Pour votre station bureautique libre à domicile, plutôt fixed ou rolling ?

Il y a des débats sans fin dans le monde du libre, certains étant dignes des guerres de religion (comme celui des systèmes d’initialisation), d’autres étant emblématiques et devenus ironiques (comme la guerre des éditeurs de textes en ligne de commande).

Il y a cependant un sujet qui risque de faire couler encore pas mal d’encre électronique dans les années qui viennent, tant les deux camps en question sont ancrés dans leurs positions respectives.

Posons la question qui tue : êtes-vous plutôt fixed ou rolling release ?

Préférez-vous une distribution complète publiée à intervalles réguliers ou une distribution qui ne vous propose qu’une image d’installation mise à jour plus ou moins régulièrement ?

Les deux camps ont des avantages, comme des inconvénients. Mais commençons par citer les faits qui sont têtus, comme aurait dit un certain… Vladimir Ilitch Oulianov plus connu sous le surnom de Lénine.

Nombre de logiciels sont maintenant dans un cycle de publication courts, voir ultra-courts. Désolé pour l’inventaire à la Prévert qui suit, mais il faut savoir se mettre dans le contexte actuel.

Pour les cycles courts, on peut penser à des projets proposant deux voire trois versions majeures par an. Dans cette liste ?

  • Gnome avec une version en mars et une septembre
  • KDE en 2017 avec la version 5.9.0 en janvier, la 5.10 en mai et la 5.11 en septembre
  • Cinnamon avec une version en juin et l’autre en décembre de chaque année
  • Mate-Desktop deux versions en avril/mars et septembre/octobre de chaque année

En dehors des environnements de bureaux ? On tombe parfois dans le frénétique.

Évidemment, autant pour des petits projets, une publication rapide est gérable, autant pour les monstres que j’ai cité…

Autant dire qu’avec un tel développement frénétique, il devient de plus en plus dur de dire : « bon, on prend telle version des principaux logiciels, on gèle le tout, on tue les bugs les plus méchants, et on publie une version de notre distribution. »

Tout comme les logiciels, il y a des distributions fixed releases publiées en moyenne tous les six mois (Ubuntu, Fedora, LinuxMint), mais aussi des plus conservatrices comme la Debian GNU/Linux (tous les deux ans), voire quand on en aura envie avec la Slackware Linux avec son cycle qui frôle les trois ans.

Autant ce genre de choix était viable il y a encore une dizaine d’années, autant il me semble qu’avec des ordinateurs désormais connectés en 24/7 au réseau des réseaux, c’est plus complexe… Ne serait-ce qu’au niveau de la sécurité qu’il faut avoir pour éviter de se retrouver avec des logiciels potentiellement victimes de failles de sécurité.

À croire que les Network Computers sont arrivés 15 ans trop tôt pour être vraiment utilisables. Sur ce plan, des distributions avec une base figée et corrigée quand c’est nécessaire, cela deviendra de plus en plus casse-gueule au fil des années qui viennent. Et je répète que je me concentre uniquement ici sur le poste des utilisateurs lambda, pas celui des entreprises.

On me sortira l’éternel « Oui, mais le rolling, ça peut exploser en vol ». Le fixed tout autant. Cf la mésaventure de LinuxMint comme en a parlé Olivyeahh sur son blog.

Je ne prétends pas que les rollings soient parfaites non plus. Cela demande un peu plus d’attention de la part de l’utilisateur, surtout un minimum de formation au début. Mais tant qu’on fera croire que l’informatique est magique et mystérieuse, rien ne bougera vraiment.

J’ai connu les deux mondes, les fixed entre 1996 (mon premier contact via un CD de magazine) jusqu’à 2008-2009 quand j’ai rencontré ma distribution GNU/Linux actuelle.

J’ai été séduit par l’idée de ne pas avoir à activer de dépôts additionnels pour avoir accès à toute la logithèque dont j’ai potentiellement besoin. Ni à me poser la question : est-ce que tout ne pas va partir en vol à la prochaine montée en version majeure de ma distribution ?

Le gros problème des fixed releases ? La montée en version une fois tous les 6 mois à 2 ans. Donc, celui des utilisateurs qui sont parfois obligés d’ajouter une floppée de dépots tiers pour accéder à certains logiciels, indisponibles autrement.

Le gros problème des rolling releases ? Que les mainteneurs de la distribution fassent leur travail et propose des montées en versions des composants aussi indolores que possible.

Un modèle hybride ou bâtard en semi-rolling serait l’idéal ? Mais au combien casse-gueule si certains logiciels finissent par avoir besoin d’une dépendance système plus récente que celle fournie par défaut ?

Je ne prétends pas détenir la vérité, mais – et c’est mon avis – les fixed releases pour l’utilisateur particulier sont plus proches du cercueil que du berceau.

J’ignore si Manjaro Linux pourra tenir le choc et proposer sur le long terme une rolling rationalisée ou si le projet va s’écrouler suite à des choix techniques difficilement compréhensibles. Seul l’avenir nous le dira, et en ce moment, je ne serai pas des plus optimistes pour la fille d’Archlinux.

65 réflexions sur « Pour votre station bureautique libre à domicile, plutôt fixed ou rolling ? »

  1. Une question connexe, mais qui pourrait répondre à ton questionnement: les distributions sous leur formes actuelles ne sont-elle pas voué à disparaitre, pour conserver uniquement une base minimum, stable et solide, ensuite l’ensemble des applications serait distribuées directement par les projets amonts sous une forme universelle, quelques exemples:

    * les .phar utilisés par de nombreuses applications PHP (phpunit, phpcs, composer…)
    * les images docker (qui embarque le système complet, donc fonctionne partout, ou presque), plutôt dédié aux applications serveurs
    * les FlatPack (ou autre format concurrent), par ex. Firefox nightly est distribué sous cette forme

    De plus ces solutions utilisent souvent un système de conteneurisation et d’isolation pour renforcer la sécurité.

    Si ce type de solution devient le standard, alors la question de « rolling vs fixed » ne sera, AHMA, plus vraiment d’actualité

    1. Les paquets universels sont pour moi un brin dangereux. On pourra mettre toutes les sécurités que l’on voudra, il y aura toujours des méthodes pour se tirer du bac à sable mise en place par les développeurs.

  2. Après avoir fait une tripotée de tests, joué en dual boot avec ArchLinux, en dur avec du Fedora, du Debian (sisi, j’ai tenté sur un laptop, mais son problème ne venait pas d’où on le pensait), Ubuntu (et ses variantes), sur mon laptop perso j’ai fini par utiliser Manjaro. D’abord avec KDE, puis XFCE, un rapide passage sur Deepin (intéressant mais encore jeune je trouve sur certains points), et finalement retour à XFCE pour la dernière installation en date (suite remplacement du SSD mort).

    Au boulot, sur la VM j’utilise lubuntu LTS (14.04 pour l’instant, bientôt 16.04), pour différentes raisons mais si on n’était pas contraint par les outils Microsoft (notamment pour la communication), ça pourrait aussi être mon choix, encore qu’XFCE pourrait très bien convenir. Le choix, il est principalement dans le fait que la stabilité prime sur la fraicheur, sur une Ubuntu Firefox et Thunderbird sont mis à jour en suivant les versions upstream, et le reste des besoins est généralement couvert (le seul vrai souci rencontré pour l’instant est finalement l’installation de cryptcheck qui est une vraie purge, à cause de Ruby). Un des mes collègues sous Arch a bien été content de pouvoir restaurer son snapshot la dernière fois qu’il a tenté la mise à jour, tout avait pété.

    Apparemment je dois bientôt changer de machine au taf, il est possible que je tente l’installation « bare metal », mais ça demandera une distribution récente, le matériel l’étant tout autant. Je serai alors tenté d’installer Manjaro, et de coller une VM Windows pour les besoins incompressibles (sauf si MS pousse un client Skype Business sous Linux, mais vu ce qu’ils font avec la version GP, c’est pas rassurant pour l’instant).

    Donc comme tu le dis, il n’y a pas de solution miracle. Je pense que les deux « mondes » sont valables en fonction du contexte, et du niveau de connaissances de l’utilisateur. Et finalement ça sera souvent ce critère en premier lieu qui déterminera le choix de la distribution en question.

