts de marché exploser. Il n’y a de la place que pour deux acteurs. Apple et un concurrent. Sur PC c’est Microsoft, sur mobile c’est Google. Au-delà, les autres n’auront toujours que les miettes.

          Ah, les duopoles… Type de marché qui a terme se tranforme soit en monopole, soit en oligopole à trois acteurs.

          L’argument un brin usé jusqu’à la corde de la vente liée, encore une fois ? Même avec une offre significative avec des PC + Linux, tu auras toujours des jean kevin pour dire : « je vais remplacer ton linux de merde par un windows cracké ».

          Pourquoi cela me rappelle les premiers eeePC ?

          Mais il est vrai qu’un acteur bien soutenu par le monde du libre dans son entièreté n’aurait pas eu une chance de se faire sa place au soleil…

          1. « Le problème des fixed releases est qu’elles sont inadaptées aux contraintes sécuritaires de l’informatique en 2019. »
            Cet argument ne tient pas, debian, pour ne citer que cette distribution en fixe, sort toujours les mises à jour de sécurité même sur le canal stable.
            Vouloir à tout prix un rolling release me fait penser aux forcené du Windows update qui se jettent sur ce service dès que la machine est allumée 🤔

            1. Il est vrai que les logiciels ne sont pas rustinés à mort sur une Debian. Ensuite, qu’on se retrouve avec des versions qui ont parfois un an et demi, voire plus sur une Debian qui vient juste de sortir, c’est pas grave.

              Mais après tout, Debian est orienté serveur et poste de collectivité. Qu’en a à foutre une collectivité d’avoir un Cinnamon en retard de 2 versions sur l’amont, idem pour Gnome qui est la version par défaut.

              Ensuite, comme disait le diable boiteux, « Tout ce qui est excessif est insignifiant ».

              Bonne journée, monsieur l’amateur de Debian et ses logiciels rustinés à mort.

  15. Merci Fred pour cette longue réponse.
    Tu dis : « Le problème vient qu’il n’y a que peu de logiciels de qualité professionnelle qui pourrait attirer des utilisateurs autre que les geeks qui sont des masturbateurs intensifs de claviers. »
    Je ne t’apprends rien en rappelant ce que font 90% des utilisateurs de pc, pas grand chose en dehors de la bureautique et d’internet.
    Bref que des choses que Mint (pour ne citer qu’elle) fait parfaitement. Pour amener Linux à un niveau supérieur, il faut toucher l’utilisateur lambda. Et cet utilisateur lambda ne sait même pas que Mint existe. Pourtant elle existe bien…D’ailleurs quand on lui installe, il est ravi.
    Sinon, je ne comprends pas trop quand tu me demandes de « prendre la mienne « (de responsabilité…).
    Toujours un plaisir de te lire, et d’échanger.
    En toute cordialité.

    1. Je ne t’apprends rien en rappelant ce que font 90% des utilisateurs de pc, pas grand chose en dehors de la bureautique et d’internet.

      En dehors de la bureautique pure et dure, on pourrait passer sur une tablette pour le reste.

      Bref que des choses que Mint (pour ne citer qu’elle) fait parfaitement. Pour amener Linux à un niveau supérieur, il faut toucher l’utilisateur lambda. Et cet utilisateur lambda ne sait même pas que Mint existe. Pourtant elle existe bien…D’ailleurs quand on lui installe, il est ravi.

      LinuxMint ? Celle qui gave la partition / de noyaux qu’elle ne sait pas nettoyer ? Désolé, mais je nettoyais mon clavier…

      Ensuite, nombre d’utilisateurs et d’utilisatrices sont à l’image des automobilistes qui ont suffisamment à faire avec la manipulation et l’entretien au quotidien de leurs véhicules.

      Sur le reste, je te laisse réfléchir, tu verras, ça viendra tout seul 😀

  16. La fragmentation c’est à la fois toute la richesse du système libre et sa grande fragilité, Tu as très bien exposé ce dernier point.
    Rolling release ou version c’est une question de choix par exemple, ça ne doit pas être imposé. sinon on bascule du coté obscur. (pour ma part sur opensuse , j’utilise les deux modèles et ça me va comme ça)
    Par contre le fait que ça concerne que 2% des gens justifie t’il de jeter l’éponge ?
    ben non parcequ’on s’en fout, ces 2 % là ont plus d’interêt que les 98 % de moutons.
    C’est aussi grâce à des gens comme toi que ceux qui « veulent faire le pas » peuvent avancer.
    Tu parles ici beaucoup de musiques, je ne crois pas que les groupes que tu cites soient écoutés par plus de 0.2% des gens.
    Alors c’est un échec ? …cesse d’en parler , qu’on écoute tous du Maitre Gims ou Jennyfer… 😉

    1. Va dire à Google que la fragmentation d’Android est une force. Je pense qu’il va rire jaune.

      Rolling release ou version c’est une question de choix par exemple, ça ne doit pas être imposé. sinon on bascule du coté obscur. (pour ma part sur opensuse , j’utilise les deux modèles et ça me va comme ça)

      C’est une question d’adaptation au public visé et d’adaptation à la réalité de la vélocité de sortie des nouvelles versions de logiciels.

      Par contre le fait que ça concerne que 2% des gens justifie t’il de jeter l’éponge ?
      ben non parcequ’on s’en fout, ces 2 % là ont plus d’interêt que les 98 % de moutons.

      Un produit qui n’arrive qu’à 2% de part de marché sans être dans la catégorie luxe, c’est un échec.

      Tu parles ici beaucoup de musiques, je ne crois pas que les groupes que tu cites soient écoutés par plus de 0.2% des gens.

      Mais il y a une différence : la musique n’a pas de faille de sécurité à corriger en flux tendu 🙂

      Quant à ta conclusion, je ne dirai qu’une chose que répétait feu mon grand-père qui aurait eu 110 ans en octobre 2019 : « Tous les goûts sont dans la nature, la merde est bonne pour tous. »

      1. salut,
        « Un produit qui n’arrive qu’à 2% de part de marché sans être dans la catégorie luxe, c’est un échec. »
        C’est typiquement une phrase qui ne veut rien dire!

        2% de quoi? Si ces 2% représentent des millions d’utilisateurs peut-on parler d’échec? Combien de sociétés rêveraient avoir ces 2% en tant que clients ?
        En faisant la part des choses, et en relativisant un peu ces propos datant de 2015 https://www.generation-nt.com/ubuntu-milliard-utilisateurs-actualite-1923148.html …échec…echec, faut vite le dire!

        Si réellement la chose était un « echec » explique nous pourquoi il y a de plus en plus de contributeurs financiers!Financiers!!!

        je ne pense pas que ces sociétés qui brassent des milliards par an, donnent des millions depuis des années à fond perdu!

        Je n’ai jusqu’à présent, jamais entendu parler d’un échec retentissant, intéresser autant le leader d’un marcher!
        Microsoft est passé de : « Linux est un cancer » à « Linux mon amour ». Il n’a jamais parlé d’échec…

        Linux n’avance pas…Un exemple, Gnome…oui encore!!Mais les avancées sur Gnome 3.32 sont patentes! Quant à Gnome 3.34 …le travail effectué est évident!
        Pourquoi continuer d’employer du personnel travaillant dans un domaine qui selon toi, serait un échec? Red Hat philanthrope et humaniste…vraiment?

        L’applicatif pro… çà c’est le grand radada…!!
        Mr Michu devrait n’en n’avoir rien a foutre de l’applicatif « pro ». Comme pour LibreOffice, il ne touchera pas à un dixième des fonctionnalités d’un logiciel « pro ».
        Mr Michu a envie, ou devrait avoir envie de logiciels, ludiques, sympathiques, à la mesure de ses connaissances donc pratiques et multiplateformes!

