Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour.

En juillet 2012, j’avais rédigé deux articles concernant les 5 pires et les 5 meilleures distributions GNU/Linux qui ont atterri sur mon disque dur.

Pour mémoire, le flop 5 :

  1. PearOS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. OpenSuSE
  5. KahelOS – paix à ses octets

Et le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Frugalware Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. LinuxMint Debian Edition

Trois ans sont passés, et quelques modifications doivent être apportés aux deux classements. Commençons par le flop 5, étant donné que deux ont passés l’arme à gauche. J’ai cependant enlevé OpenSuSE, car j’ai trouvé pire entre temps 🙂

Mon classement sera la suivant :

  1. Micro-R OS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. Cubuntu
  5. ZorinOS

Pour la Micro-R OS, c’était une base Ubuntu avec Cinnamon et un tas de réglages qui faisaient penser à une construction sur des sables mouvants. Le site officiel répond aux abonnés absents, et je vous renvoie à l’article de janvier 2015 où je m’étonnais du décès précoce de la dite distribution.

Pour OpenMamba et GoboLinux (qui a sorti une version entre temps), je n’ai rien à rajouter à ce que j’avais déjà dit en juillet 2012. Je vous renvoie donc à l’article en question.

Attaquons les deux dernières entrées de la liste. Pour la Cubuntu (déjà rien que le nom pour les francophones ça sonne mal) reprend la recette de la Linux Mint (Ubuntu + Cinnamon) en lui rajoutant tellement de trucs qu’on se retrouve avec une distribution souffrant d’une surcharge pondérale prononcée. Pour plus d’info, je vous renvoie à l’article que je lui avait consacré en mars 2014.

Parlons maintenant de la ZorinOS. Outre le fait que c’est une énième dérivée d’Ubuntu, elle reprend une interface faisant penser à celle de MS-Windows 7. Tant mieux si cela aide les utilisateurs. Le hic, c’est que si on veut changer l’interface proposée par défaut, il faut passer à la caisse. 10 € pour la version premium. Pour plus d’infos, je vous renvoie à un article sur la RC de la dernière version en date disponible, rédigé en juin 2014.

Passons au top 5. Il est très légèrement modifié. Je ne parlerai que des modifications, pour les distributions ayant conservé leurs places, je vous renvoie à l’article de juillet 2012.

Voici donc le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Manjaro Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. Void Linux

Commençons par les disparitions. Pour la Frugalware Linux, c’est un problème lié à une petite équipe et au retard qui en découle. Ne serait-ce qu’au niveau de certaines bibliothèques comme la libpng qui doit avoir une bonne année de retard par rapport aux versions considérées comme sécurisées.

Pour la LinuxMint Debian Edition, le fait que l’équipe de la LinuxMint la traite comme la cinquième roue du carosse n’aide pas à donner sa chance à cette dérivée.

Les ajouts ? Pour Manjaro Linux, je pense qu’il n’est pas vraiment besoin de préciser pourquoi outre mesure. Étant la « ubuntu » d’Archlinux, elle est une porte d’entrée au merveilleux monde des distributions en publication en continu.

Pour la Void Linux, je dois dire que c’est son approche à la Archlinux qui m’a fait la choisir. Outre le fait qu’elle propose un gestionnaire de paquets maison, et qu’elle utilise runit et LibreSSL en lieu et place de systemd et OpenSSL. C’est aussi une distribution très malléable, comme quand je lui ai fait supporter Gnome 3.12 ou encore enlightenment e18 !

Faire le point trois ans après mon premier duo top 5 et flop 5 était un exercice interessant. Je ne me pose qu’une question : où ai-je mis mon stock de pop-corn et de soda pour les commentaires ?