  3. Depuis que j’ai goûté au rolling avec Manjaro (bientôt Arch quand j’aurai le temps et l’énergie, et dans tous les cas avant que Manjaro n’explose en vol – merci au passage pour les guides d’installation que je lis régulièrement pour me mettre dans l’ambiance), je ne veux plus revenir en fixed. C’est un confort appréciable, moyennant un minimum d’implication.

  4. Fixe ou rolling?
    Rolling ou fixe?
    Tiens; d’ailleurs je tiens à préciser une bonne fois pour toute qu’il FAUT laisser les réglages de mises à jour de Mint par défaut, et le pépin qui est arrivé sur la Mint (pas bien grave, on reboote sur l’ancien noyau et on désinstalle le noyau incriminé) provient avant toutes choses de sa base Ubuntu. De plus, le gestionnaire de mise à jour prévient que modifier les réglages est à nos risques et périls lors de sa première utilisation. Donc, c’est de ma faute, je l’admet 🙂 MEA CULPA
    A titre personnel, j’utilise 2 rolling : Debian Sid et Archlinux.
    -Debian Sid me pose quelques légers problèmes de temps en temps, mais rien de grave (le truc le plus critique étant la mise à jour du noyau vers la version +1 en période de gel de testing, comme en ce moment avec le module wl . Le reste du temps, ça roule)
    -Archlinux ne m’a posé aucun problème jusqu’à maintenant.
    Je me pose cependant des questions sur les failles pouvant être présentent sur des paquets aussi jeunes et donc sur la sécurité toute relative que propose ces 2 OS. Mais on va dire que c’est mon problème et celui de ceux qui utilisent les pures rolling ( y a qu’à mater les failles de sécurités qui sont corrigés constamment sur Debian dans Stable et Testing)

    1 système stable : la slackware
    Elle a beau avoir été passé en Current par mes soins, les paquets ne sont pas spécialement récents (noyau et système de base) et j’ai beaucoup plus confiance en sa stabilité et sa robustesse par rapport aux 2 autres, malgré le fait de m’amuser avec au niveau de ce que j’installe.

    Je n’ai jamais vu de problèmes sur Linux Mint (à part la connerie de la semaine dernière) ou Debian Stable. Ce sont des distributions Stables et robustes qui vont convenir aux débutants qui ont envie d’être tranquilles. Un peu plus risqué sur Ubuntu hors LTS( perte de wifi, d’affichage mais rien de bien grave bien que cela soit génant). Tu connais mon passé houleux vis à vis de Manjaro et des 4 pcs qui en ont été équipé, distribution que je n’installe plus et ne recommande plus aux débutants, mais elle conviendra aux utilisateurs intermédiaires qui sont un minimum prêts à mettre les mains dans le cambouis en cas de pépins
    La question majeure, il me semble quand même que c’est la fraîcheur des logiciels et là, je pense que pas mal de nouveaux arrivants s’en tamponnent du moment que cela ne les empêche pas de faire ce qu’ils ont à faire avec leur système et qu’ils sont sûr que leur distribution ne volera pas en éclat lors d’une mise à jour. A titre personnel, je continuerai à proposer aux novices Debian (avec les backports et le dépôt Mozilla pour leur navigateur), Mint (ou Lmde) et je vais dorénavant inclure DFLinux et Emmabuntus Debian Edition.
    Ubuntu LTS ou d’autres, si ce sont des demandes explicites des migrants Windosiens
    C’est mon mode de fonctionnement et de réflexion vis à vis des newbies depuis que je suis passé pour un con, voire un mytho, avec les 4 Manjaro ayant explosé en vol ces 2 dernières. J’ai arrêté de les installer après 2 retour, la première année. La dernière est revenu fin 2016 (plus de gestion de l’USB. Pour moi, ça se résout. Pour un newbie « passif du terminal », c’est la panique et/ou la colère).

    1. Tiens; d’ailleurs je tiens à préciser une bonne fois pour toute qu’il FAUT laisser les réglages de mises à jour de Mint par défaut, et le pépin qui est arrivé sur la Mint (pas bien grave, on reboote sur l’ancien noyau et on désinstalle le noyau incriminé) provient avant toutes choses de sa base Ubuntu. De plus, le gestionnaire de mise à jour prévient que modifier les réglages est à nos risques et périls lors de sa première utilisation. Donc, c’est de ma faute, je l’admet 🙂 MEA CULPA

      Ou la bétise pour LinuxMint de ne pas avoir misé sur le bon cheval et d’avoir laissé dépérir la LMDE 1.x ?

      Je me pose cependant des questions sur les failles pouvant être présentent sur des paquets aussi jeunes et donc sur la sécurité toute relative que propose ces 2 OS. Mais on va dire que c’est mon problème et celui de ceux qui utilisent les pures rolling ( y a qu’à mater les failles de sécurités qui sont corrigés constamment sur Debian dans Stable et Testing)

      Ici les problèmes pourraient venir tout aussi bien de la distribution que de ses utilisateurs qui ne seraient pas assez pointilleux 🙂

      Tu connais mon passé houleux vis à vis de Manjaro et des 4 pcs qui en ont été équipé, distribution que je n’installe plus et ne recommande plus aux débutants, mais elle conviendra aux utilisateurs intermédiaires qui sont un minimum prêts à mettre les mains dans le cambouis en cas de pépins

      C’est cela le problème. Il arrive que l’équipe de Manjaro gère parfois mal certaines mises à jour.

      La question majeure, il me semble quand même que c’est la fraîcheur des logiciels et là, je pense que pas mal de nouveaux arrivants s’en tamponnent du moment que cela ne les empêche pas de faire ce qu’ils ont à faire avec leur système et qu’ils sont sûr que leur distribution ne volera pas en éclat lors d’une mise à jour.

      Le problème est quand le besoin de l’utilisateur colle avec une version un peu trop récente d’un logiciel donné.

      1. « Le problème est quand le besoin de l’utilisateur colle avec une version un peu trop récente d’un logiciel donné. »
        Cela peut être un problème en effet. Jamais rencontré pour ma part encore. Faut dire que les installations que j’ai faites concernent des utilisateurs qui n’utilisent que:
        – Le navigateur Internet
        -Libre Office
        -VLC
        -Un lecteur audio – Clementine en général
        -Un visionneur de photos
        -Steam
        -Eventuellement Gimp ou 2.3 logiciels tierce
        -Skype (pouah)
        -Impression de documents
        Exactement leurs habitudes Windosiennes transposées sur leurs distributions
        L’antivirus à gérer en moins

        1. Tu dis aussi :
          « Ou la bétise pour LinuxMint de ne pas avoir misé sur le bon cheval et d’avoir laissé dépérir la LMDE 1.x ? »
          Je t’avoue que c’est la question que je me pose aussi, mais la LMDE 2 est bonne. Je pense qu’ils devront trancher à un moment donné. L’une ou l’autre. Sachant que le temps qui serait libéré avec l’abandon de la base Ubuntu permettrait un suivi beaucoup plus actif de la base Debian et de son niveau de fraicheur. Cela dit, ils font l’efoort louable de proposer les 2.
          Kali Linux a fait la transition (Backtrack était une Ubuntu), je ne sais pas trop qu’elles sont les intentions d’Emmabuntus vis à vis d’Ubuntu, mais la Debian Edition m’a l’air pas mal du tout.

          1. Un jour ou l’autre Mint devra concentrer ses efforts sur une seule branche, histoire de concentrer ses efforts. Et je crains que ce soit la branche Debian qui s’en prennent plein la tronche.

          2. Je peux te répondre pour les intentions de Emmabuntus concernant la version basée sur Ubuntu, je fais partie du collectif et on en a parler avec Patrick et de mémoire on doit faire une dernière version de maintenance de notre Emmabuntus 3 (basée sur xubuntu 14.04), et c’est tout. Il n’y aura pas d’Emmabuntus basé sur la 16.04 d’Ubuntu, trop lourde, prend trop de place, l’iso dépasserai les 4go (ce qui n’est pas bon si on veut la graver sur usb), voilà.
            Par contre on fera encore plusieurs versions de maintenance de notre Emmabuntus Debian Edition (actuellement la 1.02), au moins une je pense;
            Et bientôt il y aura des travaux sur la Debian 9 pour une Emmabuntus Debian Edition 2 ! 🙂

          3. @bruno-legrand
            Merci pour ta réponse. C’est une bonne chose d’apprendre qu’Emmabuntus va se baser sur Debian pour l’avenir.

