« La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera… Ou comment l’auto-édition remonte un peu dans mon estime.

Je dois dire que récemment l’auto-édition était tombé très bas dans mon estime, vu les magouilles que j’avais pu constater et qu’Agnès de Destination Passions a listé.

Suite au conseil de « The SF Reader » sur twitter, j’ai téléchargé gratuitement le premier tome de l’eptalogie de Kylie Ravera, « La tentation de la pseudo-réciproque ».

L’histoire commence en un froid mois de février par une disparition mystérieuse du côté d’un lycée prestigieux qui accueille les classes préparatoires aux grandes écoles, Pépin-Le-Bref. Dès le premier chapitre, nous voyons le pauvre Peter Agor en train d’attendre avec une douloureuse impatience sa note du dernier contrôle de maths… Qui est aussi cultivé que sadique.

J’avoue que j’ai adoré cette histoire. Je ne suis pas normalement fan des policiers, mais si on y rajoute une dose de noms de personnages avec des jeux de mots truculents, des chats qui s’appelle Bazooka et Kalachnikov. Les jeux de mots sont toujours recherchés, même si certains ne sont compris qu’au bout de la troisième ou quatrième apparition. On peut aussi se demander si l’auteure n’a pas été une « taupine » d’une grande école pour en décrire l’univers avec une telle précision.

C’est le genre de bouquin addictif dont on se dire : « Allez, encore un chapitre et j’arrête » et une demi-heure plus tard, on est encore accroché.

Idéal si on aime les policiers qui n’oublient pas qu’une pointe d’humour est souvent bienvenue pour permettre au lecteur de se détendre les zygomatiques.

J’ai aimé au point d’avoir acheté le tome 2, « A l’X, le bicorne est incontournable » qui est au prix effroyable de… 2,99€ 🙂

J’ai comme l’impression que la saga de Kylie Ravera trouvera le chemin de ma Kindle dans sa totalité d’ici la fin du mois de juin 2016.