70 réflexions sur « Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour. »

  1. La zorin, j’avais testé une ancienne version et ça allait encore..et quand j’ai testé plus récemment, j’ai vu effectivement le problème. La Mint debian, on peut la considérer comme morte.
    Pour fedora, je reste mitigé sur ma dernière expérience il y a trois ans sur mon pc fixe aujourd’hui décédé… je ne reste pas fan des mises à jour continuelles (mon côté vieux con ou « kaizen »)
    Pour le reste, il faudrait que j’ai le temps et un cobaye 🙂

  2. Dommage que la debian jessie ne sois pas dans ce classement !!
    Elle mérite sa place avec le mal que se donne les dev pour la rendre toujours plus stable.
    Merci pour cet article
    Richard

  3. Zorin OS > faut payer pour customiser est-on sur que c’est une dérivé de ubuntu et pas de windows, je pense que les partisans qui ont fait cette OS sont payés par crosoft. Mais bon j’ai vu le site sa propose différentes versions comme windows c’est un copier/collé mais avec le systeme GNU/Linux

    Cubuntu > mouais déjà que cinnamon c’est pas la joie niveau custo tu l’installe et c’est comme si tu personnalisais windows avec juste la couleur et le skin qui change, en plus le combiner à ubuntu, j’ai rien contre ubuntu mais j’aurais voulu faire plus ample connaissance hélas unity m’a rebuté. Cubuntu faut savoir prendre son temps (hors y’a d’autres OS mieux batis)

    Void > je ne sais pourquoi mais rien que le nom ça me pousse à connaitre cette OS, déjà que tu fais parti des 3 – 4 linuxiens qui m’a permis de découvrir et d’installer Arch pourquoi pas Void. J’ai consulté distrowatch pour avoir des infos sur void c’est un indie j’ai envie de faire une recherche plus approfondie en l’installant sur mon laptop.

    openmamba > trop de vert et ne propose que Gnome et KDE (les monstres de la consommation de ram) qu’ils retravaillent sur leur version et propose un bon desktop ou nous laisse le choix entre plusieurs desktop environment.

    1. Pour Zorin, on voit très bien la coeur de cible visé. Pour Cubuntu, c’est une distribution pour rien. Ubuntu + Cinnamon = LinuxMint, point barre.

      Void ? Commence par lire la documentation, même si elle est frugale, elle permet de se dégrossir un peu. OpenMamba ? No comment.

  4. Je mettrais dans mon top:
    1/- Mageia, avec un kde tres fonctionnel, bien que nécessitant un changement de look. Et son coté entièrement communautaire me plais ainsi que les outils hérité de mandriva.
    2/- Debian pour son contrat sociale, ses saveurs(stable, testing et sid) et aussi debian ayant servit de base a des distributions dont une qui a fait pas mal changé les distributions linux… Mais certains soucis comme la nécessité pour moi d’activer les dépôts multimédia pour certains programmes et qui rend mon vlc capable de planter (geler) mon système entier, ou son kde un peu boiteux par moment… m’empêche de la mettre en tête…
    3/- Ubuntu, pour ça marche juste comme ça devrait (c’est a dire sans prise de tete), sa facilité et sa qualité, et aussi le fait d’avoir rendu linux plus beau et d’avoir mis linux a porté de tout le monde. Pour unity aussi qui bien que kdeiste de base, me rend la vie plus simple, je m’y retrouve tres bien sur ce bureau, il manque plus que unity se sert des applis kde et abandonne gnome et je serais heureux…

    Je viens de passer deux mois ou un peu moins sur/sous/avec Gnome-shell 3.14 et 3.16 par la suite, et a part sa gestion des bureaux virtuels, je ne m’y retrouve pas. Applications castré (nautilus, gedit, et j’en passe…), thème qui en fait qu’a sa tête, nautilus qui ne permet plus de créer un fichier( dossier oui, fichier non…)… Après tout n’est pas top sous unity, mais j’ai moins de perte de place sur mes écrans, et je m’y retrouve. Enfin bon, tout ça pour dire que sans debian pas d’ubuntu, et sans ubuntu pas de bureau pensé pour l’utilisateur normal.

    Pour opensuse je ne suis pas d’accord avec toi. As tu deja installé wine sous debian ou ubuntu? Chez moi j’ai du activer sous debian en tout cas, l’architecture 386 pour installer un wine capable de lancer mes applis windows, qui sont eux en 32. Puis a la moindre installation ou mise a jour, il rajoute les paquets en 32 et 64. Du coup j’ai pas mal de libs en 32…
    Sous ubuntu, c’est encore plus radicale, wine viens avec un tas de libs 32bits.