        Alors in fine que penser de ce discours qui date? Qui est rabâché encore et encore, en boucle…
        les évolutions sont pourtant là, constantes, le nier est pour le moins étrange!
        Quant à la diversité…mais de quoi parle t-on? De la multiplication par X des distributions?
        Tu paries combien que sur 100 distributions 10 d’entre elles grand maximum sont utilisées au quotidien?
        Pour finir, le bureau sous Linux est un échec sous Linux qui dur depuis des années, qui n’a de cesse d’évolué… quoi que tu en dise.
        Maintenant je ne doute pas que ton propos un brin défaitiste soit repris par les grosses caisses youtoubeuses 😀 … Mais bon! C’est le « JE » du trolldit qui à sa chaîne, qui s’exprime et le fait savoir!
        Bonne fin de journée Tonton 😉

  17. Salut Fred,

    Quelque part, tu conserves un relatif optimisme, espoir, voire une certaine confiance, en concluant sur « Il lui en faudra sûrement le double pour redevenir une alternative crédible au logiciel proposé par Google, Apple et Microsoft. » Tout n’est pas perdu ! 😉

    Merci pour cet article.

  18. Ce débat n’aura bientôt plus lieu d’être.

    Aujourd’hui la plupart des choses se font sur un navigateur internet (bureautique, musiques, film, ..) grâce aux streaming. Bientôt on ajoutera les jeux.
    90% du public n’aura pas besoin de plus.
    Disparition aussi des fichiers en dur car tout sera sur le cloud.
    Qu’on aime ou pas le cloud on va arriver à du 100% cloud pour le grand public dans les années futures.

    Pour le grand public on aura : système d’exploitation = lanceur de navigateur internet

    Pour moi c’est la fin de la personnalisation des systèmes d’exploitations. Tout se passera dans un navigateur internet.

    1. Autant dire une dépendance complète à une connexion à peu près stable, une perte complète du contrôle des données personnelles, le cloud n’étant au final qu’une tétrachiée de serveurs de stockage.

      Youpi… Ça promet de superbes scandales tout cela.

      1. Pourtant dans la famille GNU/Linux c’est ce que propose ChromeOs ! Aux Etats-Unis ça marche plutôt bien! ça grignotte de jolies parts de marché!

        Est-ce que c’est l’avenir? Je ne sais pas! Par contre je sais que l’ordinateur de bureau à vécu et que le cd aussi…on s’achemine vers du toujours plus léger, du portable, de l’utilisable immédiatement.
        Le seul terminal dans de nombreux foyers est le smartphone!

        1. Je réponds à tes deux commentaires ici. Il résume en gros l’entubage profond qui est en route depuis quelques années qui faire croire que le miraculeux cloud est la réponse à tout.

          Le cloud ? Ce ne sont que des centaines voire des milliers de serveurs sur toute la surface du globe.

          De l’utilisable immédiatement ? Qu’est-ce qui est le plus direct : un ordinateur en local avec son support de stockage ou un smartphone qui est changé tous les 12 mois et qui dépend d’une connexion plus ou moins aléatoire pour accéder à ses données et à ses outils ?

          On a annoncé combien de fois la mort de l’ordinateur ? Et combien de fois pour les supports physiques culturels ?

          Tout ce que tu as cité, ce sont des acteurs qui visent l’informatique « en cloud ». Gnome 3.x ? L’interface qui se tablettise et s’androidise un peu plus à chaque version ? J’avoue que j’ai laissé tombé quand la barre d’état s’est tirée.

          Je serai sûrement parmi les derniers dinosaures à apprécier des interfaces pour ordinateur sur un écran d’ordinateur.

          Le cloud = perte de contrôle de tes données et de tes outils. Mais c’est vrai, c’est tellement moderne de n’avoir accès à ses données et outils que via un réseau 🙂

          Allez, bonne journée !

  19. Malheureusement, sur le fond, je suis d’accord avec toi. Le principal problème dans le monde de GNU/Linux , c’est l’absence de remise en cause . Au lieu de ça, on préfère déverser sa haine contre Microsoft, les GAFA ou Facebook. Mais, certains libristes ne comprennent pas qu’ils sont devenus leurs propres ennemis. Utiliser un logiciel non libre est devenu un véritable sacrilège, alors qu’ils sont indispensables. Et après, on s’étonnera que certains préfèrent retourner sous Windows. Honnêtement, je pense que Microsoft a gagné la guerre contre les logiciels libres depuis très longtemps et c’est entièrement la faute des libristes. Évidemment, quand on dénonce les dérives, on ne se fait pas que des amis.

    1. Pfff…Mais il va falloir le répéter combien de fois que personne ne croit que le « monde du libre » n’est pas le fait de barbus excentriques faisant joujou dans leur garage, le samedi soir entre la poire et le fromage!C’est eux qui font vivre le monde du libre https://www.linuxfoundation.org/membership/members/ !!

      Ah ben oui c’est sûr qu’on est loin de l’amour et de l’eau fraîche!
      C’est un faux problème le logiciel libre, non libre … c’est comme l’ « histoire » avec SystemD ou sans SystemD … c’est du touche zezette !! De l’onanisme absolu pour vieux briscards ne sachant pas quoi foutre de leurs soirées!
      Frédéric l’a dit sur tous les tons et là dessus il a mille fois raison , on s’en tape!! On veut juste que ça marche…C’est tout!
      Et le fantasme du libriste intégriste qui voue une haine éternelle à ces vilaines et trèèèèèès méchantes société à vécu aussi hein! Punaise…
      Microsoft a gagné la guerre contre le logiciel libre!!? Encore faut-il se mettre d’accord sur la définition du logiciel libre! Hopla …encore une fois!! https://www.linuxfoundation.org/membership/members/ et qui fait partie des membres platine? Hein?

        1. Est-ce que tu es certain , absolument certain que ces logiciels sont morts par la faute de ces sociétés privées?
          N’est-ce pas de leur faute d’abord, parce que ces logiciels n’ont pas su innover, répondre aux exigences de leurs utilisateurs?
          Comment se fait-il qu’il y ait d’excellents logiciels libres sur Windows alors? Microsoft à largement les moyens de dire :
          – » Traratata… Handbrake on n’en veut pas chez nous! »
          Et pourtant il marche très bien sous ce système d’exploitation!

  20. « Je réponds à tes deux commentaires ici. Il résume en gros l’entubage profond qui est en route depuis quelques années qui faire croire que le miraculeux cloud est la réponse à tout. »

    Non, je prétends…je prétends et ce n’est que mon simple avis que le bureau Linux ne se porte pas si mal que ça.
    Je prétends que finalement ces pourcentages sont assez aléatoires et que le résultat est loin d’être un échec.D’ailleurs les plus gros acteurs ne savent pas exactement combien sont les utilisateurs de leur(s) propres produit(s), c’est pour dire.

    je prétends également que dans la multitude de distributions, les mêmes reviennent, les mêmes sont utilisées, celles qui sont des valeurs sûres et qui ont fait leurs preuves.
    Mémère Debian qui ressemble pourtant à « Tatie Danielle » (parce que pas facile à prendre en main) est là…plus vivace que jamais!
    Les sous distributions, les sous…sous…sous distributions qui émergent un jour promettant de réinventer la roue le lundi, crèvent le vendredi dans l’indifférence générale! Parce que l’utilisateur préfère l’originale à la copie qui au final n’apporte rien.

    « On a annoncé combien de fois la mort de l’ordinateur ? Et combien de fois pour les supports physiques culturels ? »
    Tu défends l’ordinateur comme tu nous dis que le bureau sous Linux est un échec …c’est étrange!

    Gnome… encore une fois de cet environnement de bureau tu en fais ce que tu veux! Tu veux y mettre un menu classique, tu peux, tu ne veux qu’un dock, tu peux aussi….tu ne veux ni l’un ni l’autre? C’est également faisable!

    Je ne sais pas si c’est bien, mais on se dirige tout droit dans l’ ère de l’ultra-portabilité avec des connections toujours plus stables, toujours moins chères…
    Je ne suis pas un adepte du cloud…mais nier que le domaine prenne de l’ampleur et sera demain un élément majeur voir moteur de l’informatique, est absurde!
    Regarde ce qui se passe dans les pays émergents, les ordinateurs ne se vendent plus!Ils sont tous biberonnés aux smartphones et à Androïde ! Tu peux trouver ça regrettable mais la réalité est là!