  5. Sur CalculateLinux vendredi soir on me propose la mise à jour des pilotes NVIDIA, n’ayant jamais eu de soucis de mise à jour vraiment bloquant avec cette distribution je la lance avant d’éteindre la bécane, installation et puis gel de la machine, reboot et là plus d’affichage. Il était tard et je n’avais pas le courage de mettre le nez dans le fichier xconf… fort heureusement un patch est sorti pendant la nuit et hier matin un simple cl-update a tout remis d’équerre.

    Tout cela pour dire que la rolling release c’est bien dans 2 cas :

    – 1 pour celui qui maitrise linux en cas de problème,

    -2 si la boite ou la communauté qui est derrière la distribution teste bien les mises à jours et/ou soit très réactive en cas de plantage.

    En plus dans mon cas pour faire la mise à jour, le wifi ne demarrant plus, il fallait se connecter au net par câble, on peut imaginer la suite pour le débutant qui a installé linux sur son portable.

    1. Les pilotes propriétaires Nvidia sont toujours casse bonbon. Je suis bien content de ne pas les utiliser 🙂

      Sinon, une rolling release se doit d’être réactive au niveau des développeurs / mainteneurs. Sinon, c’est la catastrophe assurée.

  6. pour ma part , je reste sur Manjaro , une des raisons étant la reconnaissance du matériel qui était plus nouveau pour linux au moment de son achat.

    pour la partie manjaro , mais aussi pour la partie linux , il faut bien surveiller les forums sur le moindre retour d’anomalie , on n’est pas obligé de faire la mise à jour le jour j , on peut attendre quelques jours

    les points critiques à surveiller avec Manjaro :
    -Linux49 et 4.10 , en ce moment nous sommes à la 16eme mise à jour , je ne sais si tous les problèmes wifi , net, bluetooth sont à ce jour tous corrigés

    – systemd , NetworkManager , Grub2 , il faut ici bien faire attention à la mise à jour , car redémarrer pour être en mode urgent ou perte de connexion , c’est pas simple pour retrouver le bon chemin

    – Mesa , Nvidia , Radeon , AMDGPU , Xorg , en ce moment c’est la fête pour les drivers Intel , Nouveau et Xorg et bumblebee , certains perdent l’interface GUI suite à la mise à jour car en fait le driver n’est plus reconnu ( ou géré ) mais ce souci doit concerner toutes les distributions.

    – cas de soucis annexe QT4/5 ou GTk2 /3 et affichage résultant mais les consignes sont bien précisé sur manjaro.org

    c’est à peu près les soucis les plus courant rencontrés , sans doute faut-il ici aussi voir que la distribution Arch est en 1ere ligne pour les versions développés avec les autres versions noyaux et drivers vidéos , c’est donc pas si simple d’avoir la robustesse dans tous les cas.

    Manjaro essaie toujours de rester sur les composants les plus stables en provenance d’Arch , il y a donc un décalage d’1 à 3 ou 4 semaines suivants les impacts pour voir la version arriver en stable.

    mais on ne peut pas recommander la Manjaro pour un débutant ,
    cela s’installe très facilement , mais faire le suivi des mises à jour demande un minimum de connaissance de linux pour diagnostiquer l’erreur , chose qui à ce jour gêne le plus les débutants

    1. -Linux49 et 4.10, en ce moment nous sommes à la 16eme mise à jour, je ne sais si tous les problèmes wifi, net, bluetooth sont à ce jour tous corrigés

      20ième révision pour le noyau 4.9 qui a décidément du mal à murir.

      – systemd, NetworkManager, Grub2, il faut ici bien faire attention à la mise à jour, car redémarrer pour être en mode urgent ou perte de connexion, c’est pas simple pour retrouver le bon chemin

      Ce sont des composants plus que sensibles.

      – Mesa , Nvidia , Radeon , AMDGPU , Xorg , en ce moment c’est la fête pour les drivers Intel , Nouveau et Xorg et bumblebee , certains perdent l’interface GUI suite à la mise à jour car en fait le driver n’est plus reconnu ( ou géré ) mais ce souci doit concerner toutes les distributions.

      Xorg a connu une mise à jour récemment. Ce qui explique en partie les problèmes.

      – cas de soucis annexe QT4/5 ou GTk2 /3 et affichage résultant mais les consignes sont bien précisé sur manjaro.org

      Ici, c’est le problème des thèmes plus ou moins moches de Manjaro. Utilisant toujours les thèmes fournis avec les environnements, je ne suis pas en face de telles emmerdes.

      Manjaro essaie toujours de rester sur les composants les plus stables en provenance d’Arch , il y a donc un décalage d’1 à 3 ou 4 semaines suivants les impacts pour voir la version arriver en stable.

      Ce qui n’exclue pas les mises à jour foireuses / insuffisammant testées.

      mais on ne peut pas recommander la Manjaro pour un débutant ,
      cela s’installe très facilement , mais faire le suivi des mises à jour demande un minimum de connaissance de linux pour diagnostiquer l’erreur , chose qui à ce jour gêne le plus les débutants

      Et un minimum de sérieux au niveau des développeurs qui parfois se perdent dans des projets annexes qui mangent des ressources au lieu de se concentrer sur les bugs déjà connus. Mais c’est vrai, on ne peut pas être à la fois au four et au moulin.

  7. Salut Frederic,

    Pour répondre à la question-titre, j’utilise la manjaro (rolling release avec un peu de retard donc; l’absence de fixed release supporté pendant 5 ans à l’époque a aussi joué pour le choix d’une distribution), mais en essayant de garder une base qui bouge peu (noyau LTS par exemple) et en attendant le week-end pour faire les mises à jour (le temps que les devs corrigent d’éventuels paquets dangereux après analyse des retours sur ces éventuels crash du système).
    Bref, j’essaie de faire attention dans la mesure du possible.

    Concernant cette accélération des sorties, ce n’est effectivement pas une bonne chose, car cela met en danger d’obsolescence les distributions stables. En effet, il sera difficile pour un développeur de faire en sorte que son application puisse fonctionner avec les dernières versions des dépendances requises et celle ancienne de 3, voire 4 ans.
    Du coup, le risque est que les développeurs décident, pour ne plus être contraints par la politique des distributions stables, d’utiliser des dépôts tiers ou de passer massivement à de nouveau systèmes de paquets universel comme Snap ou Flatpack. Ce sera, dans dans les deux cas, une mauvaise solution, apportant des problèmes de sécurité extrêmement graves (Linux n’aura plus pour seule défense son architecture de privilège, évitant peut-être que les droits root soient disponibles directement pour les virus) pour un gain négligeable et qui pourrait très bien exister si tous les développeurs décidaient de supporter sur le long terme leurs logiciels.
    En clair, pour des questions de nouveautés pas forcément nécessaires, on se retrouverait avec d’énormes problèmes de sécurité qui pourrait fragiliser la position des systèmes GNU/Linux, et pas seulement pour une utilisation chez les particuliers.
    Au fait, quelle est la position de Red Hat dans cette histoire? Vue que, selon moi, la survie de cette entreprise dépend de la sécurité des systèmes GNU/Linux, mais aussi de tas d’autres aspects du développement des systèmes GNU/Linux (qui a dit fork inutile et développement de logiciels dans son coin?).

    Il serait très intéressant de comparer aux distributions rolling et fixed release le systèmes d’installation de logiciels des systèmes BSD (ports de FreeBSD notamment), et de voir si l’évolution de la publication des logiciels leur est favorable ou non.
    Si c’est le cas, alors, grâce à l’organisation en cathédrale du développement du système (qui permet une bien meilleur coordination que le système Bazar du monde GNU/Linux si la communication entre les équipes de développeurs est un minimum performante), je pense que typiquement GhostBSD pourrait être très intéressante et redoutable face aux systèmes GNU/Linux, surtout en connaissant l’intérêt économique et de développement de FreeBSD (systèmes d’exploitation basés dessus, code repris par l’équipe de Haiku et de ReactOS).

    Bref, une sacrée discussion en perspective.