    Amicalement

    1. Pour Unity, l’abandon des outils gnome serait un peu bizarre, étant donné que c’est une surcouche des outils gnome à l’origine.

      Après tout n’est pas top sous unity, mais j’ai moins de perte de place sur mes écrans, et je m’y retrouve. Enfin bon, tout ça pour dire que sans debian pas d’ubuntu, et sans ubuntu pas de bureau pensé pour l’utilisateur normal.

      Encore faudrait-il que l’utilisateur normal soit défini avec précision. Si on prend le Windowsien époque MS-Windows 95 à MS-Windows 7, deux interfaces viennent à l’esprit directement : KDE et Cinnamon. Pas Unity, ni Xfce.

      Wine ? J’ai du l’utiliser en tout et pour tout deux fois en l’espace de 9 années de mono-démarrage avec des distributions GNU/Linux. Ce qui doit expliquer mon manque d’intérêt pour la distribution au caméléon, outre son cycle de développement atypique.

      1. Juste un complément d’information. Unity 8 (qui amène la convergence) abandonne les outils gnome et repose sur le framework Qt/QML (donc sur la même « base » que KDE). D’ailleurs, un des problèmes actuel si j’ai bien compris est justement l’intégration des applications gnome…

          1. Je ne pense pas pour une seule raison : Gimp. Après c’est Mir qui n’est pas fini, mais bon c’est ça de réinventer la roue…

          2. Tiens tu peux voir une démo d’application Gtk sous Unity 8 ici :

            https://www.youtube.com/watch?v=NlZDmEdOVrk

            En gros une fois qu’ils virent les décorations de fenêtres pour les applications qui en ont « client-side » c’est bon.

            Ils ne peuvent pas limiter les applications bureaux à un framework. Ce serait la mort de Ubuntu. Ça va ni plus ni moins fonctionner comme les applications Gnome sous KDE.

            1. Si Ubuntu clamse – ce qui n’est pas impossible à terme – cela fera un énorme nettoyage en terme de distributions existantes.

              Quant à la convergence, je n’y croirais vraiment que quand elle sera palpable et utilisable. Normalement, Unity 8 est prévu pour la prochaine LTS, donc pour avril 2016, non ?

  5. Puisque le jeu est de rajouter sa distribution favorite dans les commentaires, je regrette l’absence dans le top 5 de la tout à fait excellente Mageia 😉

    Libre, communautaire, stable, supportée, à jour, « ne tente pas de réinventer la roue » : que demander de plus ? 🙂

    1. J’en parle dans une page du blog, directement disponible dans la barre latérale de l’affichage « Bien choisir sa distribution GNU/Linux. » : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?page_id=12802

      […]
      Pour la Debian GNU/Linux, je rajouterai des projets comme la HandyLinux par exemple. Les rares exemples de distributions « petites-filles » qui valent la peine ? LinuxMint, Emmabuntüs sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.

      J’allais oublier une distribution qui me tient à coeur, la descendante de la mythique Mandrake Linux, j’ai nommé la Mageia.
      […]

  6. Moi je trouve caduc et non avenu ce palmarès où manque le test de la distribution n°1 sur Distrowatch (même si ce classement peut-être remis en cause). Je ne parle de LMDE qui est encore jeune et peu soutenue, voire morte pour certains, mais de Mint LTS, fraichement 17.2, notamment avec son bureau phare Cinnamon (bien moins qu’un Gnome ou KDE malgré ce que l’on peut entendre parfois). Distribution qu’à priori tu n’as même pas pris la peine de tester depuis des années, pourtant n°1, un comble tout de même! J’en avais déduit que tu avais peut-être eu des problèmes relationnels avec un/des membres de l’équipe de Mint. Ou bien serait-ce une allergie Debian/ubuntuesque? Ou un rejet de ce classement??? Bref je n’en sais rien, je me pose juste des questions tellement je trouve cela étrange.
    Parce que comment peut-on être n°1, sans même jouer du clairon comme EOS par exemple? Cela doit bien être le signe d’une certaine qualité tout de même! Je dirai même d’une certaine maturité, stabilité, facilité de prise en main, esthétisme, etc… Un tel succès n’est pas dû au hasard. Alors pourquoi tant de silence?