    Très douce fin journée à toi.

    1. Pour la mort de l’ordinateur, je faisais référence au smartphone qui fait tout. Pour Gnome, par défaut – et si tu veux le maintenir en vie – c’est une interface inspirée de la tablette. Rajoute trop d’extensions et boum !

      Je ne nie pas l’orientation « tout cloud », je dis juste que c’est une voie de garage qui a un énorme point de fragilité : la connexion réseau en 24/7 pour avoir toujours accès à tes documents et tes outils.

  21. « Je ne nie pas l’orientation « tout cloud », je dis juste que c’est une voie de garage qui a un énorme point de fragilité : la connexion réseau en 24/7 pour avoir toujours accès à tes documents et tes outils. »

    Sur ce point, je suis d’accord avec toi.Etre dépendant de sa connexion réseau ET du wifi!
    C’est ce qui fait que pour le moment passer sur un chromebook même s’ils sont devenus très qualitatifs et que leur prix reste intéressant, ça reste exclu pour moi . Sauf si l’on pense à ceci :
    https://www.cdiscount.com/informatique/achat-pc-ordinateur/asus-chromebox-3-n005u-mini-pc-1-x-core-i5-8250u-r/f-1070851-asu4712900986266.html?idOffre=331062415#read

    C’est incontestable tu as parfaitement raison le point noir concernant Gnome était ses extensions plus ou moins fiables…
    mais c’était vrai avant que Gnome ne passe en 3.30 ! 🙂

      1. Tout vient à point à qui sait attendre! Je crois qu’un environnement de bureau tel que gnome met du temps à « maturer « …oui!
        Aujourd’hui c’est un environnement de bureau souple, extrêmement enthousiasment! Ce n’est pas un simple environnement de bureau fonctionnel…il apporte en plus du plaisir!
        Et les développeurs de Manjaro rendent le truc vraiment…sympathique! J’ai beaucoup de plaisir à ouvrir mon ordinateur.
        Microsoft que j’ai en dualboot sur un autre ordinateur, n’est en comparaison, qu’un outil!

          1. Mais ce n’est pas vrai !L’environnement devenait explosif uniquement avec certaines extensions!Il fallait savoir faire sans ou composer avec d’autres extensions!
            8 ans…Et bien en même tant on voit la progression, le travail accompli…Il parait que sous Linux rien ne bouge, rien n’avance…

            « Un environnement de bureau doit-être un outil » …mais oui sans être une purge!Un outil sympa, beau, ludique ne gâche rien à l’affaire!

            1. Uniquement certaines extensions ? Jusqu’à la version 3.4, quand le shell démarrait, on était content ! Ensuite, cela a été le lent retrait des fonctionnalités dans des outils sous divers prétexte. Il est vrai qu’il est inutile de connaître l’espace disponible sur un support de stockage, alors sucrons la barre d’état de Nautilus 🙂

              Ensuite, un environnement ne me sert qu’à une seule chose : offrir un cadre à mes logiciels utilisés au quotidien. Les gadgets comme les fenêtres molles, les transparences et autres, tu en reviens vite.

  22. « Heu, comment dire ? Quid des halloween documents ?

    Ou encore de cet article qui parle de l’amour de MS pour la concurrence ? http://techrights.org/2019/07/14/wsl-is-just-vista-10/

    Sans oublier l’utilisation de SCO pour attaquer le monde linux au début des années 2000… »

    Fred, punaise tu me la joues façon  » Retour vers le Futur » Emmett Brown,bidouillant son convecteur temporel!
    Ça fait des années de çà… et contrairement à ce que peut dire notre bon ami, je crois que c’est l’Open source qui face à Microsoft a gagné la bataille!

    Il est strictement partout!De l’open source sont nées des innovations majeurs comme le cloud ( que tu aimes tant 😀️ ) ou la blockchain… il est partout, Microsoft le sait et plutôt que de continuer à taper sur l’open source comme des brutes et à livrer une guerre débile, il y a eu un changement de politique, Microsoft investit royalement dedans en rachetant Github par exemple.

    « Mimi  » porte étendard du monde de Libre!!! Ventrebleu… le changement de paradigme est total, tu as des raisons de te montrer suspicieux, moi je pense que de la part de Microsoft c’est intelligent!Ils savent qu’ils ont perdu, pire pour eux…qu’ils ne peuvent pas lutter contre l’intelligence, le bouillonnement de créateurs/développeurs… personnellement je préfère qu’ils fassent avec, que contre!

    1. L’opensource a eu une victoire à la Pyrrhus. Ce que fait Microsoft, c’est la stratégie du boa constrictor. Que des personnes ne le voient pas ? Qu’elles foncent chez l’ophtalmo, elles ont besoin de lunettes.

  23. Je ne serai pas aussi affirmatif que toi sur ce point.La victoire du libre est sans appel .Un autre exemple Google…Google a besoin de l’intelligence joyeusement pétillante, venant des créateurs/développeurs indépendants qu’il emploie pour continuer à faire de son store un succès . C’est du gagnant/gagnant

    Et Microsoft a besoin des ces développeurs, indépendants de l’open source pour les mêmes raisons!L’innovation, le bouillonnement vient essentiellement du libre.Crois tu que Microsoft peut se permettre un nouvel échec de son store , sans parler de sa terrible déconvenue dans le marcher des smartphones? Alors qui tient qui par la barbichette? …
    Ce qui fait vivre ces sociétés, c’est l’innovation, et l’open source en regorge

    1. Ah, des personnes qui vont faire le boulot à moindre prix ?

      Microsoft est arrivé quelques mois trop tard sur le marché du smartphone qui était déjà en train de se verrouiller.

      L’open source ? C’est une source sans fin de code payé à vil prix par des personnes qui sont payées à vil prix elle aussi. On appellait ceci comment ? Du servage, non ?

      1. « Ah, des personnes qui vont faire le boulot à moindre prix ? »
        Pourquoi?
        Mais pourquoi à vil prix? Pourquoi????! Est-ce que Red Hat qui est un champion du libre, paie à vil prix ses employés? Je n’y crois pas une seconde!
        Tu as bien lu ceci https://cnll.fr/news/resultats-enquete-annuelle-2017/ ? Jusqu’au bout?
        Parce que la conclusion de cette enquête, va diamétralement à l’opposé de ce que tu dis!
        Si le logiciel libre n’était pas rentable, il ne ferait pas de bénéfice et serait encore totalement marginal!Aujourd’hui, c’est loin d’être le cas!

        Si monsieur Michu n’utilise pas directement de logiciel libre, d’abord c’est coups de bâton…et ensuite il en a des bénéfices indirectement!L’open source est dans sa boxe qui lui permet de se connecter, l’open source est dans le système bancaire, la cybersécurité, le milieu médical, les objets connectés…et plein d’autres encore!!

        1. Il est vrai qu’il n’y a que RedHat dans le monde du libre comme employeur/ Quid des centaines voire des milliers de logiciels développés sur du temps libre ? 🙂

          Le bénéfice du libre ? C’est qu’il y a de nombreuses petites mains qui travaillent sur leur temps libre. Le rapport ? Pas mal de xyloglossie en effet. Il est vrai que l’Inde ne forme pas des ingénieurs par centaines chaque année, ingénieurs qui pourront tout aussi bien s’insérer dans du libre que dans du privateur.

          Les objets connectés ? Combien finiront en presse papier luxueux ? Cf l’exemple typique, Holî :

          https://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/holi-smartlamp-p20803/holi-est-fini-start-up-francaise-tire-sa-reverence-n83145.html

          http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/pratique/2019/01/28/32002-20190128ARTFIG00080-j-ai-achete-un-objet-connecte-a-une-entreprise-qui-fermepuis-je-encore-l-utiliser.php

          Je préfère des objets cons qu’intelligents car connectés 🙂

          Bref, continue de ne pas voir ce qui est sous tes yeux : le libre est une source inépuisable de code source récupérable à vil prix.

