Cardamohm, une bonne initiation à l’ethno-trance ?

Je suis toujours étonné par les genres musicaux et leur démultiplication à l’infini. Je ne connaissais pas l’ethno-trance jusqu’à ce que j’entende parler du premier album de Cardamohm, « A Seed », via un article de Unfamous Resistenza sur la framasphere*.

Il y a des albums que l’on a honte d’avouer aimer, et je dois dire que j’avais déjà entendu du mélange entre la musique électronique et l’ethnic / world avec un album sorti en 1984, comme j’ai pu l’évoquer dans un billet de septembre 2016.

J’avais déjà été initié aux rythmes saccadés de la trance avec les albums du duo « La Jungle ». Autant dire que le mélange de l’ethnique avec la trance m’interpellait quelque part… avec une salade de phalanges en pleine tronche au passage 🙂

Avec 52 minutes au compteur pour 8 pistes, on est dans le domaine de pistes relativement longue et assez travaillées. Le côté ethnique/world est assuré par la présence d’instruments à vent.

Il y a des chants utilisés comme des instruments à part entière, comme dans la piste éponyme qui entame l’album.

On sent aussi une influence plus ou moins prononcées de certaines figures de style du post-rock, comme l’utilisation de musique sur un texte parlé. L’exemple parfait l’introduction de la piste « Take Off » ou comme celle de la piste « La Embarcación ».

Avec « Tazmania » l’introduction est vraiment du « c’est quoi ce délire », mais cela fait vraiment sourire et limite rire 🙂

Les rythmes hypnotiques des différentes pistes sont du pur bonheur auditif, comme pour la piste « Spice Invaders ».

La présence des instruments à vent se montre sur des pistes comme « Gipsy Train », ou encore sur celle de « Falling ».

C’est un album auquel on accroche tout de suite ou pas du tout. Personnellement, cela a été le coup de coeur dès la première écoute. J’en suis à la troisième au moment où je rédige ce billet, tout en cherchant la muselière pour ma carte bleue qui cherche à me mordre jusqu’au sang 🙂

Autant dire que c’est mission impossible. Encore une découverte qui marquera mon année musicale, et ça fait du bien. Ça change des grosses daubes qui envahissent les rayons qui d’ailleurs maigrissent à vue d’oeil 🙁