L’accusation de sexisme peut-elle être employée pour masquer une culture générale peu développée ?

Un court billet qui exprime mon exaspération devant le manque de culture générale d’une partie croissante de la population.

Dans mon précédent article, j’ai employé l’expression de « bal des pleureuses ». J’ai été taxé de sexisme par une personne ayant commenté mon article. J’avoue que j’ai été un brin en colère et que je le suis encore alors que je rédige ce billet.

En colère devant le manque de culture générale d’une partie de la population. Parler de pleureuses n’a rien de sexiste. Bien au contraire. C’est un clin d’œil à une fonction sociale attribuée à la gent féminine depuis au moins l’Antiquité… Vous savez, la période de l’histoire humaine qui a précédé le Moyen-Age. En gros, l’époque des Pharaons, de l’Empire Romain d’Occident ou encore des dieux grecs comme Zeus, Hera ou encore Athéna.

Une pleureuse est une femme qui a pour rôle de pleurer une personne d’un certain rang après son décès, histoire de rendre les funérailles en question plus spectaculaires.

D’ailleurs, cette fonction existe toujours dans la société indienne où il est mal vu sur le plan social de voir des femmes de certaines castes pleurer leur époux parti trop tôt.

Donc, la prochaine fois, avant de dire que je suis un putain de sexiste – ce qui est tout le contraire de ma personnalité profonde – prenez le temps d’ouvrir un dictionnaire, vous savez le gros machin dont l’ouverture est souvent effrayante.

Et faites donc une recherche sur les termes employés. La culture générale, ce n’est pas savoir si la dernière starlette de télé réalité refaite de la tête (plus que vide) aux pieds a réussi à faire caca ou à pisser dans la baignoire de Jéremstar.

Désolé pour la gueulante, mais quand on est énervé, ça soulage !

39 réflexions sur « L’accusation de sexisme peut-elle être employée pour masquer une culture générale peu développée ? »

  1. Voilà, on en arrive là…
    Je suis en train de relire « Tous aux abris » de M.Moore (15 ans après, j’essaie de comprendre comment ils en sont arrivés à Trump) et je tombe sur ton billet pendant un petite pause…

    Page 9 :
    […] D’après une enquête récente, 85% des Américains de 18 à 25 ne savent pas où se trouve l’Irak […]

    Y a pas à chercher, on s’américanise… :/

  2. « Est-il normal qu’une partie de la population tire des généralités a partir d’une remarque d’une partie de la population ? »

    Vous avez quatre heures :p

    Du coup, une partie de la population des lecteurs de ce blog vient de comprendre ce qui la gêne ici : c’est qu’une partie des blogueurs utilise des exemples comme arguments dans une partie de ses articles.

    Qu’une partie des blogueurs ne s’offusque pas de la remarque d’une partie de ses lecteurs, elle se veut constructive et sans animosité (une partie des lecteurs précise, puisqu’une partie des blogueurs semble un poil à cran 😉 ).

  3. Salut Fred, je me permets de développer mon commentaire ici. Parce que je ne suis pas d’accord avec toi, ou peut être n’ai-je pas été très clair, et que je te sais ouvert à la discussion.

    Et pis quoi, l’Inde c’est le paradis des femmes !

    Pourquoi, mais pourquoi, pour dénigrer quelqu’un on utilise quasi tout le temps des termes péjoratifs visant les dominés.
    Enculé, fillette, tafiole, travail d’arabe, pousser des cris de vierge effarouchées (hmmm on imagine le contexte). On se souvient d’une femme de ménage violée par un politique influent et d’un commentateur médiatique qui se permet de parler de « simple troussage de domestique ».
    Autre exemple typique : avoir des couilles, synonyme de courage. Comme si le courage, a l’instar des couilles, était un attribut purement masculin.

    Alors voir le terme « pleureuse » utilisé pour parler des mâles mécontents qui se plaignent à tort (ben ouais j’imagine qu’une grande part des commentateurs geeks sont des mâles), c’est caractéristique du sexisme social. En effet, ce bon Fred est né dans le même monde que nous tous, il a subit les mêmes contraintes sociales du patriarcat et comme nous tous et nous toutes il les a assimilé. Notre taf a tous, moi y compris, est d’arriver a déconstruire cet échafaud de bêtises, de violences et de dominations, pour le plus grand bien de toutes et tous. On (nous les hommes) libérera pas les femmes du patriarcat mais on peut être leurs alliés ou leurs ennemis dans ce combat.

