« A place to dream », le deuxième album réussi de Syncatto.

Au moment où j’écris cet article, le 7 mai 2016, l’album n’est pas disponible sur la page bandcamp de Syncatto, nom du projet solo de Charlie Robbins. À ceci une explication, elle tient en un tweet posté le 22 avril 2016 :

En tant que passionné de musique, j’ai contacté Charlie Robbins qui m’a finalement envoyé un code pour récupérer l’album en avant-première… Dès que l’album sera officiellement disponible, je rajouterai – ou j’aurai rajouté – le lecteur de Bandcamp pour l’album en question.

Je tiens à remercier Chris Robbins pour l’accès en avant-première. C’est très gentil de sa part.  De plus, cela n’exclue pas l’achat d’une copie de l’album lors de sa sortie officielle.

Ajout au 14 mai 2016 : voici donc l’arrivée de l’album en écoute sur l’article 😉

C’est du rock progressif travaillé, mais qui ne s’étire pas en longueur. On critique souvent ce genre pour ses pistes sans fin. Ce deuxième album reprend le mélange d’influences symphoniques et classiques qui avait déjà été la signature du premier opus. C’est donc avec grand plaisir que je les ai retrouvé ici.

L’album se divise en deux parties, les quatre dernières pistes qui tournent dans les 16 minutes étant en réalité un seul titre. L’album est relativement court, ne durant qu’un peu plus de 28 minutes. Autant dire qu’on a des pistes courtes mais denses 🙂

L’album se divise en deux parties. La première partie, constituée des pistes « Totem », « Beyond Imagination » et « Translation » sert d’introduction. Je dois que ma préférée des trois, c’est « Beyond Imagination », même si « Translation » lui fait une certaine concurrence 🙂

Arrive alors le morceau de choix, le titre symphonique, « Dream Sequence » divisée en quatre parties. L’ensemble comme je l’ai précisé un peu plus haut fait environ 16 minutes, mais on sent qu’il a été conçu à l’origine comme un morceau unique. La transition entre les différents mouvements se fait sans à-coups.

La symphonie miniature commence avec une orchestration classique, mélange de cordes et de piano. Le deuxième « mouvement » est caractérisé par des sonorités un peu plus jazz-rock via la présence d’un saxophone.

L’avant dernière partie de cette courte symphonie est la plus rock de l’ensemble, du moins dans sa première moitié. On arrive à un passage tout en douceur qui se termine sur une explosion de guitare tel le bouquet final d’un feu d’artifice. Et on se surprend à dire : « Tiens, c’est fini ? »

Le deuxième album d’un groupe ou d’un artiste est toujours un exercice difficile, surtout quand on a apprécié le premier opus. Exercice réussi et cela fait plaisir !