« Elusive Reflections » de Persona : quand l’Afrique du Nord se met au metal, ça fait mal :)

Dans un article en vrac’ récent (du moins quand je rédige cet article le 17 février 2016), je parlais du premier album de groupe de metal alternatif tunisien Persona.

Je disais :

Si vous aimez le métal alternatif à chant clair féminin avec des rythmes nord-africain, alors laissez traîner une oreille du côté du groupe tunisien « Persona » et de leur album « Elusive Reflections ».

J’ai donc voulu vous parler un peu plus longuement de cet album. Inutile de préciser que je suis passé à la caisse, et que j’espère que les services postaux tunisiens et français sauront faire preuve de stakhanovisme 🙂

Comme vous pouvez le voir, l’album ne joue pas sur les pistes à rallonge, mais sur des titres assez courts, le plus long frôlant seulement les 6 minutes. Même si j’aime les tendances progressives dans le rock ou le metal, j’apprécie aussi les morceaux plus courts et qui vont droit au but. Encore plus s’il y a du chant clair féminin à la clé. Au total, l’album dure un peu plus de 46 minutes. Ce qui n’est pas si mal au final.

Quand j’ai écouté l’album pour la première fois, j’ai eu l’impression d’entendre du bon heavy metal classique, un peu accéléré au niveau de la batterie. Les ambiances nord-africaines se font sentir aussi. C’est un mélange qui est assez intéressant, comme sur la piste « Forgotten ».

Après l’amuse-bouche qu’est « Somebody Else », des pistes comme « Blinded », « Forgotten » ou « Halley » donne un bon coup de fouet à l’auditeur. On comprend tout de suite que le groupe maîtrise son sujet. Il n’y a pas la volonté de se « la jouer », en sortant 1000 notes à la minute d’une guitare ou d’une basse.

Les mélodies sont très entraînantes. D’ailleurs sur certains titres, on se surprend à se dire : « C’est déjà fini ? »

C’est comme une poussée d’adrénaline et ça laisse l’auditeur sans voix. Mais que c’est bon. Ce qui est très bon aussi, c’est le duo de chanteuses du groupe. Si vous pensiez avoir entendu des titres au rythme rapide, alors « Ageless » vous mettra une petite claque au passage. J’ai rarement entendu une introduction aussi rapide.

Comme pour calmer le rythme, la piste « Torn » arrive et nous offre la balade de tout album metal qui se respecte. Il faut bien que l’auditeur puisse reprendre son souffle, après tout 🙂

La piste « Monsters » qui suit nous annonce tout de suite la couleur, et c’est un des titres parmi les plus « rentre dedans » de l’album. C’est du sérieux ici. Quand on entend le solo de guitare de la piste, on est proche du Speed Metal pour le rythme imposé.

Avec les trois dernières pistes, on a la conclusion d’un album qui vous prend aux tripes, en se payant le luxe de finir sur une deuxième ballade. Le genre de découverte qu’il est difficile de faire, mis à part écumer longuement les sections musicales de Bandcamp, le temps de trier le bon grain de l’ivraie.

À vous d’écouter, mais j’avoue que c’est le genre de pépites musicales que j’aimerai bien me mettre souvent dans les oreilles… Même si ma musicothèque risque le surpoids 🙂

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