    1. Je voulais dire: son bureau phare Cinnamon (bien moins lourd qu’un Gnome ou KDE malgré ce que l’on peut entendre parfois)

    2. La LinuxMint est une distribution qui m’indiffère complètement, c’est tout. J’ai parlé de sa version Debian à l’époque de la 2.0RC : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=12639 (mars 2015)

      Quant à la LinuxMint « originelle », j’en ai parlé pour la dernière fois en mai 2013 : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=9801

      Aucun problème avec les créateurs de la LinuxMint, simplement que l’outil phare de la LinuxMint, c’est Cinnamon qu’on retrouve un peu partout, donc… 😀

      Cela doit bien être le signe d’une certaine qualité tout de même! Je dirai même d’une certaine maturité, stabilité, facilité de prise en main, esthétisme, etc… Un tel succès n’est pas dû au hasard. Alors pourquoi tant de silence?

      Tu as déjà la réponse à ta question finale juste avant : on parle toujours des trains en retard, jamais de ce qui arrive à l’heure.

      1. « La LinuxMint est une distribution qui m’indiffère complètement, c’est tout. »
        Merci pour cette réponse si peu explicative qui laisse planer le mystère de ton indifférence… à moins que tu veuilles bien nous en parler un peu plus.

        Car je trouve bien dommage que tu ne t’y penches pas plus, c’est une distribution que je suis et utilise depuis la version 12, même si j’en ai essayé d’autres (j’affectionne aussi Manjaro).
        Pour reprendre un de tes commandements, je dirais que l’idéal est d’utiliser Mint avec son environnement maison, Cinnamon, qui depuis ton dernier test en mai 2013, version 1.8, a bien évolué, aujourd’hui version 2.6!.. Et je suis agréablement surpris par l’évolution de ce dernier, la qualité de l’ensemble, la convivialité des paramètres systèmes proposés, la présentation qui tend vers la simplification. A priori ça doit lorgner du côté de chez Mac mais bon je vais pas m’en plaindre.

        L’ayant installé maintes fois pour des amis, pour les débutants c’est vraiment la distribution idéale, Manjaro étant encore un peu trop pour ceux qui aiment les mains dans le cambouis, même si j’aime ça aussi.

        Mais il me semble comprendre que nous sommes sur un blog un peu élitiste tout de même, et je suis d’accord avec Gilles: « On sent quand même l’orientation pro « Arch » »

        1. Merci pour cette réponse si peu explicative qui laisse planer le mystère de ton indifférence… à moins que tu veuilles bien nous en parler un peu plus.

          Simplement que la distribution a atteint sa maturité et que les versions ne sont plus que des améliorations en ce moment. Même si Cinnamon 2.6.x est sorti très vert. On en est à la version 2.6.12, non ?

          Car je trouve bien dommage que tu ne t’y penches pas plus, c’est une distribution que je suis et utilise depuis la version 12, même si j’en ai essayé d’autres (j’affectionne aussi Manjaro).

          Il faudrait que j’en reparle, c’est certain. Donc, je le mets sur la liste d’attente.

          Pour reprendre un de tes commandements, je dirais que l’idéal est d’utiliser Mint avec son environnement maison, Cinnamon, qui depuis ton dernier test en mai 2013, version 1.8, a bien évolué, aujourd’hui version 2.6!.. Et je suis agréablement surpris par l’évolution de ce dernier, la qualité de l’ensemble, la convivialité des paramètres systèmes proposés, la présentation qui tend vers la simplification. A priori ça doit lorgner du côté de chez Mac mais bon je vais pas m’en plaindre.

          Version qui est sortie un peu trop verte. D’ailleurs, la première version officiellement disponible fut la 2.6.8, remplacé par des versions n’ayant eu qu’une durée de vie de 24 heures, comme la 2.6.10 ou 2.6.11.

          L’ayant installé maintes fois pour des amis, pour les débutants c’est vraiment la distribution idéale, Manjaro étant encore un peu trop pour ceux qui aiment les mains dans le cambouis, même si j’aime ça aussi.

