« Hit The Head » des Corbeaux : du bon post-rock instrumental qui décalamine les oreilles :)

Il y a des albums qui sont des claques dès la première écoute, et ce dans de nombreuses domaines. Je citerai par exemple « Insurgentes » de Steven Wilson, « Blackwater Park » d’Opeth, « Paranoid » de Black Sabbath, « On Stage » de Rainbow, « Year Zero » de NiN, « A Night At The Opera » de Queen, « In The Court Of The Crimson King » de King Crimson ou encore « A Love Supreme » de John Coltrane. Je sais, c’est éclectique, mais ce sont les albums de ma musicothèque qui m’ont le plus marqué dès la première écoute.

Dans le domaine du post-rock, qui est le sujet de cet article, il y a deux albums qui m’ont fait cet effet : « Holy Ground NYC Live » de Mono et « Une simple théorie des glaces en terrasse » des Have The Moskovik.

Du moins c’était le cas, jusqu’à ce que sur la framasphere*, point d’accès au réseau social décentralisé diaspora*, je tombe via je ne sais plus qui (désolé !) sur l’album des Corbeaux, un groupe des environs de Quimper. Une raison de plus de ne plus fréquenter le réseau des fesseurs de caprins 🙂

L’album des Corbeaux commence avec des sonorités blues rock classique, mais la montée en puissance est assez rapide. En l’espace d’une minute, on est dans le vif du sujet. « Cran d’arrêt » nous propose un post-rock sombre et entraînant à la fois. Le morceau a quelques périodes de respiration, avec un dialogue entre les guitares et la batterie, avant de reprendre sur un rythme effrené. C’est avec la dernière piste, la plus longue de l’album.

La deuxième piste, « La bagarre » est assez court. Il commence avec une guitare qui crie presque et ensuite, on sent le rythme rapide nous propulse dans une bagarre justement. C’est simple, puissant, jouissif, explosif.

« 7th avenue », troisième piste, calme le jeu dès le départ. L’intro est assez longue, très douce en comparaison de l’explosion musicale de la piste précédente. Comme pour la première piste, la montée en puissance est progressive. Cela permet à l’auditeur de respirer.

« Sur un fil » arrive après une transition presque parfaite avec la piste précédente. C’est le morceau le plus doux de l’album. Et le plus abordable dès la première écoute pour les non-initiés au post-rock, même si sa deuxième partie est assez « explosive », et sa fin digne d’une bombe atomique 😉

L’avant dernière piste « Where is Dave? » me fait penser à du déjà écouté, un peu à l’image du « Ten Years From The Second » (du deuxième album des « Have The Moskovik »). Et comme j’aime beaucoup cette piste, j’adore le titre des Corbeaux.

« Ezimpurkor », ultime piste de l’album est aussi la plus longue. Elle reprend l’idée d’une intro douce (comme la première piste de l’album), avec une montée en puissance progressive, avec un très court passage chanté.

L’album dure environ 35 minutes, et je dois dire que c’est une des premières découvertes vraiment « baffesque » de l’année 2015. Je sais, quand j’écris cet article, on est le 11 février. Donc l’année 2015 est encore jeune. Mais je pense que cet album prendra une place importante dans le bilan musical de cette année 2015, en ce qui concerne les artistes indépendants.

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