    Bonne fin de week-end.

  8. Je pense qu’aujourd’hui, un des détails qui sauvent Manjaro, c’est que beaucoup de màj arrivent avec une à 2 semaines de retard par rapport à Arch.
    Ce buffer permet aux mainteneurs de tester (et voir les problèmes qu’ils ont chez Arch) et de réviser leurs paquets avant dc les mettre en dépôts testing, puis unstable, puis enfin stable.
    Ça limite un peu la casse mais c’est vrai que des problèmes réussissent toujours à se faufiler 🙂

    1. Enfin, généralement, ça tourne déjà très bien chez Arch, et les problèmes rencontrés sous Manjaro sont régulièrement spécifiques à Manjaro, par expérience.

      Mais oui, les différents dépôts de testing à stable apportent un peu plus de stabilité.

  9. coucou 🙂
    fixed or rolling ?
    vouloir trancher sur ce sujet est inutile à mon sens car cela dépend entièrement de l’utilisateur et pas de la distribution : un fixed obsolète (comme un vieux livarp-squeeze de 2012 qui tourne encore aux oignons en live 😉 ) suffit largement pour visionner des films et photos de famille, se connecter à son serveur mail, mater youtube et écouter de la zik (80% des usages courant d’un ordi personnel)… donc dire que les fixed sont proches du cercueil, c’est quand même trop.
    je n’ai pas besoin d’un rolling et le nettoyage de la réinstallation tous les 3 ans avec Debian me va très bien comme habitude informatique.
    si je ne bossais pas sur les cahiers, j’aurais une BSD ou une Slack dans le disque et changerais mon système tous les 5 ans tranquille.
    ceci-dit, je comprends le besoin ou l’envie d’une rolling pour celles et ceux qui en ont l’usage ou l’obligation de par leur matos ou leur métier.
    les deux systèmes ont leurs utilisateurs, qui peuvent d’ailleurs se balader de l’un à l’autre.
    continuer de proposer ces deux systèmes est pour moi une très bonne chose. je pense particulièrement au réemploi informatique en milieu difficile, où tous ces vieux ordis seront bien mieux avec une fixed, tranquille, avec du réseau 1 jour sur 3 mais un système fiable et éprouvé.

    fixed ou rolling ??
    les deux mon capitaine ! 😀

  10. Tu poses mal la question mais je vois quand même son but. Car je suis plus Centos et debian stable pour ce type de poste d’autant que je ne suis pas le seul utilisateur. Après ça dépend aussi de la philosophie des mainteneurs qui chercheront la fiabilité, les failles de sécurité ou bien performance, ou autre chose…
    Bref la question donnera des réponses constamment différentes selon les profils utilisateurs

  11. Il me semble qu’il manque tout ce qui est LTS, que ce soit le noyau, Plasma ou Firefox ESR, un certain nombre de projets sont supportés bien plus que 6 mois.

    Une distribution avec une base stable et des logiciels à jour existe déjà: il suffit de prendre une distribution non rolling release et d’ajouter des logiciels avec Flatpack ou snap.

      1. Pourquoi parler de chimère? Le système des paquets universels existe dans les mondes Windows, Mac OS, iOS ou Android et fonctionne.

          1. Le monde Linux est loin d’être épargné par les attaques. Ce qui le sauve est la plus grande connaissance de ceux qui l’utilise.

  12. Perso, j’ai commencé avec Ubuntu, mis à jour (réinstallé) tout les 6 mois. Puis Manjaro. Et enfin Arch Linux. Ben franchement, le rolling de Arch Linux est bien plus simple à gérer que les grosses màjs qui cassent tout d’Ubuntu. Il y a parfois un peu de config à retoucher, mais ça va encore. Ubuntu il faut tout refaire à chaque fois, parce que l’ancienne config foire avec le nouveau soft.

    Les paquets universels et les containers, je suis totalement contre. Parce qu’on perds un des énormes avantages des gestionnaires de paquets Linuxiens : la gestion des dépendances. Avoir 4 versions de la même dépendance sur le système, c’est complètement « bête ».

    1. Il me semble qu’on essaye de mettre en commun un gros paquet de bibliothèques mêmes avec les paquets universels. C’est ce qu’on appelle les runtimes.

  13. Je trouve que tu occultes tout une partie des paquets, les projets qui bougent beaucoup ont souvent des versions « LTS » en plus de leurs versions standarts et pour les autres paquets qui ne suivent pas ton raisonnement ont pour certain un temps bien plus long, comme KDE qui a une version plasma lts en 5.8, libreoffice a une version dite stable en plus de sa « evolution », xfce a un temps entre chaque release de deux ans, gimp qui sort quand c’est prêt, unity qui sort quand ça sera bon, Vlc qui n’est pas dans un mode de sorties fréquentes, ….

    Encore une fois ça dépens pas des logiciels mais des utilisateurs, certains veulent du récent et seront tenté d’être en rolling, avec les contraintes qui vont avec et d’autres ont besoin de solidité avec les contraintes qui vont avec.

    Dire que les fixed sont ou vont mourir, est un peu tiré par les cheveux. Juste pour citer les plus populaires, slack, fedora, debian, ubuntu, mint, mageia, opensuse sont uniquement en version fixe sauf opensuse avec son tumbleweed.
    Maintenant si on se base sur le succès, les fixeds ont de l’avance, les semi-rollings sont en train de monter mais les rollings pure stagnent toujours.

    Bref, une guerre de clochers ridicule comme toujours…
    ça mérite un billet sur mon blog 🙂

    1. Et tu as perdu encore une occasion de ne pas marteler ton clavier. Allons-y par paragraphes :

      Je trouve que tu occultes tout une partie des paquets, les projets qui bougent beaucoup ont souvent des versions « LTS » en plus de leurs versions standarts et pour les autres paquets qui ne suivent pas ton raisonnement ont pour certain un temps bien plus long, comme KDE qui a une version plasma lts en 5.8, libreoffice a une version dite stable en plus de sa « evolution », xfce a un temps entre chaque release de deux ans, gimp qui sort quand c’est prêt, unity qui sort quand ça sera bon, Vlc qui n’est pas dans un mode de sorties fréquentes, ….

      Plasma 5.8 LTS ? Pour le moment – au 3 avril 2017 – on voit que l’ultime version prévue pour Plasma 5.8.x, c’est la 5.8.8 en avril 2018. Source ?

      https://community.kde.org/Schedules/Plasma_5

      LibreOffice ? Chaque version vit en gros 9 mois à un an. Depuis la 5.0 ?

      LibreOffice 5.0 : 5.0.0 (5 août 2015) à la 5.0.6 (7 mai 2016)
      LibreOffice 5.1 : 5.1.0 (10 février 2016) à la 5.1.6 (27 octobre 2016)

      Source ? https://wiki.documentfoundation.org/ReleasePlan/

      Je n’ai pas la date pour la 5.2, mais je pense qu’elle sera débranchée techniquement en juin 2017 environ ?

      Xfce ? C’est un logiciel au développement très lent (petite équipe power) qui fait tranquillement sa transition vers gtk3, cf https://blog.xfce.org/ avec par exemple l’annonce de la sortie de Xfce settings 4.13 qui passe à gtk3 -> https://smdavis.us/2016/11/09/xfce-settings-4-13-0-released/ (10 novembre 2016)

      Gimp ? Cela sent le programme tellement complexe que le faire évoluer, c’est casse gueule au possible 🙁

      Unity 8 ? S’il sort d’ici deux ans, ce sera bien pour Canonical qui a voulu faire cavalier seul et concurrencer Wayland avec son Mir.