          Sur ce, je te souhaite une bonne après-midi.

      1. – Windows est aujourd’hui très stable.
        – Linux n’a aucune valeur ajoutée pour les utilisateurs standards par rapport à un Windows
        – Il faut installer linux avec une clé bootable et aller dans le BIOS alors que Windows est déjà préinstallé.
        – Une fois linux installé il faut transférer tous ses fichiers de Windows sous Linux. Ce n’est pas évident pour un non connaisseur en informatique.
        – Il faut se former à Linux. Si on a une vie perso active (enfants, loisirs, …) ca ne va pas être facile de trouver du temps pour cela.

        Pourquoi est-ce que les utilisateurs standards s’embêteraient à installer linux alors que Windows fonctionne très bien ?

        1. Que d’affirmations. La première : Windows est stable… Très au point qu’une de ses mises à jour récentes détruisait des documents : https://www.zdnet.fr/actualites/la-pire-version-de-windows-10-la-catastrophique-mise-a-jour-d-octobre-39875719.htm ou encore https://www.zdnet.fr/actualites/problemes-de-mise-a-jour-windows-10-documents-effaces-et-alerte-au-driver-intel-39874581.htm

          Bref, côté stabilité, c’est pas le beau fixe.

          Aucune valeur ajoutée ? Pas besoin d’avoir un anti-vérole, de rajouter nombres d’outils de base, mais aucune valeur ajoutée, c’est certain.

          Les bios ou les UEFI ? Quant à la vente liée, c’est vrai que c’est un argument de poids !

          La formation n’existe pas pour MS-Windows aussi ? N’y a-t-il pas des animateurs et animatrices qui forment les débutant(e)s à MS-Windows dans le cadre associatif ?

          Fonctionne très bien ? Même avec les mises à jour foireuses qui détruisent les données ? Nous n’avons pas la même définition du « très bien » alors 🙂

          Mais si tu penses avoir trouvé les raisons ultimes du fiasco du bureau libre, tant mieux. Postule-donc pour le nobel d’économie 😀

          1. Fred, tu te montres condescendant.

            J’ai l’impression que tu connais très mal W10. L’antivirus intégré fait super bien son boulot et couplé à un autre, ça fonctionne très bien. Tu peux regarder les derniers tests. Et l’open source n’est pas exemplaire en matière de sécurité, on voit des failles qui datent de Mathusalem.

            Le libre, une source inépuisable de code source récupérable à vil prix?
            Et avec grand plaisir non? Le code n’est-il pas mis à disposition volontairement?

            Je ne nie pas l’important problème de mise à jour que tu cites. As-tu par hasard connaissance d’une estimation du pourcentage de postes touchés? A la place de MS, j’en profiterai pour vendre des sauvegardes sur le cloud, avant toute màj. 🙂
            Blague à part, quel que soit l’OS, il faut faire des sauvegardes. Et c’est à la portée de tout le monde, que ce soit sur clé USB (pas terrible mais mieux que rien) ou sur disque externe.

            Mais je pense que c’est surtout sur les questions économiques que tu te fourvoies.
            Linux,tu en vis si tu travailles côté serveur.
            Côté « client », l’économie du bureau Linux n’existe pas (ou presque), faute de clients. Et il n’y a pas de clients parce que l’offre n’est pas terrible. Qui pour affronter MS ? Sérieusement ?
            On pourrait avoir des regrets avec un concurrent au niveau mais je n’en vois pas. Il n’existe pas d’alternative crédible.

            Le particulier veut en règle générale une boite solide (ou du moins qui en donne grandement l’impression), que ce soit pour sa voiture, ses fenêtres ou son PC.

            En outre, MS fait toujours la différence avec sa suite OFFICE.
            Word, excel, Outlook: trio indétrônable chez les pros parce que d’excellente qualité, sans concurrence.

            1. Voyons cela 🙂

              J’ai l’impression que tu connais très mal W10. L’antivirus intégré fait super bien son boulot et couplé à un autre, ça fonctionne très bien. Tu peux regarder les derniers tests. Et l’open source n’est pas exemplaire en matière de sécurité, on voit des failles qui datent de Mathusalem.

              Très mal ? J’ai eu à le dépanner et je ne veux plus jamais y toucher. Je connais l’antivirus qui reprend les bases du MS-Security Essential des Windows Vista/7/8.x. De nos jours, la guerre des antivirus entre fanboys des marques respectives est risible, c’est minimum du 98% détecté dans les tests comparatifs.

              Le libre, une source inépuisable de code source récupérable à vil prix?
              Et avec grand plaisir non? Le code n’est-il pas mis à disposition volontairement?

              Si, mais il y a un truc qui s’appelle licence d’utilisation 🙂

              Blague à part, quel que soit l’OS, il faut faire des sauvegardes. Et c’est à la portée de tout le monde, que ce soit sur clé USB (pas terrible mais mieux que rien) ou sur disque externe.

              Sur 100 « lambdas », si 10 font des sauvegardes, c’est le bout du monde… Et encore, je suis plus que généreux 🙂

              Côté « client », l’économie du bureau Linux n’existe pas (ou presque), faute de clients. Et il n’y a pas de clients parce que l’offre n’est pas terrible. Qui pour affronter MS ? Sérieusement ?

              Il faut remercier IBM qui n’a pas réussi à se débrouiller pour avoir la main sur la récupération de QDos renommé MS-DOS en 1981.

              On pourrait avoir des regrets avec un concurrent au niveau mais je n’en vois pas. Il n’existe pas d’alternative crédible.

              L’absence de mutualisation des efforts et la multiplication des projets pour pas grand chose est en grande partie responsable de l’absence d’un concurrent sérieux au duo MS-Windows – MacOS-X.

              Le particulier veut en règle générale une boite solide (ou du moins qui en donne grandement l’impression), que ce soit pour sa voiture, ses fenêtres ou son PC.

              Les impressions trompeuses, ça existe. Mais il est vrai que les utilisateurs ont été biberonnés depuis 1990-1992 à une informatique « qui bugue à tout va et c’est normal ». Dommage 🙁

              En outre, MS fait toujours la différence avec sa suite OFFICE.
              Word, excel, Outlook: trio indétrônable chez les pros parce que d’excellente qualité, sans concurrence.

              Liste non exhaustive de concurrents tués par Microsoft pour imposer Office : Lotus-1.2.3, WordPerfect, Lotus WordPro, etc..

              Sans concurrence ou plutôt spécialiste des coups foireux avec des formats qui sont parfois illisibles d’une génération vers la génération+1, histoire de faire passer la pilule ?

              Le plus marrant, deux ordinateurs côte à côte avec le même équipement logiciel : un fichier MS-Office créé dans le PC de gauche ne se lisait pas dans le PC de droite… à 5 mètres de distance !

          2. « En outre, MS fait toujours la différence avec sa suite OFFICE.
            Word, excel, Outlook: trio indétrônable chez les pros parce que d’excellente qualité, sans concurrence. »
            KEUAF, YAF, EUARGH…

            Pardon, je m’étouffe… Tu ferais mieux de relire (et ça tombe bien : ça fait des années qu’il a été mis à disposition gratuitement sur le Net) l’ouvrage « Le hold-up planétaire, la face cachée de Microsoft » de Roberto Di Cosmo et Dominique Nora. OK, ça date de 1998, mais il suffirait de remplacer Microsoft par Google et Facebook et ce livre retrouverait une soudaine et bien cruelle actualité… En attendant, il a au moins le mérite de rappeler que, contrairement à ce que tu crois, sur leurs créneaux respectifs, les logiciels bureautiques de MS étaient au contraire les moins bons, et d’assez loin ! Et s’ils ont fini par s’imposer, ce n’est pas du tout du fait de leur qualité (puisque tous les concurrents étaient meilleurs), mais seulement parce que MS a fait son habituel chantage à la licence pour imposer SES logiciels aux fabricants de PC, et en interdisant les autres, s’ils voulaient pouvoir vendre des machines avec MS-DOS (puis Windows) préinstallé. On sort du cadre de la simple « guerre commerciale » (et le DoJ d’alors ne s’y est pas trompé, en attaquant Microsoft en justice à la fin du siècle dernier).

