2016, l’année où une partie de mon enfance et de mon adolescence est morte.

Chaque année apporte son lot de disparitions de personnes célèbres que ce soit dans le domaine de la télévision, du cinéma ou de la musique.

Mais 2016 a été une année qui a été une vraie hécatombe en ce qui me concerne. Si on peut dire que devenir adulte c’est faire le deuil de son enfance et de son adolescence, cette année j’ai été servi.

Commençons par le plan musical.

Je dois commencer par un aveu. J’ai été biberonné avec des radios comme Nostalgie. J’ai été bercé par les chanteurs français des années 1960 et 1970. C’est cela que d’être un enfant du milieu des années 1970.

L’annonce de la mort de Michel Delpech a été déjà une claque pour moi, qui avait eu droit à du « Wight is Wight » ou encore à la ballade des « Divorcés » (1973).

8 jours plus tard, c’est la mort de David Bowie. Comment passer à côté du sublime « Space Oddity » qui lança la carrière du chanteur ?

J’allais presque oublier Hubert Mounier, leader du groupe l’Affaire Louis Trio. Son « Mobilis in mobile » est un de mes morceaux préférés.

Ou encore Leonard Cohen que j’ai écouté de temps à autre, et que j’ai surtout connu via la superbe reprise de « Hallelujah » par Jeff Buckley.

J’aurai pu rajouter Keith Emerson, le 10 mars ou Greg Lake, le 7 décembre. Mais je n’ai jamais été un grand fan d’Emerson, Lake et Palmer. Ou encore Prince et Billy Paul mort en l’espace de 3 jours en avril 2016. Sans oublier Georges Michael, mais je n’ai jamais été un grand fan de ses productions.

Sur le plan du cinéma ?

  • Michel Galabru, éternel adjudant Gerber des Gendarmes ou le papy qui fait de la résistance, le 4 janvier.
  • Bud Spencer, le 27 juin, parti mettre des claques au paradis.
  • Pierre Tchernia, le 8 octobre. Celui qui a été pour moi, Monsieur Cinéma durant des années.
  • Claude Gensac, le 26 décembre. Une actrice réduite à son rôle récurrent d’épouse de Louis de Funès
  • Carrie Fisher, le 27 décembre, réduite dans son rôle de princesse Léia alors que son rôle dans « Quand Harry rencontre Sally » est succulent.

Sur le plan littéraire ?

  • Michel Tournier, le 18 janvier. J’avais vu son « Vendredi ou la vie sauvage » quand j’étais au collège.
  • Umberto Eco, le 19 février, dont je n’ai toujours pas fini « Le nom de la Rose ».
  • Alain Decaux, le 27 mars à qui je dois ma passion pour l’histoire.

Dans les inclassables ?

Jean-Pierre Coffe, le 29 mars. Emmanuel Maubert, le journaliste, le 31 mai.

Dis la Faucheuse, tu ne pourrais pas nous foutre la paix durant quelques jours ? Histoire de nous laisser respirer ? Où est-ce trop te demander ?

24 réflexions sur « 2016, l’année où une partie de mon enfance et de mon adolescence est morte. »

  1. Et malheureusement, la liste, pour le monde du rock, ne s’arrête pas là…
    On a aussi perdu Glenn Frey (Eagles) Maurice White (E.W.&F.), Leon Russel (Mad dogs & English men), Pete Burns (Dead or Alive), Rick Parfitt (Status Quo), Paul Kantner (Jeffersons Airplane) et j’arrête là, mais il y en a encore…
    Logiquement, 2017 …Non, je ne dis rien!

    1. J’ai lu cela.

      Et on nous casse les bonbons avec la « papy boom »… J’ai comme l’impression que ce ne sera pas la grande vague de retraités qui iront jusqu’à l’âge de 100 ans, bien au contraire.

  2. Perso je trouve que c’est une des années les plus sombre au niveau des décès dans le monde artistique depuis 1986 et les décès coup sur coup de balavoine et coluche

  3. Tant chez toi que chez l’ami Iceman, on pourra dire que l’année 2016 a été véritablement un raz de marée côté célébrités et que beaucoup ont hâte qu’elle se termine. Sans pour autant être pessimiste car il faut savoir être optimiste, il reste néanmoins difficile de croire que 2017 sera plus calme sur le plan que tu abordes.
    L’âge en général apporte normalement une chose précieuse: la sagesse. Et c’est justement ce qui aide dans les grandes étapes de la vie alors servons nous-en pour 2017 !

      1. 2016 a véritablement décidé de nous achever, + 4 célébrités depuis hier !
        Debbie Reynolds, la mère de Carrie Fisher,Pierre Barouth l’auteur compositeur de Un Homme et Une femme,Michel Déon l’académicien et écrivain et un dont je ne retrouve pas le nom dans le monde de l’art.
        J’oserais presque dire nous sommes que le 29……..

  4. Et Gotlib ?

    En allant voir Wikipedia, j’ai trouvé aussi le sculpteur Ousmane Sow dont j’étais allé voir les œuvres sur un pont parisien.

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