      VLC ? Cf Gimp ? Sinon, je vais te citer Github avec deux étiquetages du code de maintenance de VLC 2.2 qui n’ont pas été publié :

      2.2.5 (3 février 2017) : http://git.videolan.org/?p=vlc/vlc-2.2.git;a=commit;h=9275f0fefa51f7c7621b313c56cf9f57192ea1a9

      2.2.5.1 (14 mars 2017) : http://git.videolan.org/?p=vlc/vlc-2.2.git;a=commit;h=dd96ea96b0beeb43cae7e7cc3fa291c9d259ddbb

      Et voici ce que l’on peut lire dans le fichier NEWS :

      1 Changes between 2.2.5 and 2.2.5.1:
      2 --------------------------------
      3
      4 Security hardening for DLL hijacking environments
      5
      6 Translations updates
      7
      8
      9 Changes between 2.2.4 and 2.2.5:
      10 --------------------------------
      11
      12 Decoder:
      13 * Fix mp3 playback quality regression in libmad
      14 * Fix video scaling in VDPAU
      15 * Fix playback of palettized codecs
      16 * Fix ADPCM heap corruption (FG-VD-16-067)
      17 * Fix AES3 16bps decoding
      18 * Fix DVD/LPCM heap corruption (FG-VD-16-090)
      19 * Fix SCTE-27 colors
      20
      21 Demuxer:
      22 * Fix possible ASF integer overflow
      23 * Fix MP4, VOC, XA, SMF divide-by-zero errors
      24 * Fix MP4 heap buffer overflows
      25 * Fix Flac metadata integer overflow
      26 * Fix NSVf and AIFF infinite loops
      27 * Fix flac null-pointer dereference
      28 * Fix vorbis and opus comments integer overflows and leaks
      29
      30 Video output:
      31 * Fix green line on Windows with AMD drivers
      32 * Fix screenshots size
      33
      34 Access:
      35 * Fix crash in screen recording on Windows
      36 * Fix FTP scan string injection
      37 * Fix HTTP size handling
      38
      39 Mux:
      40 * Fix mp4 drift
      41
      42 Lua:
      43 * Fix vimeo, youtube, dailymotion, cli, appletrailers, http,
      44 soundcloud scripts
      45
      46 Audio filter:
      47 * Fix heap write in stereo_widen audio filter
      48
      49 Windows:
      50 * The plugins loading will not load external DLLs by default.
      51 Plugins will need to LoadLibrary explicitely.
      52 * Fix uninstaller path handling
      53 * Fix taskbar buttons behavior
      54
      55 MacOS:
      56 * Fix scrolling sensitivity on Sierra
      57 * Resume points are deleted now if the user clears the list of
      58 recent items

      De plus, il y a d’autres lecteurs tout autant fonctionnel sous Linux, ce qui me fait poubelliser l’icone de chantier, vu le retard pris dans sa version « Duke Nukem For Ever » qu’est devenu VLC 3.0.0.

      Encore une fois ça dépens pas des logiciels mais des utilisateurs, certains veulent du récent et seront tenté d’être en rolling, avec les contraintes qui vont avec et d’autres ont besoin de solidité avec les contraintes qui vont avec.

      Tu veux nous la jouer Jacques II de Chabannes de La Palice ? Libre à toi. Cependant, il y aura toujours la quadrature du cercle entre fraicheur, stabilité et communication avec l’extérieur.

      Dire que les fixed sont ou vont mourir, est un peu tiré par les cheveux. Juste pour citer les plus populaires, slack, fedora, debian, ubuntu, mint, mageia, opensuse sont uniquement en version fixe sauf opensuse avec son tumbleweed.

      Dans ta liste, tu mélanges un peu tout. Tu ne sais pas gérer une rolling, et tu ne veux pas l’admettre, c’est tout 🙂

      Maintenant si on se base sur le succès, les fixeds ont de l’avance, les semi-rollings sont en train de monter mais les rollings pure stagnent toujours.

      Si tu le dis. Personnellement, je considère que le modèle fixed est de moins en moins à l’aise avec l’évolution logicielle actuelle.

      Bref, une guerre de clochers ridicule comme toujours…
      ça mérite un billet sur mon blog 🙂

      Si tu en as envie. Libre à toi d’écrire sur ton blog qui – s’il disparaissait – n’empècherait pas le monde du libre de continuer à se taper sur la gueule au plus grand plaisir d’Apple, Microsoft et autres Google.

      1. Décidément on ne sera jamais sur la même longueur…

        « Dans ta liste, tu mélanges un peu tout. Tu ne sais pas gérer une rolling, et tu ne veux pas l’admettre, c’est tout 🙂 »
        Euh, je suis sur une debian SID depuis environs 8ans… A coté de ça j’ai une stable qui bouge pas pour la tranquilité, je trouve que 8 ans sur une rolling c’est pas mal, non?
        Maintenant oses dire que tu peux attendre plusieurs mois sans faire de mises a jour quand tu es sur une rolling et qu’au retour admettons de tes vacances tu décides de les faire, oses dire que ça sera pas casse gueule voir impossible…

        « Si tu le dis. Personnellement, je considère que le modèle fixed est de moins en moins à l’aise avec l’évolution logicielle actuelle. »
        Tu trouve Ubuntu et Debian mal a l’aise avec l’évolution logicielle actuelle, je serais bien curieux ce que tu entends par là, debian ne s’est jamais aussi bien porté!

        « Plasma 5.8 LTS ? Pour le moment – au 3 avril 2017 – on voit que l’ultime version prévue pour Plasma 5.8.x, c’est la 5.8.8 en avril 2018. Source ? »
        Oui un ans et c’est toujours ça de gagné, pendant un an ce bureau dans cette version sera maintenu corrigé et amélioré, de plus ça m’évitera de me taper les bugs des nouvelles versions qui sont corrigés comme et quand ils peuvent l’être. Et ça prévaut pour tout les bureaux, n’as tu jamais été énervé par un gnome qui au lieu d’évolué n’apportait que son paquet de régressions? N’as tu pas été touché par le bug de xfce4.12 et des copiés collés?
        Je me passe volontiers le plaisir d’avoir en main les balbutiements des premières nouvelles versions…

        « LibreOffice ? Chaque version vit en gros 9 mois à un an. Depuis la 5.0 ? »
        N’oublie pas que certaines distributions « maintiennent » eux même tout ce qui concerne corrections de bugs et de failles, a quoi sert de courir sur la dernière version de libre office pour le pékin du coin? Ne me sort pas la bonne excuse de la compatibilité avec la suite de windows puisque la plupart des gens se traînent avec une version obsolète ou ancienne de cette suite!

        « Xfce ? C’est un logiciel au développement très lent (petite équipe power) qui fait tranquillement sa transition vers gtk3, cf https://blog.xfce.org/ avec par exemple l’annonce de la sortie de Xfce settings 4.13 qui passe à gtk3 -> https://smdavis.us/2016/11/09/xfce-settings-4-13-0-released/ (10 novembre 2016) »
        Oui mais ça reste un développement tranquille avec les moyens qui leurs sont propre, après quand je vois sortir les versions de mate et que je vois que certaines fonctions sont juste des réapparitions de fonctions existante sous gnome2 mais qui avaient disparues de mate, je me dis a quoi bon.
        Tiens, au passage, que va apporter le gtk3 pour le michu de service? Que m’apporte ce toolkit pour mon utilisation de tous les jours?

        « Unity 8 ? S’il sort d’ici deux ans, ce sera bien pour Canonical qui a voulu faire cavalier seul et concurrencer Wayland avec son Mir. »
        Si canonical a sortie unity au lieu de se joindre a gnomeshell, c’était pas pour faire cavalier seul mais juste avoir son mot a dire puisque tout les demandes qu’ils ont faite pour des fonctions ont été recalé par l’équipe de gnome, tu auras facilement les preuves ou des liens de ce que j’avance. Entre nous, bien leur a prit vu la tournure que gnome a pris, du reste ils ne sont pas les seules a avoir fait le pas du fork.

        « VLC ? Cf Gimp ? Sinon, je vais te citer Github avec deux étiquetages du code de maintenance de VLC 2.2 qui n’ont pas été publié : »
        cela reste un lecteur, a part les corrections de bugs et de failles, je ne m’attend pas a grand chose dans les mises a jour.

        « Tu veux nous la jouer Jacques II de Chabannes de La Palice ? Libre à toi. Cependant, il y aura toujours la quadrature du cercle entre fraicheur, stabilité et communication avec l’extérieur. »
        Fraîcheur, perso dans mon entourage on s’en fout, c’est a dire les 20 pc que je dois encore gérer, par contre on me demande surtout de la stabilité et de la tranquillité, c’est pas avec une rolling que je trouverais ça!
        Pour ce qui est de la communication, je ne vois pas le rapport avec debian, mais peut être que tu parle de ta fixation qui a pour nom mageia?