          Je ne mettrais jamais une Manjaro Linux chez un utilisateur qui n’est pas motivé pour se sortir les doigts du fondement.

          Mais il me semble comprendre que nous sommes sur un blog un peu élitiste tout de même, et je suis d’accord avec Gilles: « On sent quand même l’orientation pro « Arch » »

          Élitiste ou qui veut se plonger dans la technique ? Je te renvoie à la page que j’ai laissé en accès libre sur la colonne de gauche : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?page_id=12802

          Voici qu’on peut y lire :

          Les rares exemples de distributions « petites-filles » qui valent la peine ? LinuxMint, Emmabuntüs sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.

  7. LMDE, cinquième roue du carrosse ? Certainement avec LMDE 1, mais cela a peut-être changé depuis LMDE 2 Betsy. Je n’arrive plus à retrouver l’article de leur forum qui traitait de la différence de politique entre l’ancienne LMDE 1 et la nouvelle LMDE 2 (qui justifie un changement de nom même pour une Rolling Release). La seule chose que j’ai retrouvée ici , c’est le passage des nouveaux paquets par LMDE 2, avant d’être intégrés dans la version basée sur Ubuntu (Linux Mint 17.x).

  8. Et MakuluLinux 8 Unity Desktop : flop ou top ?? Parce que là, ça envoie du lourd tout de même… (à moins que vous ne préfériez leur 2nde meilleure blague : la « LxFce »…) !

  9. Pour Micro R OS c’est presque une pièce d’anthologie tu devrais l’encadrer avec la discution un peu houleuse que tu as eu avec son « team leader » mdr.

    Sinon moi ça serait pour mes 5 premières:

    1) Manjaro Linux: La Arch multi niveau
    2) Archlinux: C’est la maman de Manjaro mais là je pense que moman c’est faite surpassée par fifille
    3) Fedora: Du solide encore bien que pour moi plus à niveau par rapport à Arch
    4) Linux Mint: Seulement avec Mate
    5) Bah j’en vois pas 🙂

  10. Allez, comme chacun y va de son commentaire j’en profite également pour poster mon top 5 ! 😉

    1) ArchLinux -> Parce qu’on construit la distribution a son goût (sans avoir à tout compiler), donc ne peut être que la meilleure. Et puis AUR. Et puis rolling release. Et puis KISS.
    2) HandyLinux -> Parce qu’elle possède toutes les qualités de Debian mais sans oublier personne au passage. On n’insistera jamais assez sur l’accessibilité.
    3) Ubuntu -> Parce que la convergence, j’y crois. Il reste du boulot, mais les premières briques sont là et prometteuses. (Et je n’aurais jamais osé et pu dire ça il y a deux ans, mais les temps changent.)
    4) CentOS -> Parce qu’elle est pensée pour le boulot.
    5) Debian -> Parce que c’est la base. Mais a lourdement chuté avec Jessie.

    Mais je pense que d’ici 2 ans il va y avoir un grand chamboulement car quelques distributions naissantes font des choix technologiques judicieux, et ça ne peut que payer…

    1. Pour la convergence, c’est un serpent de mer aussi vieux que l’année de Linux sur le bureau 🙂

      Quant à Debian, je pense au contraire que Jessie est une version prometteuse. Rien que la naissance du fork « rageux » Devuan en est la preuve. Laissons la Jessie murir durant une ou deux mises à jour mineures pour faire le point.

  11. On sent quand même l’orientation pro « Arch ».
    Car sinon on essaye d’être subjectif… on mettrait au moins Debian voire Ubuntu (ou un dérivé).
    Ne serait-ce que pour le côté « marche out-of-the-box ».
    Idem pour les successeur de Mandriva (Mageia ? J’ai oublié qui est la distrib. qui marche parmi les « forks »).

    1. Je ne parle que de ma propre expérience. Donc, c’est normal que les distributions qui m’ont vraiment plus soit assez « pointue ». Si je devais mettre un(e) débutant(e) avec une distribution GNU/Linux, ce serait soit du Debian GNU/Linux stable, soit du Mageia (pour son support de KDE), soit une HandyLinux en fonction des attentes.