    Le début du premier pas. Être capable de se remettre en cause, quelque soit son engagement moral ou politique. Être capable de sortir de sa zone de confort intellectuel quelque soit la haute estime que l’on a de soi et de sa capacité à ne pas reproduire les rapports de dominations.

    Conclusion
    Il ne s’agit pas de dénoncer le grand méchant Fred et de l’accuser d’être un ogre sexiste. Il s’agit juste de pointer ce qui chez chacun d’entre nous relève de l’habitus patriarcal. D’essayer tous de prendre garde de nos paroles et actes. Que les pleureuses est existé ou existe encore pour augmenter le prestige social des dominants où pour dramatiser un rite funéraire c’est une chose. C’en est une autre de décrire par ce terme un comportement inadéquat et imbécile (en l’occurrence ici celui des râleurs compulsifs). Cela ne fait pas de toi un salopard sexiste pour autant, juste un homme dans une société dominée par les hommes.

    Merci de ton attention.

    1. Je ne ferais que répondre ici sur ta conclusion, n’étant pas plongé dans les arcanes insondables de la sociologie.

      C’en est une autre de décrire par ce terme un comportement inadéquat et imbécile (en l’occurrence ici celui des râleurs compulsifs). Cela ne fait pas de toi un salopard sexiste pour autant, juste un homme dans une société dominée par les hommes.

      Je n’ai fait qu’employer le terme qui convenait le mieux et qui collait le mieux dans la langue. Un peu soutenue, je suis d’accord. Mais pleurer et limite souiller ses sous-vêtements à cause d’extensions parfois nichesque, c’est quoi au final ?

    2. Ces accusations de sexisme ou de mise en avant du patriarcat me casse les couilles, et je pèse mon dernier mot.

      Les féministes et assimilés commencent vraiment à briser les gonades de tout le monde avec leurs revendications de merde. Ça va militer pour l’écriture inclusive. Déjà que des gosses sortent de l’école avec l’orthographe et la diction de Jul, ce n’est pas pour rajouter de la difficulté.
      Qui a essayé de balancer de l’écriture inclusive dans un soft de synthèse vocale? C’est inintelligible. En voulant « sauver » les femmes, on la met bien profond aux aveugles et aux malvoyants. Bien joué !

      Quand l’homme a inventé l’écriture, tu crois que quand le mésopotamien il marquait sur sa tablette « il y a 6000 habitants à Grainbouville », il en avait quelque chose à foutre de savoir le sexe ou le genre des personnes? Non parce que l’écriture, ça sert pas à discriminer (oui l’écriture inclusive discrimine en mettant les hommes et femmes à part) mais à faire comprendre rapidement une information, et l’archiver, ce que ne permet pas l’oral. C’est un outil, pas une raison de revendication.

      Quand aux expressions, il va falloir arrêter de jouer les vierges effarouchées (utilisation volontaire de cette expression, RAB des oreilles choquées). Quand je dis à quelqu’un « je m’en bat les couilles », je met pas de côté et n’insulte pas la femme, je dis juste à mon interlocuteur que mon intéret pour lui est proche de zéro. Peut être que la racine de ces expressions sont teintés de sexisme, mais à un moment faut arrêter de religioser (je sais même pas si ça se dit) le passé. Ces expressions servent actuellement d’outil et rien d’autre

      A la place de ça, ma femme a un niveau d’étude bien supérieur au mien mais gagne moins que moi. C’est normal ça? Non. Cependant les enragées et les lavettes ayant perdu toute personnalité qui les suivent (dans l’espoir de pécho?) ne jugent visiblement pas ce combat pertinent.
      On a eu avec l’affaire Weinstein quelque chose de fantastique au début, des femmes libérant leur parole pour dénoncer les abus, suivi de pauvres abruties pour lesquelles un regard ou une invitation polie constitue un harcèlement sexuel, qui est devenue la majorité ensuite sur twitter quand tu checkais le #balancetonproc

      Donc que les énervés du genre nous foutent la paix avec leurs éléments de langage grotesques, pas pratiques et leur revendications de citadin qui se cherchent leur cause de la semaine/mois/année pour remplir un semblant de vie spirituelle constitué de tout ce qu’a été à la mode à un moment donné.
      De plus le blog de Fred sert à présenter des choses, et le langage en est l’outil, pas un mode de revendication complètement pété dont les néologismes feraient saigner un sourd (c’est à vous que je parle ceux qui traitent les gens de cis-genre non binaire quantique d’australie gay patagonale antisex du nord).

