Viperr 8 : quoi de neuf pour la deuxième édition de 2015 ?

Comme tous les six mois – en moyenne – depuis environ 4 ans, j’ai le plaisir de parler de la Viperr. Distribution GNU/Linux basée sur la Fedora, elle reprend le principe de la Crunchbang. Autant dire : légèreté et austérité à souhait. Ce n’est pas une distribution que je mettrai dans les mains d’une personne qui débute sous GNU/Linux, sauf si je ne veux plus entendre parler d’elle 🙂

Dans mon précédent article, sur la Viperr 7, fin juillet 2015, je concluais ainsi :

Cette version de la Viperr m’a particulièrement plu. Il y a quelques petits points noirs : l’absence de yumex, mais cela est à mettre en relation avec l’arrivée de l’outil dnf avec la Fedora 22. L’utilisation de gFtp pour le ftp ou encore geany pour l’édition de texte.

Mis à part cela, l’ensemble est rapide, le conky est bien fourni sans tomber dans l’excès. L’ensemble est très bien traduit, le jeu d’icones est sympa. Ce qui serait bien pour la Viperr 8, un outil graphique pour être une surcouche de dnf comme Yumex était celle de yum. Simple suggestion, hein 😉

La Viperr 8, alias Vipera Azathoth, basée sur la Fedora 23 est donc désormais disponible. On peut constater qu’elle a pris un tout petit peu d’embonpoint. Lorsque j’ai utilisé wget pour récupérer l’image ISO depuis le site officiel, j’ai pu lire ceci à la fin du téléchargement :

Viperr8_x86_64.iso 100%[=====================>] 1,24G 1,81MB/s ds 9m 22s

Passer de 1,03 Go à 1,24 Go, ce n’est pas une prise de poids si énorme que cela. Certaines distributions ferait bien d’en prendre de la graine. Et encore, ma connexion VDSL2 n’était pas au mieux de sa forme 🙂

Comme d’habitude, VirtualBox a été mon ami, et j’ai lancé la distribution qui propose directement l’installation. On peut bien entendu quitter l’installateur et l’utiliser comme une distribution « live », histoire de se faire un peu la main.

L’installateur étant Anaconda, je n’ai pas jugé utile de faire des captures d’écran à la chaine. C’est exactement le même installateur que pour sa précédente édition. Il ne faut juste pas oublier de créer un compte utilisateur avec accès administrateur. L’installation est pliée en une quinzaine de minutes.

C’est au démarrage suivant que j’ai lancé la capture vidéo. Le script d’installation qui a perdu du poids depuis la version 6 est toujours aussi pratique, même si dnf est une horreur à son premier démarrage. J’ai commis une grossière erreur en faisant mumuse avec le menu avant que la post-installation soit terminée ! Mea culpa…

J’ai trois regrets avec cette version. Le premier, c’est l’absence d’un outil graphique pour gérer l’installation des paquets. Un outil à la Yumex compatible avec dnf ce serait un sacré plus, surtout pour récupérer certains logiciels dont on n’a pas trop le nom en tête.

Le deuxième ? C’est que le thème graphique est parfois un peu sombre, spécialement dans LibreOffice où on ne peut pas distinguer la croix de fermeture des documents, sauf à mettre le focus dessus. Sinon, le reste est vraiment très agréable, pour peu que l’on ne soit pas addict aux icones à la Numix ou aux effets « de la mort qui tue ».

Le dernier regret : l’absence d’un outil pour lire sa musique en local. Rien de bien mortel, donc.

C’est une douce évolution de la distribution, à l’image de sa maison mère, la Fedora 23 donc, sur laquelle j’ai exprimé le fait que c’était plus une évolution qu’une révolution.

Allez pour la Viperr 9, un thème plus lisible et un outil à la yum extender, c’est possible ? 🙂

En tout cas, le technophile qui parle en moi a pris un plaisir monstrueux à préparer cet article.