      1. Et pourquoi les distribs qui fonctionnent correctement (Mageia, Debian GNU/Linux stable, HandyLinux selon toi) devraient être réservées aux débutants ?

        On peut aussi être « un vieux de la vieille » (20 ans de Linux et 26 ans d’Unix cette année, ouille !) et avoir envie d’une distrib qui « juste marche » pour son PC principal. Une distrib qui tourne tout le temps et qu’on souhaite toujours disponible sans avoir à faire un montage à la Frankenstein pour obtenir quelque chose d’un tant soit peu utilisable 😉

        Perso, je n’utilise pas (enfin plus) Linux pour le challenge comme dans les années 90. Je veux juste une distrib 24/7/365 avec une interface sympa et pas tarabiscotée (donc pas Gnome ni Unity :-D) et qui ne me demande pas des jours à chaque upgrade pour remettre en place tout mon environnement et toutes les solutions que j’ai construites autour de ce PC.

        Il n’y a pas tant de distribs que ça qui répondent à ce cahier des charges. Ça pourrait d’ailleurs être une idée d’élection de distribs. Pour sortir des essais de distribs qui prétendent amener du nouveau et se limitent souvent à un fork mal supporté avec un thème d’icônes et des fonds d’écrans spécifiques.

        1. Et pourquoi les distribs qui fonctionnent correctement (Mageia, Debian GNU/Linux stable, HandyLinux selon toi) devraient être réservées aux débutants ?

          Car c’est souvent ce qui est recherché par les personnes qui débutent : du stable pour être tranquille.

          Je n’ai pas pensé aux vieux de la vieille qui ont envie de se la jouer tranquille. Mea culpa.

          Pour ton cahier des charges, c’est vrai que c’est très restreint côté distributions disponibles.

          1. Et voilà, ça fait une idée de billet qui sort de l’ordinaire pour le blog 😉

            Je trouve ça choquant quand même qu’il y ait tant de distribs à bricoler et si peu de distribs « finies » dont on parle si peu !

            1. Mouais. Mais il n’y aurait pas grand chose à dire, finalement. Quant aux distributions finies, elles se font elles-même leur propre publicité : en étant installées et fonctionnelles.

          2. Pourtant si il y aurait plein de choses à dire :
            – Laquelle est la mieux finie, la plus utilisable, la mieux intégrée, a les meilleurs outils d’admin (la vraie différence d’une distrib à une autre en fait), fait-t-elle beaucoup d’adaptations spécifiques par rapport à la collection de packages dont elle est constituée ou non ?

            Quand on est attaché à une distrib stable de ce type, on n’a pas forcément envie de changer pour une autre. Donc ça serait bien d’avoir ce genre d’article pour se donner des idées.

            Des essais de plein de distribs qui essayent de (mal) réinventer la roue carrée, c’est rigolo. Mais à quoi ça sert au final 😉 (à part se dire qu’il faut les éviter comme la peste 😀 ).

            1. Pour les outils d’admin, c’est complètement « à la tête de l’utilisateur » côté « perfection ».

              Quant à savoir quelles sont les distributions les plus « proches » de l’amont et celle qui rustine à tout va, ça pourrait être intéressant de voir.

              Des essais de plein de distribs qui essayent de (mal) réinventer la roue carrée, c’est rigolo. Mais à quoi ça sert au final 😉 (à part se dire qu’il faut les éviter comme la peste 😀 ).

              À montrer ce qu’il ne faut pas faire par l’exemple ?

          3. Je suis quand même étonné à quel point la Mageia est peu connue alors que je le répète, c’est une distrib tout à fait excellente qui n’a rien à envier aux autres grandes distribs et vraiment indépendante.

            Même des Linuxiens à qui j’en parle connaissent à peine alors que Ubuntu, Fedora et Debian sont connues de tous.

    2. Désolé mais Ubuntu ram out of the box, c’est lenttt même sous Xubuntu….

      Par contre c’est vrai que sous Ubuntu le turbo boost AMD fonctionne même chose chez Fedora, il semble que ce soit un problème sur Arch et ses dérivées.