            Maintenant, la suite MS Office est dite meilleure que les autres (sachant que les seuls autres en question un tant soit peu sérieux actuellement sont… LibreOffice et c’est tout ; d’ailleurs, la comparaison se discute, et pas que sur le plan des fonctionnalités). Bah, facile d’être le meilleur quand on a tué tous ses concurrents ! Mais quand on emploie des formats de fichiers fermés et même pas compatibles d’une version à l’autre des logiciels qui ont servi à les créer (coucou, Publisher ! Et Word 6-95 vs Word 97-2003, et je parle pas des suivants qui ont apporté les .docx), ben on est juste des gros nazes, pas des gens sérieux et encore moins des gens bien.
            Pire : tu as entendu parler de Works ? Une suite intégrée bon marché pour les particuliers façon LibreOffice, mais qui avait ses propres formats de fichiers, incompatibles et illisibles sur les logiciels d’Office (et vice versa). Pourtant, c’était aussi un logiciel MS ! Et tu oseras parler de « qualité excellente » après ça ?!! Parle de choses que tu connais, merci. Et j’arrête là, car il est tard et je commence à m’énerver.

  24. FB:c’est minimum du 98% détecté dans les tests comparatifs.

    Sacré progrès, non? Et tout ça avec du gratuit. Parce que MS est quand même sacrément ciblé par les attaques, c’est d’ailleurs le cœur du problème. On serait sans doute surpris avec un Linux plus populaire.

    FB: Sur 100 « lambdas », si 10 font des sauvegardes, c’est le bout du monde… Et encore, je suis plus que généreux

    Ceux dont les documents sont suffisamment importants, sans doute.

    FB: L’absence de mutualisation des efforts et la multiplication des projets pour pas grand chose est en grande partie responsable de l’absence d’un concurrent sérieux au duo MS-Windows – MacOS-X

    Bien sûr, sur le papier. Mais dans la réalité, les rapprochements sont difficiles à mettre en place.
    Déjà, à ma (maigre) connaissance, il n’existe que Canonical comme société défendant (et ayant les moyens de défendre) clairement un OS libre, Red hat ayant d’autres orientations principales.
    Eut-il fallu que des contributeurs libristes s’allient à Canonical pour lui permettre de percer ?
    Je me l’imagine mal. Le monde du libre parle souvent du secteur marchand comme de la peste.
    Et chez Canonical, avait-il besoin de cette aide? Difficile à croire.

    FB:Liste non exhaustive de concurrents tués par Microsoft pour imposer Office : Lotus-1.2.3, WordPerfect, Lotus WordPro, etc..
    C’est la guerre (commerciale).

    FB: Sans concurrence ou plutôt spécialiste des coups foireux avec des formats qui sont parfois illisibles d’une génération vers la génération+1, histoire de faire passer la pilule ?

    Le plus marrant, deux ordinateurs côte à côte avec le même équipement logiciel : un fichier MS-Office créé dans le PC de gauche ne se lisait pas dans le PC de droite… à 5 mètres de distance !

    Comme tu aimes à le dire: ne tire pas d’un cas une généralité 🙂
    Même si tu as vécu cette situation, ne vois-tu pas les milliards de fichiers correctement échangés dans le monde, à 10.000 km de distance ?
    Apple ne s’y est pas trompé: ses utilisateurs ont parfaitement accès à la suite MS OFFICE.

    1. Sacré progrès, non? Et tout ça avec du gratuit. Parce que MS est quand même sacrément ciblé par les attaques, c’est d’ailleurs le cœur du problème. On serait sans doute surpris avec un Linux plus populaire.

      Ou pas. La conception des unix et le respect des droits dans ce genre d’OS rendent les véroles classiques moins intéressantes.

      Pour les « lambdas » qui font des sauvegardes, combien ont déjà perdus des données et s’en sont mordus les doigts jusqu’au sang ? 99,9% ? 🙂

      Bien sûr, sur le papier. Mais dans la réalité, les rapprochements sont difficiles à mettre en place.

      Querelle d’ego et autres joyeusetés de ce style.

      Déjà, à ma (maigre) connaissance, il n’existe que Canonical comme société défendant (et ayant les moyens de défendre) clairement un OS libre, Red hat ayant d’autres orientations principales.

      Désolé, mais pour Canonical, sa volonté de faire cavalier seul – et de se planter – lui a ôté pas mal de crédibilité dans les « sachants » du monde libre.

      RedHat est orienté serveur et machine de collectivité.

      Eut-il fallu que des contributeurs libristes s’allient à Canonical pour lui permettre de percer ?

      Et que Canonical l’accepte aussi.

      Je me l’imagine mal. Le monde du libre parle souvent du secteur marchand comme de la peste.
      Et chez Canonical, avait-il besoin de cette aide? Difficile à croire.

      Même s’il y a une tendance anarchisante poussée dans le monde du libre – donc contre-productive et repoussoir – le côté commercial est parfois critiqué par les plus pragmatiques.

      Pour la guerre commerciale, je dirais simplement que c’est le système capitaliste dans son expression la plus claire.

      Enfin, pour le passage de cirage sur MS-Office, n’oublie pas qu’Excel est né… Sur MacOS !

  25. « Pour les « lambdas » qui font des sauvegardes, combien ont déjà perdus des données et s’en sont mordus les doigts jusqu’au sang ? 99,9% ? »
    C’est l’inverse. Avec Windows actuellement c’est très rare d’avoir un plantage qui nous fasse perdre toutes nos données.

    1. Si tu le dis. Quoique pour la perte de données avec des mises à jour foireuses, la première tentative de propagation de MS-Windows 10 18.09 fut croustillante dans ce domaine.

      Je n’ai aucune confiance dans le géant de Seattle.

  26. La question c’est : Le marché du bureau est-il si juteux que ça ?

    Le géant de l’informatique domestique en est réduit à brader le dernier né. On a désormais une licence Windows officielle pour 10 balles. Google se pointe sur le marché du portable avec un chromeOS dont le noyau est bien linux, alors que la version open-source, Chromium OS est sous licence BSD.

    Google n’a donc pas eu à se casser la tête poru rendre son OS compatible avec des applications Linux, il l’est depuis le début. Rendre les choses plus facilement installables, peut-être. Les utilisateurs du chromebook ne sont pas des mordus de compilation.

    Un Chromebook, ça ne coûte pas cher . On en a pour son argent, certes, mais c’est la seule initiative basée sur le noyau linux dont les tarifs soient raisonnables. Quand on sait quelle type de machine le grand Philipp Müller a essayer d’enquiller aux benets qui s’intéressaient à Manjaro, et quel est le prix de bécanes reconditionnées par des petits malins qui se sont contentés d’y installer Ubuntu, on se dit que le monde du logiciel libre est peuplé des mêmes êtres humains que n’importe quel marché dès qu’il y a de l’argent à faire. Ce n’est pas catastrophique en soi. Il faut seulement que ce soit dit.

    La mode n’est plus à la conquête de marché sur lequel le consommateur choisit un logiciel. La tendance actuelle, c’est la vente d’un service basé sur un système d’abonnement, ou l’accès à une boutique en ligne.

    Résultat, l’utilisateur se fout de savoir de quel logiciel on lui demande de se servir. Le plus marrant, c’est que le serveur auquel il se connecte pour faire ses courses depuis un OS windows, tourne grâce à une distribution Gnu\Linux. Sans quoi Microsoft passerait son temps à se faire pirater.

    Le Desktop et le monde de Linux, oui, on peut y croire. Mais pas pour tout. La principale raison étant que dès qu’un OS devient compatible avec n’importe quoi, la sécurité n’est plus assurée que par une porte de saloon. Le top du top dans ce domaine, ce sont les paquets universels, qui permettent déjà de faire entrer un malware dans une distribution Gnu\Linux.
    Est-ce que le choix d’une distribution Gnu\Linux c’est le choix d’un mode de vie ? Oui.

