Diaspora* : je t’aime, moi non plus ?

C’est un peu la relation que j’ai avec ce réseau social alternatif. Pour la troisième fois, je me suis réinscrit, via le pod d’accès de framasoft. Et j’espère que cette fois, j’y resterais un peu plus longtemps que les fois précédentes.

Dans un article fleuve, Cyrille Borne nous annonce qu’il quitte diaspora*, je cite :

[…]
Oui vous avez bien lu c’est un échec, on a bien du monde, on a bien du contenu mais il manque ce qu’il manque toujours et j’ai l’impression que le phénomène s’accélère, il n’y a pas de codeurs. Raconter des conneries, balancer des lol cats, troller sur Microsoft, Apple Google, refaire le monde est à la portée de tout le monde, mais des événements montrent qu’il manque toujours des bras pour coder les applications libres.[…]

Je suis d’accord, diaspora* est encore un peu fruste, il n’a pas le polissage graphique et ergonomique d’un Google+ ou de l’éléphantesque réseau des Fesseurs de Caprins.

Je suis d’accord qu’il y a moins de codeurs, mais c’est une constante de ce qui fait à la fois la force et la faiblesse du logiciel libre : l’égo de ses développeurs et la possibilité de s’entendre.

N’ayant plus de compte chez les Fesseurs de Caprins depuis plusieurs années (et je n’en ressens pas le manque), mon compte Google+ (lié à mon compte principal gmail qui existe depuis 2005) me sert de réseau social principal. Twitter pour avoir les dernières infos du jour (du moins une fois qu’on a sorti les comptes d’extrémistes politiques et sociaux).

Diaspora* est pour moi un réseau complémentaire, et moins généraliste que Google+ et qui me permet d’avoir un contrôle plus fin des échanges. J’ignore combien de temps j’aurais ce compte sur le pod de framasoft. Peut-être que l’aventure s’arrêtera dans une semaine ou dans trois ans. Pour tout dire, je m’en contrefous complètement.

Ce qui compte, c’est d’essayer, loin de projet feu de paille comme ello. Son idée de ne pas dépendre de la publicité est purement hypocrite, car ils devront bien un jour où l’autre monétiser leurs données, seul trésor de guerre des réseaux sociaux classiques.

Je préfère échouer quelque part que de ne pas avoir essayer. Un échec est plus facile à supporter que des remords. Cela me rappelle une scène culte d’un des meilleurs épisodes de l’hexalogie de la Guerre des Etoiles (en anglais, c’est mieux) :

Une réflexion sur « Diaspora* : je t’aime, moi non plus ? »

  1. Décidément depuis que je suis moins sur internet, il y a beaucoup de changement sur diaspora
    J’été ravi de voir que tu me suivais sur diaspora, je ne savais pas que tu serais revenu et je trouve cela bien
    J’aimerais pouvoir donner au logiciel libre autrement que mon blog (en codant pour diaspora ou autre chose) cela m’est impossible.
    J’ai été surpris quand j’ai lu a travers ton article , l’article de cyrille , c’est dommage , mais je le comprend concernant ce genre de concours.
    Je pense aussi que malheureusement la réalité nous rattrape quand on travaille dans le libre il y a un moment ou le devs ou le blogueur et obligé de se retirer suivant les évolutions dans sa vie.
    Mais je crois qu’avec le buzz sur « ello » diaspora gagnera encore quelque utilisateur , mais concernant des devs , c’est beaucoup plus difficile à trouver surtout dans le libre qui dans la plupart des cas et bénévoles.
    En tout cas, j’espère que tu ne fermeras pas ton blog
    Je souhaite une bonne continuation à fla concernant diaspora et au libre, car la route sera longue, mais elle sera libre

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