        1. Réponse rapide :

          1) Sid n’est pas une rolling, mais le tronc de développement de Debian, au ralenti durant le gel de la testing
          2) « Maintenant oses dire que tu peux attendre plusieurs mois sans faire de mises a jour quand tu es sur une rolling et qu’au retour admettons de tes vacances tu décides de les faire, oses dire que ça sera pas casse gueule voir impossible »

          Si ta mise à jour a été pensée avec les pieds, oui. Sinon, j’ai réussi à mettre à jour une net-install 16.08 sans problèmes. Pas comme la dernière de Manjaro qui fout la moitié des systèmes en PLS : http://www.manjaro.fr/forum/viewtopic.php?f=8&t=8409

          Pour info, vidéo où j’ai pu mettre à jour une net-install 16.08 sans presque aucun problème : https://www.youtube.com/edit?o=U&video_id=gjmmuOy2YsA

          3) C’est la non correction du bug du copier / coller plus la lenteur du développement de Xfce 4.14 qui m’a fait migrer vers Mate.

          4) gtk3 ? C’est juste la version maintenue activement. C’est vrai que c’est mieux de rester avec un toolkit qui n’est plus maintenu comme la corde soutient le pendu.

          5) Pour le duo Unity / Gnome Shell, je suis au courant. Ensuite, la volonté du cavalier seul de Canonical remonte à upstart.

          6) Pour VLC, c’est quand même mieux d’avoir une version un peu plus fraiche, ne serait que pour corriger les failles déjà détectés.

          7) 20 PC ? Tant mieux pour toi alors. Si ce sont des machines d’entreprises, une fixed se justifie.

          8) Pour LibreOffice, c’est un logiciel qui évolue rapidement, et ne serait-ce qu’avoir une compatibilité améliorée avec l’existant.

          Sur ta conclusion, tu sais quoi ? Je m’en contrefous à un point… Que des distributions clamsent, c’est la vie. Tant que ce n’est pas la mienne, je m’en fous à un point…

          1. « 1) Sid n’est pas une rolling, mais le tronc de développement de Debian, au ralenti durant le gel de la testing »
            Cela reste une rolling le reste du temps en dehors de la periode de gel 😉

            « Si ta mise à jour a été pensée avec les pieds, oui. Sinon, j’ai réussi à mettre à jour une net-install 16.08 sans problèmes. Pas comme la dernière de Manjaro qui fout la moitié des systèmes en PLS : http://www.manjaro.fr/forum/viewtopic.php?f=8&t=8409

            Pour info, vidéo où j’ai pu mettre à jour une net-install 16.08 sans presque aucun problème : https://www.youtube.com/edit?o=U&video_id=gjmmuOy2YsA »
            Vidéo non trouvé 😉
            Je te parle de plusieurs mois, arch par exemple avec plusieurs mois devient vite un bordel, ce qui est normale vu que c’est pas le but de rester plusieurs mois sans faire de mises a jour, sauf que dans mon cas, je connais et je gère deux pc d’une personne qui passe 6 mois vers chez moi et les autres mois en Normandie…

            « 3) C’est la non correction du bug du copier / coller plus la lenteur du développement de Xfce 4.14 qui m’a fait migrer vers Mate. »
            Un exemple comme un autre, il y a eu celui de gnome avec les peripheriques externes si ma mémoire est bonne.
            Si on veut remonter a plus loin, les débuts de kde4 qui fut horrible, si c’est pour essuyer les plâtres, ce n’est pas pour moi, j’ai besoin d’un truc solide vu que je ne suis pas en dualboot ou en multi-système.

            « 4) gtk3 ? C’est juste la version maintenue activement. C’est vrai que c’est mieux de rester avec un toolkit qui n’est plus maintenu comme la corde soutient le pendu. »
            D’accord sur le fait mais ça change pas, qu’apporte ce toolkit de plus pour le gars qui veut juste que ça marche? Qui ne sait même pas ce qu’un toolkit et encore moins une dépendance?

            « 5) Pour le duo Unity / Gnome Shell, je suis au courant. Ensuite, la volonté du cavalier seul de Canonical remonte à upstart. »
            Toi tu es au courant car tu as suivis, d’autre sont toujours a cracher sur canonical.
            Upstart était pas mal, MIR si il permet d’avoir une saine concurrence et d’avoir enfin des pilotes digne de ce nom, ou est le mal?

            « 7) 20 PC ? Tant mieux pour toi alors. Si ce sont des machines d’entreprises, une fixed se justifie. »
            Oui 20 car arrondi ;), c’est 18 machines en faite mais on s’en fout un peu. Ce ne sont pas des machines entreprises mais du personnel, des vrais michus qui savent juste cliquer sur mettre a jour quand ça apparaît. La dessus, je pense que tu comprends pourquoi je privilégie du fixed et du éprouvé (debian ou ubuntu lts en dernier recours selon le matos).

            « 8) Pour LibreOffice, c’est un logiciel qui évolue rapidement, et ne serait-ce qu’avoir une compatibilité améliorée avec l’existant. »
            Okay, ça c’est sur, mais perso dans mon entourage c’est des vieilles versions de Offices microsoft quand ce n’est pas du libre-office, et oui vu la somme pour le produit de microsoft, mon entourage reste avec du gratos ou du tombé de camion.

            « Sur ta conclusion, tu sais quoi ? Je m’en contrefous à un point… Que des distributions clamsent, c’est la vie. Tant que ce n’est pas la mienne, je m’en fous à un point… »
            Idem 🙂

            1. Cela reste une rolling le reste du temps en dehors de la periode de gel 😉

              Donc durant un an et demi à la suite.

              Pour la vidéo, je me suis encore gouré de lien : https://www.youtube.com/watch?v=gjmmuOy2YsA

              Je te parle de plusieurs mois, arch par exemple avec plusieurs mois devient vite un bordel, ce qui est normale vu que c’est pas le but de rester plusieurs mois sans faire de mises a jour, sauf que dans mon cas, je connais et je gère deux pc d’une personne qui passe 6 mois vers chez moi et les autres mois en Normandie…

              La Net-install 16.08 installe une base d’août 2016… Cf la vidéo en question.

              KDE 4 ? Il a fallu attendra au moins la 4ième révision majeure pour être tranquille.

              Ce qu’apporte le passage à gtk3 ? De la pérénité aux logiciels qui l’utilisent et donc par extension à la personne derrière le clavier ?

              De la concurrence avec Mir ? Il faut rire où ? Quand on voit comment Canonical n’arrive pas à se sortir du bourbier qu’est Mir… C’est juste une nouvelle preuve que l’union fait la force.

              Ce ne sont pas des machines entreprises mais du personnel, des vrais michus qui savent juste cliquer sur mettre a jour quand ça apparaît. La dessus, je pense que tu comprends pourquoi je privilégie du fixed et du éprouvé (debian ou ubuntu lts en dernier recours selon le matos).

              Donc des personnes qui n’ont aucune formation même minimales ? On rigolera le jour où une mise à jour mal finie – ça finit toujours par arriver – se pointera 🙁

              Okay, ça c’est sur, mais perso dans mon entourage c’est des vieilles versions de Offices microsoft quand ce n’est pas du libre-office, et oui vu la somme pour le produit de microsoft, mon entourage reste avec du gratos ou du tombé de camion.

              C’est pour cela que même avec des vieilles versions de MS-Office en face, c’est mieux d’avoir un LibreOffice qui en améliore le support… Enfin, je dis cela.

              Je pense que la mort des deux soeurs ennemies descendante du la mythique Mandrake Linux 5.1 ne ferait pas trop de mal. Moins que celle d’une distribution historique du genre Debian, Red Hat, Slackware, Gentoo ou encore Arch.

  14. « Ah, la chimère des paquets universels… Tout le monde va vite déchanter dès que les sécurités auront fini par être désactivées »

    De quelle sécurité tu veux parler ?

  15. En hybride/semi-rolling, je crois bien que la OpenSUSE Leap l’est, de ce que j’ai pu lire elle a une partie stable venant de SLE (Suse Linux Enterprise), et le reste de Opensuse.

  16. Pour moi: fixed sur des machines anciennes et rolling sur des machines récentes (principalement pour les mises à jour du noyau et des pilotes mais aussi des logiciels).