      1. Ce bug vicieux ? Une raison de plus qui me fait penser que je ferais tout pour avoir un CPU intel dans mon prochain ordinateur… Donc d’ici – au mieux – la fin de 2015.

        Pour être exact, la technologie d’AMD s’appelle Turbo Core, Turbo Boost étant le nom utilisé par Intel.

        1. Ou attendre le grand chamboulement côté CPU chez AMD l’année prochaine.

          Mais c’est quand même assez étonnant qu’un bug pareil traîne encore, alors que l’architecture de base des procos AMD actuels n’a pratiquement pas bougé depuis 2011.

          1. Ça existe encore AMD ? J’ai un vieux compaq de 2010 propulsé par de l’AMD. C’est sûrement la dernière fois que je fais des infidélités à Intel. On verra bien l’année prochaine quand je changerais de PC. Du moins, j’espère 😀

  12. Je vois plusieurs personnes qui disent qu’il faudrait placer Ubuntu dans les tops car elle fonctionne « out-of-the-box » et qu’elle a révolutionné le monde des distributions.

    Dans le cadre d’une utilisation sur mon lieu de travail, nous avons installé Ubuntu (choix imposé) sur plusieurs des machines partagées. C’était la version 12.04 (on était début 2013) et nous avons rencontré un bug de lightdm sur toute, bug jamais corrigé. Passage à la 14.04 pour résoudre le problème mais le bug de lightdm, qui fait que l’on ne peut pas se connecter sauf à utiliser des tty (le bug est que vous ne pouvez pas entrer le mot de passe car l’écran de connexion est figé), est toujours là. .
    Quand je vois comment Ubuntu traite ce problème considéré comme high dans lauchpad depuis 2012, cela me fait peur. Bien entendu, vous pouvez redémarrer le service lightdm et alors vous pouvez vous connecter mais toutes les sessions actives sont alors déconnectées. .

      1. À l’époque, la debian était ininstallable à cause de l’UEFI en version stable donc je suis d’accord en théorie mais en pratique ce n’était pas possible à l’époque. J’avais d’ailleurs aussi eu des problèmes avec mon portable fin 2013 pour installer Wheezy dessus.

    1. Sauf erreur, le fonctionnement d’une ubuntu ne dépend pas de lightdm. On peut (facilement) remplacer par gdm, kdm, xdm, nodm etc 😉

      Perso, il m’arrive de changer lightdm pour gdm à cause de la bascule entre différents utilisateurs (avec différents desktops), que ce soit sur machine perso ou … au boulot 😉

      1. Qu’on puisse changer est très bien, on avait d’ailleurs utiliser gdm après, mais je fais la remarque qu’il y a un bug grave dans lightdm depuis 2012. Quand je lis qu’on peut recommander Ubuntu, cela me fait rire car il faut commencer à changer des briques importantes du système pour qu’il n’y ait pas de bugs.

          1. Gardez vos doutes, et vos sourires…
            Pendant ce temps là, je gère mon petit parc ubuntu (serveurs, postes collègues [fixes/portables]), en éliminant progressivement les debians 😉
            En reste deux.
            lightdm n’EST PAS un composant important, la preuve, on peut en changer (de DM) comme de chemise ou presque…

            Mais s’il vous suffit d’en rester à l’anecdotique pour évaluer une distrib, ça promet…

            NB : Vous n’avez pas défini ce que vous appelez « professionnel ».

  13. Bonjour,
    Je te trouvais un peu dur avec OpenSuse.
    Merci de l’avoir sorti de ce classement 🙂
    Elle ne correspond pas à tes besoins (ni aux miens d’ailleurs :D).

    Mais elle a le mérite d’être robuste (même si elle est mnemophage et cpuvore) et d’être assez intuitive pour un nouveau venu.

    Elle a toujours bien reconnu mon matériel et les outils de gestion réseau sont vraiment bien faits.

    Tu as corrigé une injustice! Merci!

    Par ailleurs, à mon humble avis, tu devrais décerner des prix par catégorie ce qui éviterai de mettre dans le classement des distributions qui n’ont pas forcément la même cible ou ambition.

