Death Of A Dryad : quand le Dead Can Dance des années 1987-1993 rencontre le métal.

Je fouillais les catégories musicales sur Bandcamp, et j’ai cliqué sur la catégorie néofolk. En fouillant dans les albums, je me suis arrêté sur le premier album, éponyme, du duo lyonnais « Death Of A Dryad« .

Pour décrire rapidement le style de l’album, vous prenez les ambiance des album de Dead Can Dance de l’époque dorée du groupe (entre « Spleen and Ideal » et « Toward The Within »), rajouter des sonorités métal, et vous obtiendrez un genre musical aux influences médiévales et lourde typique de certaines branches du metal. Sans oublier des instruments qu’on a plus l’opportunité d’entendre sur des sonorités folk classiques comme de la vielle ou encore du luth.

Après une intro assez étrange où une voix enfantine chantonne des syllabes, on attaque le vif du sujet. On sent les influences médiévales qui traverse l’ensemble de l’album. « Oblivion Thorns » a une rythmique assez rapide, presque metal. Les paroles sont accompagnées d’un fond musical typiquement médiéval. On s’attendrait presque à voir arriver un chevalier en armes.

« Ashes on a Burial Ground » commence avec du clavecin (ou du moins un instrument qui lui ressemble vraiment). Rapidement, le clavecin est rattrapé par des guitares metal saturées, mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour éviter de tomber dans la facilité. Au milieu de la piste, un solo de batterie « roulante » relance l’ensemble.

« Ys », la plus longue piste commence avec un solo de violon et une voix qui sussure des paroles d’une voix fantomatique. Suit le mélange de mélodies médiévales et métal, mais plus légère que sur les pistes précédentes.

« When All Is Gone » est la piste la plus sombre, la plus lourde de la première partie de l’album. Pour tout dire, c’est la piste que j’aime le moins de l’album.

« Minnesang » et « Lacrimosa », pour son premier tiers, sont deux pistes plus légères, presque insouciantes. C’est une respiration bienvenue qui permet à l’auditeur d’être emporté par des compositions plus joyeuses.

Avec « Shadow of the forest », on retrouve cette ambiance de musique métal matinée de sonorités médiévales. Mais où est donc passé le chevalier en armure qu’on s’imagine en écoutant la piste ?

« Dark Fairy » est un titre où une nouvelle fois les sonorités médiévales ont la part belle. Le mélange avec la musique métal comme sur les autres pistes donne cette ambiance, qui est lourde sans être écrasante cependant.

L’avant dernière piste éponyme se rapproche d’une ballade, tout en gardant le côté lourd du métal, et se termine avec un rythme rapide.

« Outro » est un clin d’oeil à la piste d’introduction.

L’album est un peu ovniesque, ce qui est à la fois déroutant et plaisant.

Si vous accrochez, vous pouvez acheter l’album soit depuis la page Bandcamp du groupe, soit par leur site officiel.

Une réflexion sur « Death Of A Dryad : quand le Dead Can Dance des années 1987-1993 rencontre le métal. »

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