      Dernière clou histoire de finir la mise en bière du féminazisme moderne, ce n’est pas en contraignant quelqu’un qu’on arrive à imposer un truc, qu’on soit homme, femme, ou ce qu’on considère être. Car cela aussi constitue de la discrimination à l’encontre d’autres personnes.

      Pour con-clure, je vais citer cette célèbre expression : « La liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres »

      Mauvais.e Journé.e.

      Tommy – Littéraire en colère

  4. > Un peu soutenue, je suis d’accord.

    C’est marrant, je ne trouve absolument pas que ça soit du language soutenu cette expression. Avec tout le respect que je dois aux clients du Café du Commerce, j’aurais plutôt entendu ça dans une discussion de comptoir 😉

    >Mais pleurer et limite souiller ses sous-vêtements à cause d’extensions parfois nichesque, c’est quoi au final ?

    T’aurais pu dire « pleureurs », mais on aurait pu interprété que tu avais dis ça parce-que c’est le masculin qui l’emporte … Non, il ne reste que l’écriture inclusive … Je te laisse imaginer mon commentaire précédent (ou certains de tes articles) en ajoutant l’écriture inclusive …

    Je sens que je vais arrêter de lire et regarder des vlogs à la place moi 😀

  5. Attention aux dictons et citations, on risque de se faire harceler pour diffamation ou sexisme maintenant !
    Crois-t-on que si nous avions eu le même dictons avec un « pleureur » à la place on aurait eu les même éloge?
    Ou cela aurait été bien mieux placé?
    (Appelons un chat, un chat !)
    Si maintenant on ne peut même plus parler librement avec des mots et phrases courante, où va-t-on?
    Il faut savoir que de notre enseignement c’est ce qui fait notre culture et que même si certaine chose paraissent parfois « péjoratif » aux yeux de certains, il n’en reste pas moins notre acquis social et si certains se sentent offusqué pour tel ou tel chose à chaque fois que quelqu’un dit quelque chose, aurait-on encore le droit de parler un jour?
    Pour ma part, et ça ne reste que mon point de vu, c’est l’hôpital qui se fout de la charité.
    De plus je ne vois en rien où il y a quoi que ce soit de péjoratif la dedans surtout qu’à l’époque, ces personnes étaient payée pour faire cela et rien de mieux qu’une femme pour le faire car elle représentait l’innocence, la douceur et la beauté, ce qui donnait encore plus de crédit à la personne perdu…
    (Je précise juste encore une fois que cela ne reste que mon point de vu, en rien pour dénigrer qui que ce soit, mais juste de rappeler quelques fait, voila…)

  6. Et pourtant on a pas le même dicton avec un pleureur. Et les insultes utilisées pour dénigrer les qualités de quelqun sont quasi toujours des mots péjoratifs visant des classes dominées. Culture des dominants, qui se gobergent de leur puissance. Ouai moi ça memmerde quand des debiles sur mon lieu de travail disent que leur boulot c’est pas pour les fillettes ou les tafioles. Ca me débecte quand sur un chantier les mecs se mettent à siffler et gueuler au passage d’une mini-jupe. Ca me sort par les yeux de lire et entendre toujours les mêmes degueulasseries de la part de mecs qui nont rien d’autre à dire que « c’est ma liberté que d’humilier l’autre, c’est ma culture que je defends »

    1. Bah écoute si en plus le fait qu’une femme gagne moins qu’un homme alors qu’elle a une formation supérieure, ça te touche pas c’est quand même préoccupant pour la cause que tu défends…

      En fait t’es un peu un guignol, t’édulcores des agressions sexuelles avec des croco c’est bien, mais quand on parle sérieusement de différences sociales injustes y’a plus personne.

      Tellement engoncés dans leur idéologie tels des nord-coréens que ça va préférer l’écriture inclusive et le rejet de certaines expressions de la langue face à des vrais problèmes sociaux impactant la femme…

  7.  » Il appartient aux autres d’adopter ou de rejeter mes vues, mais non pas de me prescrire par où je dois commencer et par où je dois finir . »

    Maximilien ROBESPIERRE
    (à la Constituante le 20 janvier 1791)

  8. On va s’excuser de parler « Français ». Cela dit nous ne sommes pas là pour règler des comptes et encore moins prendre des coups à la place des autres. Je ne vois nulement dans la phrase de Fred où il y aurait une quelconque similitude quelle qu’elle soit avec les propos que tu met en avant qui eux, je peux le concevoir, peuvent être péjoratif. C’est pour cela que parfois sur des incompris ou des mauvaises interprétations on en arrive à des situations qui n’ont pas lieu d’être. C’est pour cela que je rappel que dans le terme de « pleureuse » il n’y a rien de péjoratif… Encore une fois, désolé de parler Français.