    Par exemple, « Distribution clash 2015 : Devuan »
    « Distribution qui oeuvre pour la paix dans le monde : emmabuntu »
    « Distribution je clique sur le mulot : Handy Linux »
    « Distribution kikoolol de l’année »,etc.

    Je n’ai jamais aimé les classements en même temps 😉

    Comme toujours merci de faire vivre l’actualité de nos distributions Linux.

    @+ gempaouindo

  14. Mon top 5 est pas loin du tien:
    1. ArchLinux (ma préférée de toutes)
    2. Manjaro (la distrib que j’utilise au quotidien avant de me dire que finalement Arch c’est pas si compliqué à entretenir LOL)
    3. Fedora
    4. Salix Os (malgré un noyau plus ancien elle envoie je trouve).
    5. Mageia (Même si Xfce reste pour moi perfectible,c’est une distribution au top clefs en main et suivie par un beau forum/belle communauté).
    En 6 je mettrais la Debian ou Chakra mais qui reste une pure Kde …

    Mon flop 5:

    1. Ubuntu
    2. Sabayon
    3. Linux Mint
    4. Open Suse (je la met en 4 car j’aime bien Open Suse mais je la trouve trop « lente »)
    5. ???

  15. Pour ma part j’aime bien xubuntu,netrunner et handylinux que je trouve excellente par rapport à mon utilisation de l’ordi
    cordialement;

  16. Bonjour,

    ça fait plusieurs mois que j’utilise zorin os 9 en tant que système principal, donc parfois plusieurs heures par jour, et je n’ai eu absolument aucun problème avec, le système est stable, fluide et esthétiquement très plaisant (le thème dark blue en particulier). Par contre, manjaro linux que j’ai testé a rencontré quelques problèmes relatifs notamment aux mises à jour (dont un qui a tout simplement entièrement cassé le système suite à une MAJ).
    Enfin, la distribution qui m’a le plus marqué parmi toutes celles que j’ai testé cette année est Q4OS qui est vraiment une distribution étonnante à bien des égards…

  17. Pour moi, au niveau des flops, je ne sais pas.
    Au niveau des distros top, c’est clair mais çà correspond à mes goûts, mon passé Linuxien:
    1) Debian parce que je suis dessus depuis mes debuts et encore aujourd’hui même si je déteste
    Systemd.
    2) Slackware ou Salix si on veut que ce soit plus simple à gérer. Slackware parce que pour moi c’est la distribution la plus pure, la plus respectueuse de l’esprit Unix et que P. Volkerding c’est quand même un sacré bonhomme.

  18. Bonsoir, navré pour tes problèmes de connexion, ça doit être chiant…
    Alors mon Top-5 :

    1er) ‘Debian’ [wheezy (*sans syst%#d*)] , vieille distribution, la grand-mère d’Ubuntu & Cie, moins facile d’accès mais plus libre…

    2ème) ‘0linux’ [zéro linux] ; distribution *française* indépendante, énorme potentiel mais obscur pour les débutants…

    3ème) ‘Void’ ===> Enter The Void… @ @ @ distribution d’origine espagnole, énorme potentiel mais comme la ‘0linux’ on est dans un autre Monde…

    4ème) ‘SalixOS’ = distribution d’origine grecque [une pensée pour eux, ça va mal en ce moment en Grèce] basée sur la vénérable distribution ‘Slackware’ mais en plus facile d’accès… 🙂

    5ème) ‘Arch’ = énorme potentiel mais encore une fois obscur pour le commun des mortels…

    1. Pour Systemd, tu traites de tous les noms cette technologie : l’as-tu testé ou pas ? Pour Jessie sans Systemd, il y a le projet Devuan.

      0Linux, je l’aime bien. Même si à cause de la petite taille de son équipe, certains éléments ne sont pas souvent modifiés, au risque de laisser des failles de sécurité béante 🙁

      Void ? Très prometteuse, et surtout audacieuse. Elle a poubelisé OpenSSL au profit de LibreSSL.

      Salix ? Très bonne en effet. Quant au côté obscur pour le commun des mortels de la Arch, je dirai juste qu’on infantilise les utilisateurs au lieu de les former.

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