« Outer Calm, Pain Within » des April Weeps : un concentré de puissance et de douceur…

Ah, le metal… Depuis qu’un ami peintre et caricaturiste m’a fait découvrir le genre avec sa variante death metal progressif et un petit groupe du nom d’Opeth, j’ai exploré ses innombrables variantes, et je suis loin d’avoir tout explorer… Toute une vie ne suffirait pas 🙂

En fouillant sur Bandcamp, ma mine d’or musicale, je suis tombé sur le premier album d’un groupe slovaque, April Weeps. La pochette m’a tout de suite interpellé, et quand j’ai jeté un oeil au titre, je me suis dit… « Houla, ça va être de la bonne ! » 🙂

Sorti en février 2013 – oui, je sais, ça date un peu au moment où je rédige cet article fin septembre 2017 – l’album fait 49 minutes pour 11 pistes. On sent tout de suite que c’est un album qui ne cherche pas les fioritures, qui va directement dans le sujet… De plus, ça tape dans le duo que j’adore : chant guttural masculin et chant clair féminin. Autant dire que quand j’ai lancé l’écoute en flux, il y avait de bons a priori 🙂

Dès la première piste, ça attaque. « Sacrificial Rite » vous attaque avec du grand chant guttural d’assez bonne qualité. J’apprécie le chant guttural si les paroles restent compréhensibles. Grogner pour le plaisir de grogner, non merci !

Le chant clair féminin qui s’invite dans chaque piste donne un petit côté gothique qui allège les pistes. Mais pas trop, car on est quand même dans du metal, donc il faut conserver un côté sombre 😀

Les compositions sont classiques pour le mélange du death metal et du gothic metal, ce qui permet à l’auditeur au plaisir de faire du « head bang » 🙂

Avec des pistes comme « Buried », « Waiting For The Sun », « In A Hurry » et « Positive Energy », le duo de chants est à son summum.

La quatrième piste est celle qui reprend le titre de l’album. Comme la piste d’introduction, elle est vraiment directe… Comme chantait Ronnie James Dio dans son album « Holy Diver » (en 1983), c’est du « Straight Through The Heart » 🙂

« Forever Falling » a une introduction très douce, qui surprend un peu… On peut se dire que c’est la classique ballade de tout album metal. C’est vrai, même si le chant guttural finit par s’inviter. C’est sûrement la piste la plus douce de tout l’album. La piste la plus longue « Shards » (la plus longue avec presque 7 minutes au compteur) est celle où le chant clair est le plus présent.

Les deux dernières pistes « Faded Memory » et l’instrumental « Pass Away » concluent l’album avec un peu de douceur, comme pour faire un clin d’œil à l’entrée en matière bien costaude.

Vous l’avez compris, j’ai eu un coup de cœur pour cet album en provenance de Slovaquie. Pour une fois que je n’ai pas eu à m’approvisionner en Scandinavie, ça change 🙂

Inutile de le préciser, j’ai acheté une copie physique en attendant un nouvel opus du groupe…

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