    Et si les utilisateurs d’ordinateurs ne comprennent pas la nécessité de se désintoxiquer, c’est un peu leur problème.

    Le seul vrai problème ce sont les jeux.

    Ce qui prouve que des internautes font grand cas de la confidentialité, du respect de leur vie privée, et de leur liberté. Tout en étant incapables de se défaire ce ce qu’il y a de pire en matière d’addiction. Le jeu vidéo.
    A croire que la liberté pour un être humain consiste seulement à choisir sa servitude.

    Un youtubeur en carton, tente tant bien que mal d’expliquer que  » Linux  » , ne peut pas progresser, parce que ce n’est pas windows ou MacOS. Quand on ne sait pas comment fonctionne une serrure, le mieux, c’est d’enfoncer une porte ouverte.

    Le même se félicite de voir que le noyau linux fonctionne partout, dans les téléphones, tablettes, box TV ou postes de télévision connectés. jusqu’à dire que  » linux  » doit se positionner sur des marchés autres que le pc de bureau, car on peut tout faire sur internet aujourd’hui sans allumer son ordinateur.
    Le but de ça étant de faire de la concurrence à .. ben à Linux en fait, puisqu’Android, c’en est.
    Le gars veut une distribution de bureau qui fonctionne à la perfection.. pour faire quoi, puisqu’il a admis ne pas en avoir besoin.
    Je vais oser le dire. Les néo-linuxiens qui donnent des avis sur quelque chose dont ils n’ont pas pris la peine d’apprendre à se servir, sont des abrutis.

    Ils sont arrivés là parce qu’ils se servaient de versions frelatées de windows qu’ils étaient incapables de gérer correctement. Quand ils en ont eu marre d’être toujours entre deux opérations de système infesté et un formatage, ils sont passés à linux sans réfléchir au lieu d’apprendre à ne pas faire n’importe quoi dans windows ou MacOS. Parce que finalement, Win7 officiel, bien maintenu et à jour, c’est impec.

    J’en croisais déjà à l’époque des grandes heures de CrunchBang. Ils avaient réussi à installer une distro depuis une session live. Allelujah. Ce qu’ils n’avaient pas vu c’est qu’une Debian Openbox quand on vient de lâcher windows, c’est une mauvaise idée. Mais bon. Le noir était à la mode, sans doute parce que ça l’est tout le temps.
    S’ils avaient su que derrière il y avait le système d’exploitation le moins sexy de l’histoire de l’informatique, ils n’y seraient pas venus. Pourtant il y avait un indice. Les distros s’appelaient Waldorf et Statler. Les deux vieux du Muppet’s show.

    Mais ce sont bien de tous ces pseudo geeks dont les principaux développeurs du projet ont eu ras le bol.
    J’ai testé la KissOS d’arpinux. C’est du tout bon. Le truc, c’est que ça reste un projet de niche, destiné,.. à lui et ses potes.

    Finalement, les projets les plus intéressants doivent se passer des personnes les plus compétentes. Et les principaux canaux de communication nécessaires à la promotion du libre sont envahis par des chèvres.

  27. Hello,
    J’ai pris le temps de lire tous les commentaires. Et bien, ça regorge de mauvaise foi pour faire « c’est moi qui ai raison »
    Franchement, mi-2019, on peut clairement le dire, oui le bureau linux est mort. Et Linus avait raison de le dire.

    Allé, j’ai une KDE Neon. On en parle des mini freeze lorsque je lance certaines applis ?
    Alors, je ne me suis pas plongé dans les méandres de la distrib car j’ai autre chose à foutre, mais ça dénote quand même d’un souci quelque part.

    Ces pauvres libristes ont peur par ce que MS met du linux dans Windows. Mais sérieux, vous avez les capacités pour vous reconvertir en clown. Toutes les plus grandes applications bureautiques que l’on trouve sous linux, existent aussi pour windows.

    Le linux dans windows est à destination des développeurs d’applis type web, service web, ect…
    Pas pour des développeurs d’appli bureautique. Vous savez, ces applis avec interfaces graphique GTK/QT. (Non je ne citerais pas Electron)

    Il semblerait qu’un nombre atteignant presque la majorité des libristes n’ont pas compris qu’ils mettent en opposition une philosophie de logiciel libre à celle du mercantile.
    Mais bien sûr que ça ne peut pas fonctionner si on n’est pas capable de mettre des devs 8h/jrs, 5jrs/7jrs.
    Quant aux dons, allons, il faut être un minimum honnête et avouer que ça ne permet pas de vivre de son travail (coucou un des devs de gimp).
    Pas la peine de venir me citer du Blender et compagnie. Eux ont des devs 8h/jrs, 5jrs/7jrs.

    Pour ce qui est de windows 10 en lui-même. Déjà oui, l’update fin 2018 a posé des soucis. Mais quant je vois qu’on fait référence à un problème venant d’Intel pour montrer que windows bug, je dirais qu’on attient des sommets de mauvaise foi. Et pour l’anecdote, concernant Intel, il ne faisait pas correctement son taff concernant les drivers. Microsoft a mis le holà et a dit que si Intel ne savait pas faire des drivers en respectant le cahier des charges, alors ces derniers seraient bloqués.
    (Côté linux, j’ai un pc avec une nvidia GTX980 qui a besoin des drivers proprio pour fonctionner. Je pourrais moi aussi faire preuve de mauvaise foi linux « ouais linux sa bug »)

    Le traçage, quel bel argument contre Windows qui fait tout d’un coup « psschhhhh » lorsqu’on vois la part de marché Android et Apple, qui sont bien connu pour ne tracer aucunement leurs utilisateurs.
    D’autant plus, lorsqu’on voit tous ces libristes aux beaux discours qui ont un Android 😉

    La partie Microsoft et code source. Je pense que pour être libriste, il faut aussi une petite dose de complotisme. Microsoft déverse de plus en plus de code en open source (coucou la calculette de Windows) sous licence MIT qui plus est. (Parfois pas mais c’est rare).
    Mais apparemment, si c’est du code de Microsoft, le code risque de disparaitre à tout jamais si Microsoft venait à changer la licence.
    Je pense sincèrement que beaucoup de libristes devraient laisser le code à ceux qui comprennent. Déjà que certains devs ont du mal à comprendre eux même… (rien que le débats sur chromium/chrome est jouissif)

    Mais enfin pour faire simple, même si Microsoft décide de changer la licence du code déjà publié, ceci ne saurait être rétroactif. Donc tout le code jusqu’au changement de licence restera accessible.
    Nous pouvons compter sur les forks de code pour garder des traces.
    Le pourquoi que Microsoft fait du libre ? Ben, ils l’avaient annoncé, ils veulent fédérer autour d’eux les devs. STOP je t’arrête tout de suite. Oui oui je te vois venir avec ton argument. Non, ça n’emprisonnera pas les devs. Après tout, c’est nous les devs qui réalisons les logiciels. Suffit de recompiler pour une autre plateforme pour bouger. Mais pour le moment, tout est fait pour fonctionner partout. (win,linux,macos)

    Pour ce qui est du cloud, je le béni. Semaine passée j’ai un hdd qui a juste cassé au reboot du pc. Et bien sans le cloud pour une sync temps réelle, je serais dans le caca. (Et au passage, j’ai un cloud sur synology.)
    Mais je suis pas fou, je met aussi sur OneDrive dans un volume crypté (merci veracrypt).

    Concernant l’état de la communauté. Je pense que c’est en partie notre faute à nous les vieux briscards, nous n’avons pas su apprendre à la nouvelle génération à se remettre en question car nous n’avons pas pu nous même.

    Voilà, je m’arrête là car je pourrais tellement encore en dire que le système de commentaires le ne prendrait pas.

    1. Les développeurs se pensant les maitres du monde, ça m’a toujours fait rire. Sinon, le bug des documents effacés, c’était pas Intel.

      Pour le monde du libre, nous avons changé de génération : celle des personnes passionnées aux personnes utilisatrices. Ce qui change pas mal la donne mais c’est une information qui n’a pas encore eu la chance de traverser le crâne obtus des penseurs du libre.