    Pour les machines anciennes, il s’agit souvent de machines qui faisaient de toute manière tourner des applications « désuètes » (mais toujours fonctionnelles)… donc le but est d’avoir quelque chose de stable et fonctionnel, pas besoin des dernières versions des softs (contrairement à une machine récente car si on a investi dans du nouveau matos, souvent on veut pouvoir profiter de trucs récents).

    1. On m’a filé un elitebook 2530P qui doit avoir 7 ou 8 ans… J’ai mis une archlinux avec mate dessus, et modulo le fait que le disque commence à yoyoter de la crinière, ça reste utilisable 😀

      1. Je ne dis pas le contraire!
        Ce que je veux dire, c’est que souvent une vieille machine recyclée faisait déjà tourner des applications obsolètes (mais sous une ancienne version de windows). Du coup, pour ces utilisateurs, un linux en fixed release est parfait.
        Si par contre c’est un technophile qui recycle une ancienne machine pour son propre usage, il préférera certainement une rolling.

        Pour les machines très récentes, pour moi il n’y a pas photo: rolling.
        J’imagine mal une machine avec un CPU AMD Ryzen et une carte graphique hyper récente à peine supporté sur une fixed (si on a de la chance) et devoir attendre des mois pour que le support s’améliore et encore des mois pour qu’il devienne enfin optimal.

  17. Je m’interroge sur ce que les gens entendent par « une rolling, ce n’est pas stable »… Ils croient que tout est en version bêta (voire alpha…) sur une rolling ? Désolé, mais dans le cas d’Arch Linux, sauf à se caler exprès en mode « testing », C’EST stable ! Enfin, au sens où les logiciels se trouvent dans la même version (finale ! En principe, c’est pas du GIT de développement chopé à un instant t) que celles disponibles sous Windows… Bizarrement, on n’entend pas trop couiner sur le fait que Windows ne serait pas stable car les logiciels présents dessus seraient « trop frais », et que maintenant, Windows Update carbure tous les jours, quand bien même on ne parle que de versions finalisées, et pas de développement.

    1. Par stable, on entend que les logiciels ne bougent pas sauf pour les corrections de bugs (quand elles sont backportées). Le corollaire est qu’on peut vivre avec des mises à jour peu fréquentes sans rien casser.

    2. La comparaison avec Windows n’est pas bonne puisqu’il faudrait que le noyau bouge. Sinon, le résultat est le même qu’une debian ou centos qui utiliserait flatpack ou autre pour avoir des programmes récents dessus.

      1. « Par stable, on entend que les logiciels ne bougent pas sauf pour les corrections de bugs »
        → Mouais… Perso, j’appellerais pas ça « stable » (qui, pour moi, signifie « ne te plante pas à la figure tous les 3 clics, mais tient au contraire au moins une journée d’utilisation intensive sans broncher »), mais plutôt « stagnant ». Parce que chez les (pas encore dé)fenestrés, ne serait-ce que le navigateur (s’il y a une appli critique qui ne peut rester bloquée sur la même version pendant les deux ou trois ans de durée de vie de l’OS, à cause du rythme d’évolution du Web, c’est bien ça), ça ne reste pas bloqué à la version n pendant toute la durée de prise en charge de l’OS.

        « La comparaison avec Windows n’est pas bonne puisqu’il faudrait que le noyau bouge. Sinon, le résultat est le même qu’une debian ou centos qui utiliserait flatpack ou autre pour avoir des programmes récents dessus. »
        → Valable que jusqu’à Windows 8.1, ça. Depuis le 29 juillet 2015, on est maintenant plus proche d’une Ubuntu non LTS, puisque Windows 10 (ah, par défaut, quand je ne précise pas, je ne considère que la toute dernière version finale en date d’un logiciel donné) fait des MAJ de sécurité chaque 1 ou 2 semaines, et a droit à une grosse MAJ (pratiquement une mise à niveau vers une nouvelle version, dans la manière de s’installer) environ deux fois par an. Et dans les deux cas, le noyau est mis à jour dans la foulée. Mais OK pour le côté Flatpack/AppImage/Snap des applis tierces.

        1. Debian stable met à jour son navigateur… comme toutes (?) les distributions stables mais cela les gens utilisant des rollings ne le savent pas ou ne le veulent pas le savoir.

          La définition de stable que j’ai donnée est celle communément acceptée mais je comprends que ceux qui sont contre préfère dénigrer cela en parlant du côté stagnant… Et ceux qui déteste les rollings disent qu’elles ont des bugs.

          J’ai Windows sur un ordinateur au boulot et il ne reçoit pas les fameuses grosses mises à jour dont vous parlez. Comme quoi Microsoft ou mon entreprise n’est pas bête et garde une base stable pour éviter les problèmes.

          1. Debian a réussi à faire une brèche dans sa politique de stabilité à tout vent via les versions ESR de Mozilla Firefox.

            La définition de stable que j’ai donnée est celle communément acceptée mais je comprends que ceux qui sont contre préfère dénigrer cela en parlant du côté stagnant… Et ceux qui déteste les rollings disent qu’elles ont des bugs.

            Les con(ne)s sont partout.

            J’ai Windows sur un ordinateur au boulot et il ne reçoit pas les fameuses grosses mises à jour dont vous parlez. Comme quoi Microsoft ou mon entreprise n’est pas bête et garde une base stable pour éviter les problèmes.

            Cela ne concerne que la version dite rolling (à la sauce MS) alias MS-Windows 10.

          2. @ Frederic

            Cela ne concerne que la version dite rolling (à la sauce MS) alias MS-Windows 10.
            C’est Windows 10 qui est installé sur ma machine donc je ne comprends pas la réponse.

          3. Évitons les procès d’intention : si, à titre personnel, j’ai une préférence pour le modèle rolling release, je ne dénigre pas ceux qui préfèrent d’autres modèles d’OS. Excuse-moi si j’ai pu te blesser pour ces histoires de définition, il ne s’agissait pas d’être désobligeant de mon côté.

            Si ton Windows 10 du boulot ne fait pas ces MAJ, c’est sûrement parce que c’est géré par le système WSUS et non Windows Update directement, à la différence des éditions pour les particuliers. Et vu à quel point le monde des entreprises est un milieu critique de ce côté-là, je dirai certainement pas que la tienne serait bête avec sa politique.

  18. Coucou;
    « Donc durant un an et demi à la suite. »
    Oui c’est bien cela.

    « Pour la vidéo, je me suis encore gouré de lien : https://www.youtube.com/watch?v=gjmmuOy2YsA »
    Merci ça m’intéresse.

    « KDE 4 ? Il a fallu attendra au moins la 4ième révision majeure pour être tranquille. »
    Oui ça devait etre au moins a la 4.4 ou 4.6, du reste avec la 5.9 actuellement je n’ai que des soucis d’instabilité avec le kde-config-center. Je reste en 5.8.

    « Ce qu’apporte le passage à gtk3 ? De la pérénité aux logiciels qui l’utilisent et donc par extension à la personne derrière le clavier ? »
    Rien a dire.

    « De la concurrence avec Mir ? Il faut rire où ? Quand on voit comment Canonical n’arrive pas à se sortir du bourbier qu’est Mir… C’est juste une nouvelle preuve que l’union fait la force. »
    Je trouve ça bien qui ait plusieurs façons de voire les choses, systemd est bien mais avoir de la concurrence est saine, pareil pour wayland et autre.

    « Donc des personnes qui n’ont aucune formation même minimales ? On rigolera le jour où une mise à jour mal finie – ça finit toujours par arriver – se pointera 🙁 »
    Des personnes qui n’ont pour la plupart jamais connu l’informatique ou très peu, qui savent a peine faire es mises a jour… Pour le moment ça se passe bien mais c’est pour ça que je suis en faveur des fixeds, en l’occurrence avec debian pas eu de soucis, mais ubuntu m’a déjà fait le coup de changer de pilote graphique et de faire ensuite un joli écran noir…

    « C’est pour cela que même avec des vieilles versions de MS-Office en face, c’est mieux d’avoir un LibreOffice qui en améliore le support… Enfin, je dis cela. »
    Tu as raison.

