Lucy, Racquel and Me : un premier LP éclectique.

J’ai été contacté il y a quelques jours – du moins au moment où je rédige cet article – par le membre masculin du trio « Lucy, Racquel and Me ».

Dans le courrier que j’ai reçu, j’ai pu apprendre que le trio est composé par l’australienne Lucy (qui écrit les textes), Racquel la Californienne qui pose sa voix dessus et Philippe le musicien qui rajoute les mélodies.

Ce principe de groupe créant des titres via le « grand nain ternet » me fait me souvenir d’un autre qui a fait les beaux jours de la plateforme Jamendo qui venait alors de naître. Je parle bien sûr de Tryad, dont on attend toujours le troisième album d’ailleurs.

Comme je l’ai précisé dans le billet en vrac’ du 4 novembre 2017, le trio prend de nombreuses influences, je cite :

C’est un groupe qui mélange la pop de l’époque de Mamas and Papas, le blues, la folk ou encore la soul. Bref, un brin éclectique. Laissez donc traîner une oreille sur leur site officiel.

Leur premier album est disponible un peu partout, si on en croit leur site officiel, mis à part Bandcamp. Un oubli qui sera sûrement corrigé. Il est à noter que l’on peut aussi le télécharger en toute légalité via une section dédiée, l’album étant sous licence Creative Commons. Cependant, je n’ai pas trouvé le contrat en question 🙁

Ajout au 10 novembre 2017 : la page bandcamp du groupe est disponible à l’adresse https://sucrepop.bandcamp.com/album/lucy-racquel-and-me

Après avoir récupéré l’album, j’ai lancé mon ami DeadBeef pour l’écouter.

Sur le plan purement technique, nous avons 11 pistes pour environ 41 minutes. Cela fait donc des petits titres qui s’enchainent les uns à la suite des autres. Ce qui n’est pas plus mal.

On commence avec une mélodie pop un peu sucrée, mais pas trop. C’est une piste entraînante. C’est le genre de titre qui vous remonte le moral même après une journée des plus… pourries 🙂

Vers la fin de l’album, on a la piste « Coffee queen » est aussi une piste plus joyeuse qui contraste avec les autres pistes précédentes que j’évoque ci-après.

Le groupe sait aussi proposer des balades comme « Children in bare feet », « Shattered », « Love now » ou encore « What we did do wrong ? ». En poussant dans le blues avec des titres comme « One Day ».

Le groupe flirte aussi avec des mélodies à la Beatles comme avec « Untraceably gone » qui me fait penser à « Let It Be » dans sa composition. On pourrait y rajouter « All true ».

Toujours dans les inspirations beatlesques, la piste « Gone Baby gone » peut difficilement nier la parenté.

L’ultime piste, « Silence for beginners » est une piste très douce, inspirée bossa nova. Histoire de finir l’écoute sur une dernière impression de calme et de détente.

Philippe m’avait précisé dans son courrier que le groupe cherchait l’éclectisme du « White Album » des Beatles. Après l’écoute du premier album éponyme, le contrat est rempli.

Les seuls regrets que j’ai ? Que le groupe n’ai pas pensé à Bandcamp pour se faire connaître et que l’album ne soit disponible qu’en version numérique. Mais faire des versions physiques, ce n’est pas donné… 🙁

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