« La tour de Sélénite », un bon premier roman.

J’ai découvert Arnaud Codeville avec son deuxième roman, « 1974 » dont j’ai parlé début octobre 2016. C’est donc avec curiosité que je me suis attaqué à « La tour de Sélénite » sorti en 2015.

Si l’action de « 1974 » se passe en 1995, dans son premier roman, nous sommes en 1981. Adel Blanchard, ancien professeur d’université puis ancien écrivain, revient pour des raisons financières à ses premières amours professionnelles.

Cependant, quand commence l’histoire, c’est un Adel Blanchard dépressif et suicidaire qui nous est présenté. Il est sur le point de se passer un noeud coulant autour du cou dans son nouvel appartement, quand une future collègue, Laure Jolin arrive à l’improviste. Il apprend que le professeur qu’il remplace avait été retrouvée avec une cravate de chanvre autour du cou.

Quand la rentrée arrive, suite à la pression d’un groupe de professeurs, l’université située à Lille où travaille Adel fait l’acquisition d’un phare en Loire-Atlantique. Alors que ses amis professeurs partent commencer à aménager le phare aux vacances de la Toussaint, Adel va garder les enfants qu’il a eu avec son ex-femme qui n’était avec lui que pour la célébrité et l’argent.

C’est quand le groupe envoyé au phare n’a plus donné signe de vie qu’Adel se lance à leur recherche.

Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire, mais dès l’arrivée à Saint-Claude, ville du phare, l’action se mèle de fantastique… Tout ce que je peux vous dire c’est que :

  1. vous ne verrez plus les phares du même oeil 🙂
  2. la lecture du roman n’est pas conseillé avant de s’endormir sous peine d’une nuit agitée !

Même si le texte est moins maîtrisé que « 1974 », cela reste un bon premier roman, agréable à lire. Si vous aimez le fantastique mâtiné d’horreur, c’est pour vous !

Une réflexion sur « « La tour de Sélénite », un bon premier roman. »

  1. A la découverte de ce premier livre j’avais été impressionnée par l’atmosphère au phare qu’Arnaud avait su si bien mettre en valeur en jouant sur les effets. Son style et son adresse me laissait penser que nous nous trouvions face à une future révélation de l’autoédition ce qui est arrivé depuis peu en devenant le lauréat du concours des Plumes Francophones.
    Un livre idéal pour découvrir l’auteur et surtout pour quelques frissons

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