    « Je pense que la mort des deux soeurs ennemies descendante du la mythique Mandrake Linux 5.1 ne ferait pas trop de mal. Moins que celle d’une distribution historique du genre Debian, Red Hat, Slackware, Gentoo ou encore Arch. »
    Oui, je dois avouer qu’a part le coté sentimentale puisque j’ai commencé avec une mandriva 2006, je m’inquiète pas trop de la voir disparaître, je dirais même que je me contre fout, par contre si ma distribution venait a disparaître, c’est simple j’arrêterais tout simplement linux. Bon elle a existé avant moi, elle sera sûrement après moi avec ou sans le noyau linux.

    Allez je te dérange pas plus, je te filerais le lien de mon billet quand il sera fait puisque tu m’as reproché la dernière fois de pas l’avoir dit.

    1. Je ne répondrai qu’à ta conclusion : fait un billet si tu en as envie. Personnellement, j’avoue qu’en ce moment, les bétises du monde libre me donne envie de sortir la Tzar Bomba pour faire du nettoyage à grande échelle.

  19. Perso j’utilise actuellement les 2 : cad une rolling avec Arch et une fixed avec Ubuntu.
    Je n’ai jamais aimé mettre tous mes œufs dans le même panier de toute façon.
    Firefox et Thunderbird n’ont plus de limite de versions sous Ubuntu depuis un bout de temps, et pour les autres logiciels ( Libreoffice, Gimp, etc… ) je m’en moque.
    Quand à la réinstallation du système tous les 6 mois ( ou 2 ans pour les plus fainéants ) cela ne gène absolument pas -> c’est l’affaire de 10 à 15 minutes grand maximum. J’ai un PC qui envoie du bois au niveau des ports Sata lol
    Et en plus point de vue stabilité c’est satisfaisant -> des bugs de temps en temps mais jamais de plantage qui rende le système inutilisable.

  20. Bonjour.
    En venant à GNU/Linux fin 2014 (HandyLinux) j’avais été effaré par la vitesse d’évolution d’une Debian stable 😀
    Je me suis bien marré à la lecture de vos nombreux commentaires, qui me rappellent des « concours de bite » déjà lus dans d’autres domaines…
    Bref, pour un utilisateur pas g33k qui ne vit pas que par l’ordinateur (i.e. qui ne travaille pas toute la journée avec) une stable bouge déjà bien assez vite !
    Quant à l’obsession pour la dernière version, j’ai un peu de mal à comprendre. Mais peut-être est-ce parce que je ne suis pas dans le trip du « toujours plus », plutôt du style « toujours moins » : il faut que ça fonctionne quand j’en ai besoin et je n’ai pas besoin que tel logiciel me fasse le café en plus de doublonner avec x autres.
    Ce qui perd l’utilisateur novice c’est de ne pas comprendre qu’une même action est possible avec plusieurs outils différents et que certains sont (ou seraient, s’il les connaissaient) plus adaptés à ses besoins.
    La « consommation » conduit à vouloir n’avoir que des outils multi- polyvalents et « up-to-date » mais sont-ils toujours adaptés à ce qu’on veut faire ? Personnellement, je ne fais pas tout avec un couteau d’officier suisse…

    Bref, pour l’utilisation bureautique, une stable sérieuse suffit et une rolling c’est il me semble plus pour le plaisir de maîtriser son outil.

    L’autre point, qui vient perturber vos jugements et vous permet de jouer « au village gaulois lors d’un arrivage de poisson » #asterix c’est le support matériel. Et là, le novice ne comprends généralement pas -car il ne les « voit » pas directement mais peut les subir- que ce sont aussi des logiciels qui lui permettent d’utiliser sa machine pour l’usage bureautique.
    Le problème n’est plus, là, celui de l’utilisateur, mais celui du concepteur de la machine utilisée. Depuis son bureau en bois, chez lui, l’utilisateur n’a pas grand prise sur la course à l’échalote qui se joue dans les bureaux d’étude. À part réfléchir à l’obsolescence forcée voulue par « notre » monde capitaliste, qu’il subit lors de son changement de matériel, l’utilisateur n’a guère prise sur cette course folle…

    Ma conclusion ? « Mainstream » ou pas, c’est un choix bien plus large que l’informatique domestique. Dans tous les cas il faut pouvoir se donner les moyens d’assumer ses choix, tant qu’une alternative reste possible pour celles-ceux qui regardent avec circonspection l’accélération de « la marche du progrès ».
    Qu’on soit curieux voire enthousiaste, je peux comprendre, mais faut-il condamner toutes les autres voies (voix ? ). Allez, je m’en vais enlever le capiton de mon « cercueil » et essayer d’épurer encore un peu ma kiss0s, en attendant sagement une kiss0s-strectch que je débarrasserai certainement de quelques « gros » outils, pas plus obsolètes dans mes dépôts actuels (qq bpo seulement) que sur le W$ 10 de ma chérie 😉

  21. Excellent article, comme toujours. A noter qu’il existe encore un autre type de distribution: les fixed releases, obsolètes depuis tellement longtemps qu’il n’existe même plus de mises à jour de sécurité. Parmis les utilisateurs de ce type de distribution on retrouve l’equipe de Mageia qui pour ses serveurs les plus critiques utilise encore la Mageia 1, non maintenue depuis bientot 5 ans, comme cela vient d’etre rappelé par un message aujourd’hui même sur leur liste de discussion par un contributeur quelque peu énervé: https://ml.mageia.org/l/arc/council/2017-04/msg00000.html

    Bonjour la sécurité! Quand on sait que toute la sécurité de la distribution, et en particulier la distribution de ses mises à jour aux utilisateurs, repose sur une infrastructure obsolète et complètement trouée, il y a de quoi se poser des questions.

    Reste à savoir ce qui a motivé ce message aujourd’hui. Ont ils découvert une intrusion sur leurs serveurs ? Vont ils avertir leurs utilisateurs ?

  22. Personnellement, j’utilise Slackware/MLED. Ca fonctionne, c’est stable et je mets à jour que si besoin. Mon kernel est changé que si faille de sécurité.

    Ca boote toujours, jamais eu de soucis, et je travaille très bien dessus 🙂

  23. Je me demande si l’on ne peut pas considérer que Fedora est sur un système de semi-rolling sans vraiment le vouloir. Je m’explique, il y a des version majeurs tous les 6 mois, cependant, une version majeur n’est pas figée et continue de recevoir des mises à jour assez importantes du noyau par exemple (je suis actuellement sur le noyau 4.10.8) et des programmes faisant que j’ai l’impression qu’on a quasiment (je n’ai pas vérifié pour tous les paquets mais pour le noyau Linux c’est la dernière version stable disponible en ce jour du 5 Avril 2017) la dernière version des paquets.

    Sinon, je suis utilisateur d’une distribution fixe, Fedora comme sous-entendu dans le précedent paragraphe, et ça me convient très bien pour l’instant. Reste à voir si cela ne m’embêtera pas à la longue de faire une maj majeure tous les 6 mois et que je ne migrerai pas vers une rolling release comme manjaro ou archlinux en fonction de mon courage.

  24. Fedora est un compromis: La release est fixe tous les 6 mois, mais les logiciels sont eux toujours à jour.

    Enfin, c’est environ tous les 6 mois, des critical bugs peuvent retarder de qqs semaines.
    Les maj d’une version fixe à l’autre (ex: de F23 à F24) se passe nickel avec DNF (le remplaçant de yum): https://fedoraproject.org/wiki/DNF_system_upgrade
    La mise à jour entre les versions peut même se faire désormais avec Gnome Software (testé, ça fonctionne, mais je préfére avec dnf).

    Le plus important, c’est de bien comprendre que contrairement à Ubuntu (qui est une debian qui sort buggé tous les 6 mois, désolé), les logiciels évoluent en permanence !!!
    Voir les packages ici: https://apps.fedoraproject.org/packages/
    Ex: https://apps.fedoraproject.org/packages/pitivi

    Personnellement, j’utilise la Fedora N-1 (ex: je suis en F24, la version courante est F25, j’attendrais la sortie de F26 pour migrer de F24 à F25). Comme ça je n’ai aucun bug critique.
    Je mets à jour en juillet et janvier. Des fois je saute une version, et je ne réinstalle jamais. Mon installation actuelle date de Fedora 17.

    Alors Fix ou Rolling ? Avec Fedora: les 2 mon capitaine !

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