10 réflexions sur « Viperr 8 : quoi de neuf pour la deuxième édition de 2015 ? »

  1. Salut,

    J’ai eu quelques soucis avec le script de post-installation, à savoir des paquets qui s’installent alors que je ne l’avais pas demandé (system-config-printer il me semble).
    Au niveau des points positif : léger (très légé), unique en son genre, communauté française et accessible. Le combo openbox+tint est toujours aussi sympatique à utiliser. Le travail et le sérieux derrière cette distro est conséquent. Joli, très joli même (j’avais piqué le thème de boot de Viperr5 pour mon Archlinux).
    Au niveau des points négatifs : base Fedora et thème trop sombre.
    En somme que des problèmes « personnels », rien qu’on ne puisse reprocher à la distribution ou aux concepteurs. Mais il faut avouer que le gris foncé sur du noir, on a vu mieux niveau ergonomie.

    Si on aime Fedora et qu’on aime #! Viperr est une super distribution (si on a pas de problèmes de vue :P). Distribution soignée et parfairement utilisable si on supporte Fedora.

  2. tu as parfaitement vu les défauts que j’y voyais et c’est dommage car l’idée est pertinente de trouver une alternative légère à la Fedora de base…
    J’ai toujours un peu de mal avec les manques du package de base mais je comprends l’idée qu’il y a derrière. C’est hyper looké, un peu comme la CB et ses cousines et ça me dérange. Le Conky, ça se configure de toute façon (j’en ai même mis un sur le windows que je conserve).

    Je me demande finalement si il ne faudrait pas revenir à quelque chose de plus épuré encore avec juste les outils façon yumex pour la customiser à sa sauce. Là, ça fait trop « démo de ce que je sais faire ».

  3. bonjour a tous, et merci de vos retour.

    Pour la problématique du thèmes sombres, il y a à disposition après le post install des thèmes claires.

    Les dev de viperr aiment le sombres.. cela reflétant plus l’esprit Viperr et son inspiration Lovecraft.

    Pour la problématique de Yumex-dnf : il est incompatible avec des thèmes sombres car les développeurs de cette application l’ont mal codé à nos yeux d’un point de vu interface. Donc la qdécision de sa suppression avait été faites durant le dev de la viperr 7.

    Pour ce qui est de faire quelque chose de plus épurer : Les devs de viperr l’utilisation tous les jours, nous avons préféré générer une iso avec les outils minimum que l’on utilise tous les jours, ce qui explique peut être le manque d’épuration ( d’ou aussi l’installation de system-config-printer qui est fort pratique en entreprise pour ajouter les imprimantes réseaux ).

    Le conky, oui le conky; un très long débat pour conky, certain aime d’autre non, certain trouve cela « trop tuning », certe ou pas. Pour notre part, c’est plus pour ajouter une petite touche graphique mode « geek » qu’il est là. Et biensur il est toujours possible de ne plus l’utiliser et/ou de le customiser.

    Pour information : les diferent petit bug rencontré dans la video comme le composite ont été modifier. ces modifications sont transparentes pour l’utilisateur finale, elle ne touchais que l’utilisateur du LiveMedia et lors du premier login de l’utilisateur créé.

    encore merci de vos retour, et n’hésitez pas a nous rejoindre sur irc ou le forum pour en discuter plus longuement.

    Corrdialement,

    L’équipe Viperr

  4. Punaise mais le blog de sa gracieuse majesté, est suivi, analysé, scruté par les plus hautes instances de certaines(toutes?)distributions!Ce blog est la couche gratiné du gratin…Le guide Michelin des distributions GNU/Linux…J’ai poussé la porte du Vatican du monde libre!Les sentences de Choubichou maître de ce lieu, résonnent comme une bénédiction urbi et orbi ou…Ou…La damnation éternelle! Couic….

  5. Salut tu dis qu’on copie tes vidéo mais c’est normal tes vidéo sont en Creative Commons
    Il suffit de cliquer sur remixer cette vidéo en bas de la descriptions pour la poster sur notre chaine

Les commentaires sont fermés.