      Sur le reste, rien à rajouter.

      1. Oui, nous sommes les maîtres du monde. MOUHAHAHAHAHAHAHAHA (rire sadique 🤣)
        Je tenais juste à remettre l’église au milieu du village. Nous les dev, ne sommes pas vraiment liés par l’OS. Après tout, sauf des API qui appel celles du Kernel, il nous est aisé de migré notre travaille vers d’autres cieux 😉
        Après, si je devais re-développer des logiciels lourd, c’est un fait, je le ferais pour windows en premier par ce que c’est là où j’ai le plus de chance de trouver des utilisateurs. Mais comme nous sommes dans l’air du « tout partout », alors on trouve énormément d’application basées sur Electron.

        Pour ce qui est de windows et des fichiers effacés, linux n’est pas en reste. Cette année, un bug dans un des files system de linux fait perdre des données. J’ai cherché dans mes flux rss mais je ne retrouve pas l’article.

        Pour ce qui est des différents bureaux, là aussi je vois plein de distribution utiliser Gnome sous la sacro sainte économies des ressources. Et je suis sidéré que les utilisateurs acceptent qu’on leur servent du « on supprime ca et ca, car cela nous donnerais plus de taff ».
        KDE est tellement devenu bien. Mais l’argument du KDE ca mange de la ram en 2019, c’est mauvaise foi inside. Ca devrait carrément être un slogan libriste.
        Enfin soit, KDE Plasma l’équivalent de Gnome Shell prend moins de ram que ce dernier. Et si en 2019 ton os n’est pas capable de libérer de la ram pour tes applications, alors change d’OS.
        C’est vrai quoi, la ram le truc le plus cher dans un pc où tout le monde veut en utiliser le moins possible. Logique imparable.

        Bonne journée à toi Fred 😉

      2. « Pour le monde du libre, nous avons changé de génération : celle des personnes passionnées aux personnes utilisatrices. . »
        Dichotomie ? 🙂
        Les passionnés le resteront, quand aux utilisateurs, ils finiront peut-être par l’être!
        Mais si l’on commence a diviser celles et ceux qui ont de l’intérêt pour un projet commun, il est certain que le bidule restera un marché de niche!De niche, parce que contrairement à ce que disent les Cassandre depuis Mathusalem…au moins(!), je ne pense pas que le bureau sous Linux soit mort…il est juste en parallèle! Et finalement qui le regrette? Hein?
        Pas moi en tout cas!
        Il y a un truc que je soupçonne, si un jour nous avons basculé sur une distribution Gnu/Linux, c’est qu’à un moment donné nous en avons eu ras le bol d’être dans un monde
        cloisonné, claquemuré , aseptisé, normalisé, nivelé, javellisé et que pour vivre heureux, il fallait être caché… sans fermer les portes!
        As-tu réellement envie qu’un jour ton Archlinux soit si populaire, que tu sois obligé d’y mettre un antivirus, un firewall…un antimalware? 😀

          1. Debian, Ubuntu, Fedora…juste les plus populaires! Tu ne démontres rien!Absolument rien! « …Cette réponse était destinée à Thomas!

          2. « Pour ta dernière remarque, il suffit que les paquets universels à la snap / flatpak soit la norme de l’empaquetage. »
            Je ne suis pas pressé de voir çà arriver un jour! Et je parie que toi non plus d’ailleurs! xD

  28. « Franchement, mi-2019, on peut clairement le dire, oui le bureau linux est mort. Et Linus avait raison de le dire. »

    C’est dingue le nombre de nécrophiles qui peut y avoir dans le monde du libre quand même…Surtout qu’il y a 5 ans les mêmes personnes disaient la même chose! … Et pourtant, 5 ans après messieurs dames, vous êtes encore sous une distribution qui est mise à jour régulièrement!

    Il y a un truc de très bizarre quand même!
    Et aucun omniscient ne m’a répondu, dans le privé, un projet qui n’est pas rentable est tué net et là, non seulement le machin remue encore, mais en plus, les vilaines, très vilaines entreprises privées continuent de lui donner du pognon, d’embaucher des informaticiens!!
    Vous avouerez que c’est quand même très paradoxal!
    C’est même une première mondiale:
    -« un projet mort continue a être financé par les plus hautes sociétés du monde capitaliiiiiiiiiiiiiiiiistes!!! »
    La mafia en rêvait, Linux l’a fait!Chapeau l’artiste!

    1. « Et aucun omniscient ne m’a répondu, dans le privé, un projet qui n’est pas rentable est tué net et là, non seulement le machin remue encore, mais en plus, les vilaines, très vilaines entreprises privées continuent de lui donner du pognon, d’embaucher des informaticiens!! »
      C’est surtout le développement du kernel qui est financé et non pas les distributions (hormis certaines pour les professionnelles comme debian, red-hat, …).

    2. > C’est dingue le nombre de nécrophiles qui peut y avoir dans le monde du libre quand même…Surtout qu’il y a 5 ans les mêmes personnes disaient la même chose! … Et pourtant, 5 ans après messieurs dames, vous êtes encore sous une distribution qui est mise à jour régulièrement!

      Oui, enfin certains comme moi ont un linux qui doit booter 2x dans le mois. Juste pour valider que ca build et tourne nickel sous cet os hors wm. Et encore, docker prend la main sur tout au niveau des serveurs car ca permet de ne plus pourrir l’host.

      Je pourrais faire mes dev à 100% sous linux, mais je perdrais l’intégration des outils comme mail,contact, calendrier, todo et « mon téléphone » de windows. (je ne vais pas ergoter sur kmail, kontact, ect…)

      Alors, je fais mes dev sous windows avec wsl pour une pré-validation. Et je risque moins de venir dev sous linux car un de mes outils est visual studio code et microsoft prépare une très bonne intégration des outils de Edge Chromium dedans. Et comme ce dernier n’est pour le moment pas prévu sous linux, voilà quoi.

  29. « Ça arrivera plus vite qu’on ne le pense, même si je considère que snap va se faire laminer par les flatpaks entre temps. »

    Deux philosophies assez différentes, les snaps, très centralisés, les autres beaucoup plus ouverts, je ne serais pas étonné non plus de voir les seconds bouffer les premiers!
    Maintenant est-ce que le Flatpak sur des distributions en flux constants, est une vraie avancée ? Les tenants du nivellement à grands coups de tambourin nous faisant saigner des oreilles et en nous achevant par des numéros de claquettes aussi indigestes que désolants sur Youtube, doivent probablement penser que oui, qu’ il est grand temps!
    Les autres, les « intégristes », les barbus, » les vilains méchants »… que ça schlingue la javellisation!…Je suis un mÔnsieur Michubricollo qui aime la diversité et qui circonstance aggravante/ accablante , n’a pas une passion pour le tambourin!… Je l’avoue bien volontiers! Les trucs sans saveurs, qui ne piquent pas un peu…ce n’est pas trop mon truc!

    1. C’est surtout pour moi une volonté de contourner les limitations conceptuelles des fixed releases à une époque où les publications s’accélèrent.

      Entre la peste et le choléra, difficile de choisir !

  30. Quelques petites remarques qui n’ont pas forcément de lien entre elles !

    Le monde du libre reposant massivement sur des bénévoles qui donnent de leur temps quand ils le peuvent, il est illusoire de penser organiser tout ce petit monde derrière des principes ou une organisation plus « professionnelle » et hiérarchisée seule solution pour concurrencer les mutlinationales de l’édition logicielle. Linux est génétiquement programmé pour naître, progresser, se disperser, régresser, mourir et renaître c’est comme çà et il faut faire avec.