  9. Oui les différences de salaires c’est aussi un des symptômes de cette domination. Comme tout ça :
    http://madame.lefigaro.fr/societe/violences-faites-aux-femmes-lhorreur-en-chiffres-211114-82737

    On fait une échelle de valeur de l’horreur ?

    Le raisonnement que vous tenez :
    Vous êtes tous parfaits (presque parfait vous êtes modestes) , surtout ne remettez pas en cause vos comportement. C’est bien entendu les autres qui déconnent, sûrement des hommes pas normaux, des malades.

    1. Avec tout le respect que je te dois, puis-je te dire que tu es une misandre et que ton message est une insulte au féminisme libérateur des années 1970 ?

      C’est à cause de personnes comme toi que des hommes et des femmes restent célibataires.

      Je suis à tes yeux une pauvre merde équipée d’un pénis.

      Grand bien te fasse. Je n’ai jamais réduit les femmes à des poules pondeuses.

      Les inégalités salariales sont une énorme saloperie.

      Mais ce n’est pas avec des propos comme les tiens que les choses avanceront.

      Cordialement, de la part d’un connard de porteur de pénis qui est célibataire depuis plus de 10 ans.

  10. Salut Fred,

    Tu aurais dis « le bal des chouineurs », on t’aurait taxé de sexiste et d’oublier la gente féminine avec tous un tas d’arguments ridicules.

    Au fait, on peut toujours dire « saule pleureur » ? 🙂

    Pour éviter ces aneri-e-s inclusive-sexo- mal-e- dominant-e-s, je propose d’écrire en Toki Pona , ça vous va?

  11. Sinon, j’ai testé Firefox 57 Quanthomme, je l’ai trouvé rapide et fort, viril, solide et membré.
    Un-e très bon-ne navigateur-trice, en progrès, je-nous pense-pensons, il ou elle aussi.
    Zut, j’ai oublié le chien !

  12. Les boulangerie ont, dans mon coin en tout cas, changé le nom des têtes de nègres. La Confrérie de défense de la culture et des traditions qui sont nées quelque part, a vivement protesté contre cette atteinte grave aux libertés. Pendant ce temps là toute personne non blanche a 10 fois plus de probabilité d’être soumis a un contrôle policier.
    Sinon ouai c’est terrible ce dénigrement de notre culture générale et de nos fondamentaux. La France est foutue…

    Allez moi j’arrête là. Merci pour ce moment. Salut.

    1. Comment dire cela ? Tu mélanges des expressions avec des faits. Où ai-je nier l’existence des discriminations ? Nulle part.

      Simplement, on vit dans une époque d’épuration de la langue, quelque soit le pays concerné.

      Tu veux me faire passer pour un facho car j’ose dire simplement que certaines expressions existent et qu’il faut les assumer ?

      Je suis bien heureux de ne pas avoir de descendance quand je lis des concetés pareilles. Salutations.

      1. Oui je mélange, quand une négresse, tu vois jassume, se promenant dans la rue, peut contempler des têtes de nègres en vitrine, voit le cul d’une femme exposé sur une sucette Decaux pour vendre une bagnole, se fait aborder 3 fois par des hommes qui ne veulent que la complimenter puis fini au coin de la rue, par subir un contrôle au faciès, tu penses qu’elle doit, pour comprendre ce qui lui arrive, tout séparer dans des petits tiroirs sans liens les uns avec les autres ?

  13. Tu ne nies pas les discriminations, mais tu nies en faisant l’usage et la défense des expressions sexistes et racistes, qu’elles ont un cadre politique, social et culturel pour exister.

    1. Expressions racistes et sexistes ? Car j’ai osé employer le terme de « bal des pleureuses » ? Décidément, je suis bien content de ne pas avoir de descendance qui devra subir une dictature de l’expression comme celle que vous promouvez.

      Après tout : « War is Peace, Freedom is Slavery, Ignorance is Strength ». George Orwell avait tout prévu dès 1948. De la part du fils de pute qui voyait ses camarades d’origines lusitaniennes se faire traiter de sale portos.

  14. J’ai ouï dire que certaines ont cru nécessaire de pisser dans des églises, peut-être faute de goguenot pour faire avancer une cause anti-aiguillette ? ou pis ?
    Vive la sémantique, la syntaxe et cultivons-nous !

  15. @Lopmo : je crois que Fred nie (consciemment ou non) le caractère discriminatif de la langue (écrite et/ou parlée).
    Chacun a sa propre conscience ceci dit, il ne me viendrait pas à l’idée de d’éduquer Fred via les comm. de son blog, surtout s’il ne veut pas.

    @Tommy : merci, j’ai bien rit, continue, tu es dans le bon chemin.

    @Fred : au moins ça te fait du comm., tu devrais essayer de mettre en place Tipee 😉

    1. Je ne nie pas le caractère discriminatoire des expressions. Simplement, je critique le fait qu’on veuille aseptiser les différentes langues au nom de la nécessaire lutte contre les dites discriminations.

      Faire comprendre cela doit être trop dur… Surtout que j’ai été victime de discrimination durant mon enfance. Donc, les moralistes à la lopmo, ça me casse les burnes. Suis-je clair ? 🙂

      Quant à Tipee, j’ai déjà dit que je ne voulais rien monétiser et je m’en tiendrai à cette ligne de conduite.

    2. Je veux pas l’éduquer. Juste préciser que le cadre culturel et social est indispensable à la perpétuation de la domination patriarcale ou raciale. Et donc dire bien en face à ceux qui en font l’usage qu’il contribue à entretenir ce cadre. Qu’ils se rendent donc complices de fait.
      Qu’en plus ils se justifient en prônant la défense d’un certaine culture ou de traditions ça devient carrément moche.

      « Le sexisme de la langue dépasse le cadre des insultes et des appellations sexistes. Pour Suzanne Zaccour et Michaël Lessard, auteurs du Dictionnaire critique du sexisme linguistique, le sexisme linguistique touche également des expressions consacrées comme « langue maternelle » ou « abus sexuel ». Il renforce selon eux l’assignation des femmes à la sphère domestique, les dépossède de leur corps et participe à la banalisation des violences faites aux femmes »

      Quant à l’accusation de vouloir aseptiser le langage, c’est une blague. Pétain, c’est pas compliqué d’inventer de nouvelles formes d’insultes ou d’en trouver qui ne visent pas les groupes dominés mais plutôt les dominants. Histoire de renverser les choses un bon coup.

      1. Pour ton dernier paragraphe, je ne dirais qu’une chose : un monceau de bếtise. Il ne faut plus dire aveugle, mais non voyant, ni infirme, mais handicapé.

        Du plus pur politiquement correct dans sa plus pure expression. Quant à la domination, elle est plutôt financière de nos jours. Tout ce que j’ai pu lire, cela me fait penser à de la sociologie du 19e siècle.

        1. On ne dit pas aveugle mais malvoyant, ça englobe plus de monde avec des troubles de la vision.
          Chaque handicap est unique ou presque et demande une réaction différente en terme d’accessibilité.
          On ne dit pas infirme ni handicapé mais « en situation de handicap » car « handicapé », ça ne veut rien dire et c’est à la limite du réducteur, voire du péjoratif.
          Ceci dit, chacun fait ce qu’il lui plait dans ce monde, je n’attends personne pour m’éduquer 😉

          1. Je préfère dire aveugle (pour une cécité complète) et malvoyants (pour les troubles « moins sévères »).

            Quant au terme handicapé, étant un dans le domaine social, j’utilise ce terme volontier. Ensuite, le sens et la puissance des mots évoluent avec le temps.

            On est face à une forme d’aseptisation des langues parlées, l’exemple le plus clair étant les périphrases anglo-saxonnes à la f-word (pour fuck), n-word (pour nigger), etc…

            Une forme de dictature linguistique au nom de la nécessaire lutte contre les discriminations.

  16. Et je rajoute : perso, je suis hyper content de FF57 sur un vieux portable dual core + 4 Go, je me demande si Iceman et sa vieillerie antique a aussi du mieux dans les perfs (de tête je crois que c’est un Atom monocore 32 bits avec 1 Go de RAM LOL).

  17. Aperçu d’une prophylaxie linguistique :

    Il ne faut plus dire « pousse pas mémé dans les orties  »
    Il faut dire « n’exagérez pas ! »
    Il ne faut pas dire « elle a des cuisses de mouche »
    Il faut dire  » elle est sûrement anorexique… » (en baissant les yeux et la voix)
    Il ne faut pas dire « asile de nuit »
    Il faut dire « hôtel social ».
    Il ne faut plus dire « vieux con « .
    Il faut dire « ancien con ! »
    Il ne faut plus dire  » c’est une jeune conne  »
    Il faut dire  » c’est une nouvelle conne ! « 

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