    Au-delà de la gueguerre des développeurs, même une distribution qui serait révolutionnaire techniquement ne pourrait pas se développer sans un marketing poussé, on ne présente pas son produit dans un gymnase en sandales et en bermuda avec une barbe qui vous descend jusqu’au pied 🙂 et le retard pris par rapport aux mastondontes GAFA ne se ratrappe pas en quelques années, la place économique et commerciale est déjà largement occupée et encombrée.
    De mon point de vue Linux restera accessible uniquement aux personnes qui s’intéressent à l’informatique et aux applications qu’elles utilisent. Celles-ci représentent une catégorie infinimment marginale des utilisateurs. Aucune chance de séduire un particulier en lui fournissant un wiki de 20 pages écrit en anglais pour paramétrer son desktop en ligne de commande !
    Comme en matière d’écologie, il faut reprendre l’éducation informatique à la base c’est à dire en milieu scolaire et universitaire en « imposant » l’utilisation du libre dans les établissements d’enseignement. Et il faudra compter une génération ou deux pour que les élèves devenus adultes décident, majoritairement j’espère, de rester sous Linux.
    Autant en termes d’indépendance nationale que de (ré)éducation des utilisateurs, les administrations et organismes para-publics devraient être obligés d’utiliser des logiciels libres voire des stations Linux.

    Avec le respect de standards, le libre-desktop reste encore peu interopérable avec son équivalent privateur, il suffit juste d’essayer d’utiliser un fichier créé sous LibreOffice sous MS Office 🙂 vous perdez vos formatages, vos macros et vos formules de calcul renvoient des résultats différents 🙂

    Je suis d’accord avec Frédéric, si au moins il y avait une base commune aux distributions (kernel + outils système + gestionnaire de paquets). Après le gestionnaire de fenêtres, l’inventaire des applis disponibles et la position de la barre de menus c’est affaire de goûts personnels et de feeling utilisateur.

    S’il me vient d’autres remarques je les consignerai une autre fois.

    Bien cordialement.

  31. Bonjour
    Linuxien depuis déjà 8ans, mon problème à moi c ‘est que linux à mes yeux est trop impersonnel, je veux dire c ‘est qui? Canonical? Red Hat?Mageia?Manjaro? en gros on ne sait pas, tiens Manjaro ou sont leurs bureaux?quelle nationalité?Mageia leur adresse postale? bien mystérieux tout ça?

  32. FB: Simple mise au point : je n’ai pas sorti l’ânerie de la supériorité de MS-Office sur le reste, c’est Thomas. Les joies des commentaires 🙂

    C’est tout sauf une ânerie. MS-Office est la meilleure suite actuelle. Bon nombre de commentateurs ont eu l’occasion de te décrire les fonctionnalités qu’ils ne retrouvent pas (ou moins bien) dans libre office.
    Je n’ai pas d’actions MS mais je n’ai aucun mal à le reconnaitre (moi 🙂 ).

    Trit’: KEUAF, YAF, EUARGH…
    Pardon, je m’étouffe… (…)
    Maintenant, la suite MS Office est dite meilleure que les autres (sachant que les seuls autres en question un tant soit peu sérieux actuellement sont… LibreOffice et c’est tout ; d’ailleurs, la comparaison se discute, et pas que sur le plan des fonctionnalités). Bah, facile d’être le meilleur quand on a tué tous ses concurrents ! (…)

    Donc tu conviens in fine que ce sont les meilleurs…

    Trit’: Pire : tu as entendu parler de Works ? Une suite intégrée bon marché pour les particuliers façon LibreOffice, mais qui avait ses propres formats de fichiers, incompatibles et illisibles sur les logiciels d’Office (et vice versa). Pourtant, c’était aussi un logiciel MS ! Et tu oseras parler de « qualité excellente » après ça ?!! Parle de choses que tu connais, merci. Et j’arrête là, car il est tard et je commence à m’énerver.

    Tu confonds WORD et WORKS peut-être? Parce que WORKS n’est plus commercialisé depuis plus de 12 ans!
    Invoquer WORKS pour démonter OFFICE, ça ne marche pas trop en fait. Je comprends que ça t’énerves 🙂

    1. « Donc tu conviens in fine que ce sont les meilleurs… »
      → Je déteste quand les gens réinterprètent mes propos dans le sens qui arrange leur biais cognitif, alors que ça n’est pas du tout celui des dits propos.

      Devenir le numéro 1 en éliminant (par la ruse, en l’occurrence) ceux qui étaient au-dessus de toi ne te fait pas devenir magiquement le meilleur pour autant. Bien sûr, les logiciels ont été améliorés par la suite (ils ne pouvaient faire que ça : entre Word 6 et AmiPro 3.1, y avait pas photo : c’était le bébé de Lotus qui l’emportait haut la main), mais peux-tu me garantir que Word 365 permet aujourd’hui au moins tout ce que permettaient un AmiPro ou un WordPerfect de 1995 ? Idem pour un Excel 365 d’aujourd’hui par rapport à 1-2-3 et Quattro Pro d’il y a 25 ans ? Juste sur le plan des fonctionnalités ?

      « Tu confonds WORD et WORKS peut-être? Parce que WORKS n’est plus commercialisé depuis plus de 12 ans! »
      → Pour ta gouverne, le PC sur lequel je rédige ce message a fêté les 10 ans de son achat avant-hier (18 juillet, donc ; et oui, il marche toujours aussi bien, même s’il tourne désormais sous Arch et ponctuellement Windows 10). Il était préinstallé avec Vista et Works 9. Et j’ai très longtemps utilisé les versions 3 et 4 pour Windows (et la 2 pour DOS pour mon père). Word ? Je ne l’ai vraiment découvert qu’à partir de la version 97 (puis 2000 pour lui et Excel : j’avais souscrit à une édition étudiant alors pas chère).
      Crois-moi : je risque pas de confondre les deux.

      « Invoquer WORKS pour démonter OFFICE, ça ne marche pas trop en fait. Je comprends que ça t’énerves 🙂 »
      → En quoi ? Works avait ses propres formats de fichiers et n’était pas fichu d’ouvrir des fichiers des logiciels inclus dans Office (pas de gestion de tableurs à plusieurs feuilles, cool pour lire des fichiers venant d’Excel !). Un fichier Works 3 n’était pas ouvrable depuis Works 2 si on enregistrait sans préciser de le faire dans un format compatible avec (une hérésie que seule une logique purement commerciale ne saurait expliquer !).
      Et les logiciels Office, dans tout ça ? Ils étaient pas mieux : ils savaient pas non plus ouvrir correctement les fichiers Works (alors que tous venaient du même éditeur…) ; mais même sans le comparer à ce dernier, la compatibilité des formats entre plusieurs versions était parfois inexistante : pourquoi tu crois que dans la liste des formats d’« Enregistrer sous » de LibreOffice, tu a(vai)s « Word 6-95 », « Word 97-2003 », « Word 2007-2019 », « Office OpenXML » (oui, car MS a attendu Office 2013 pour y intégrer la version ISO de son format actuel… Et encore, même pas par défaut avant Office 2016, de mémoire) ? Un simple « Word 6-2003 » en plus de « Office OpenXML » n’était pas suffisant ? Et Publisher, dont chaque nouvelle version employait un format de fichier illisible sur les précédentes ? Mais là, c’était pire : aucun moyen d’enregistrer dans le format des versions précédentes, super !

      Et là, je ne parlais que des formats de fichiers. Mais c’était aussi et avant tout sur le plan des fonctionnalités que MS Office a toujours été (à domaine égal : traitement de texte contre traitement de texte, tableur contre tableur, etc.) un, voire deux bons crans en-dessous de la concurrence du XXe siècle.

      Quant au comparatif MS Office vs LibreOffice, il n’a de sens que si on compare les fonctionnalités que les gens utilisent vraiment (et pas juste une fois tous les 30 février, voire jamais) dans ces deux suites. Tu peux être sûr que c’est pas (plus ?) la suite de Microsoft qui l’emporte dans tous les cas, à l’heure actuelle.

  33. Moi je prédis la victoire de Linux dans le desktop avec la version 11 de microsoft windows.

    je vois bien Microsoft Windows by Linux. avec un init proprio et l’interface graphique proprio également.

    en gros pour le desktop Microsoft va faire la même que ce que google a fait sur les smartphone.

Les commentaires sont fermés.